« Nous sommes prêts pour le pire absolu », a-t-il encore prévenu
Donald Trump a affirmé lundi qu’il devenait « plus difficile » pour lui de vouloir négocier avec l’Iran, accusé d’être le « premier des Etats soutenant le terrorisme », après avoir vivement démenti les affirmations de Téhéran selon lesquelles un réseau d’espions iranien de la CIA avait été démantelé.
« Cela devient plus difficile pour moi de vouloir parvenir à un accord avec l’Iran car ils se comportent très mal », a lancé Donald Trump à la presse en recevant le Premier ministre pakistanais Imran Khan à la Maison Blanche.
Prié de dire si les Etats-Unis sont plus proches d’une guerre ou d’une négociation avec Téhéran, il a répondu que cela pouvait « facilement aller dans un sens comme dans l’autre ». « Et les deux me vont », a-t-il ajouté.
« Nous sommes prêts pour le pire absolu », a-t-il encore prévenu.
Le milliardaire républicain, après s’être retiré l’an dernier de l’accord international de 2015 censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique, qu’il jugeait insuffisant, n’a cessé de durcir la pression et les sanctions contre l’Iran.
Mais alors que les tensions se sont multipliées ces dernières semaines, il a aussi clairement fait savoir qu’il ne voulait pas d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient, et a fait des appels du pied en faveur d’un dialogue avec les dirigeants iraniens, malgré la ligne dure prônée par certains « faucons » bellicistes au sein de son administration.
Téhéran a jusqu’ici rejeté publiquement toute proposition de négociation en vue d’un nouvel accord, assurant ne pas vouloir discuter sous la pression.
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