Tsahal comme vous ne l’avez jamais vue auparavant
A voir : Les unités des forces spéciales sont parmi les meilleures au monde et sont préparées à défendre Israël contre n’importe quelle menace ; Observons ces soldats d’élite entraîner à maintenir Israël et ses citoyens sains et saufs.
Occasionnellement, les médias étrangers publient des reportages sur une mystérieuse explosion qui vient d’avoir lieu dans un pays voisin, l’élimination d’un chef important d’une organisation terroriste, un convoi de camions qui part en flammes. Ce n’est que la pointe de l’iceberg d’un monde opérationnel secret qui agit presque chaque nuit dans divers endroits.
Il apparaît que les meilleurs des combattants de Tsahal entreprennent des programmes d’entraînement rigoureux pour des postes dans les unités commandos d’élite, permettant à Tsahal d’opérer profondément en territoire ennemi sans laisser de trace. Cette activité se déroule jour et nuit, même certains jours où Tsahal fait les grands titres à cause de disputes intestines entre les généraux et l’échelon politique, comme cela a été le cas tout dernièrement.
En phase pour devenir chef d’Etat-Major, Gadi Eisenkot a agi pour renforcer le type de forces dont il défend le concept depuis des années, dont le principe est d’employer la force uniquement quand toutes les autres alternatives ont été épuisées. Ce n’est qu’alors qu’Eisenkot est favorable au déploiement d’une puissance considérable dans les endroits auxquels on s’attend le moins, afin de paralyser sur place les motivations de l’ennemi et sa capacité à répliquer.
Eisenkot a fait l’histoire en faisant fusionner quatre unités d’élite – Maglan, Duvdevan, Egoz et Rimon – en une seule brigade dans un effort pour accroître l’efficacité de ces unités.
Alors qu’Israël célèbre tout juste son 68ème jour de l’Indépendance, Ynet présente une exposition spéciale de photographies de ces quatre unités d’élite en action. Ces images, prises par le photographe Gadi Kabalo, illustrent le travail opérationnel de ces unités, autant que ceux qui constituent l’avant-garde de Tsahal.
Les soldats de Lotar s’entraînent à neutraliser des terroristes terrés dans un hôtel (Photo: Gabi Gabalo)
Les succès des unités d’élite de Tsahal sont atteints grâce aux compétences professionnelles des soldats, mais pas moins grâce aux vertus d’une conjugaison des renseignements recueillis par de nouvelles sources, qui sont apparues au cours de ces dernières décennies, à la cyber- technologie ainsi qu’aux satellites. Même sans divulguer les spécificités des opérations de ces unités, il est clair que le recueil récent de renseignements répond aux besoins d’infiltration au sein des organisations terroristes et pour le recueil d’information, par des moyens qu’on ne connaissait auparavant que dans les films d’espionnage.
Tsahal, à chaque cycle de recrutement, sélectionne les meilleurs et en met certains d’entre eux dans les unités d’élite. Certains intègrent les unités technologiques les plus avancées dans le monde. L’armée crée ainsi une équipe de combat venue de nulle part, qui commence par collecter des informations et renseignements de haute qualité, poursuit par le renforcement d’un cadre opérationnel et termine par l’action des meilleurs commandos au monde agissant en secret et avec une détermination qui surprend nos ennemis à des endroits et à des moments qu’ils n’avaient pas imaginés.
Yahalom, les combattants des tunnels (Photo: Gadi Gabalo)
Le Tsahal du 68ème Jour de l’Indépendance est une armée sophistiquée avec des unités des forces spéciales et des services de renseignement qui sont enviés par les meilleures armées du monde, qui permet d’offrir une relative tranquillité d’existence, même lorsque nous sommes encerclés par la déferlante des tempêtes.Nous avons eu le privilège de pouvoir obtenir un aperçu rare sur certaines unités grâce aux images qui apparaissent ici, des photos qui nous offrent une légère compréhension du monde secret qui est en opération tout au long de l’année et le sera encore l’année suivante.
Le sens des vraies valeurs
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Watch: Duvdevan en Action |
La plupart des gens sur ces photos – ceux qui jouent au Backgammon, boivent le café ou achètent des produits au supermarché – sont en réalité des soldats ou des officiers de l’armée, des combattants dans les unités des forces spéciales d’élite Duvdevan. Peut-être les connaissez-vous aussi sous le nom de « mita’aravim » (soldats israéliens déguisés en Arabes).
Les Duvdevan apprennent à surgir de nulle part (Photo: Gadi Gabalo)
Ces combattants font attention aux moindres détails, savent comment se mélanger et apparaissent comme s’ils appartenaient vraiment à un environnement donné, jusqu’au moment où on a besoin d’eux pour accomplir leur mission.
» Par un conseil avisé et sage, tu feras la guerre » est la devise éternelle de cette unité. A la différence de beaucoup d’autres unités des forces spéciales, ses combattants non seulement opèrent dans l’obscurité et les ténèbres, mais ils utilisent aussi la tromperie et la ruse, quand ils se trouvent au coeur des populations, au beau milieu des événements – là où ils doivent prouver à quel point ils sont rapides et précis, qu’on agit.
L’Unité Duvdevan a été créée en 1986, en comprenant qu’il y avait un besoin d’une méthode de combat précise et bien renseignée pour mener des arrestations dans les zones densément peuplées. Les combattants de l’unité ont fait face à ce besoin depuis au moins 30 ans et sont une composante significative du combat contre la vague actuelle de terrorisme.
On pejut porter à leur crédit beaucoup des récentes arrestations significatives, dont l’arrestation de ceux qui ont assassiné le couple Heinkin, Dafna Meir, et Rabbi Litman and his son, parmi d’autres.
Interrompre le silence
La forteresse d’Atlit a connu bien des générations de combattants. Depuis des siècles,elle garde les secrets de nombreux combattants, de diverses armées, à des époques éloignées et au cours d’opérations mystérieuses. Aujourd’hui, elle demeure comme constituant la principale zone d’entraînement des membres de Shayetet 13, les Commandos Navals israéliens. La base d’Atlit est le lieu de résidence des combattants du Shayetet 13 tout au long de leur service. C’est là qu’ils sont confirmés comme combattants, où ils sont entraînés, d’où ils partent en missions secrètes et là où ils retournent après leurs journées d’action.
Les Commandos navals Shayetet 13 (Photo: Gadi Gabalo)
Nous avons accompagné les combattants alors qu’ils s’entraînaient à leurs missions tactiques centrales : l’effectuation de raids. Ils surgissent silencieusement de l’eau, équipés d’armes avancées et déferlent sur le fort, qui ressemble à une structure ennemie.
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Voir : le Shayetet 13 s’infiltre depuis la mer |
Les commandos combattants de la Marine sont d’une espèce rare : ce sont des combattants d’élite talentueux entraînés à n’importe quel scénario. Le service au sein de l’unité comprend un long entraînement aux techniques d’infanterie et une spécialisation au combat naval, à la plongée et aux opérations d’un genre spécial de la marine. Les combattants entreprennent une période éprouvante d’entraînement qui comprend des opérations anti-terroristes, les techniques de guérilla, une formation au parachutisme, des méthodes d’attaque et de raids depuis la mer et le ciel, des opérations marines, l’usage de munitions létales avancées et variées, et des techniques d’entraînement au combat rapproché.Leur connaissance approfondie et, bien sûr, leurs opérations secrètes demeureront toujours du domaine des « hommes du silence », ainsi appelés à cause de leurs activités sous les profondeurs et àa cause du silence qui entoure leurs opérations.
Le Shayetet 13 déferle sur une plage (Photo: Gadi Gabalo)
Il y a une vie sous terre
Il existe un endroit dans Tsahal qui est à la fois son coeur battant et son cerveau. Le Centre du Haut Commandement de la base de la Kirya, surnommée « la Fosse ». C’est une salle de guerre souterraine en plein coeur de Tel Aviv, qui agit 24heures/24, sept jours par semaine. Toutes les opérations, à la fois ouvertes et secrètes que Tshahal exécute sur terre, mer et dans les airs prennent naissance dans la Fosse. Le Centre de Commandement coordonne et synchronise l’information reçue et synthétise les rapports de situation pour l’échelon supérieur de commandement, permettant ainsi le contrôle optimal des forces.
Le Centre de commandement et de contrôle de la fosse (Photo: Gadi Gabalo)
Droit devant face au Hezbollah
Se déplaçant silencieusement, l’arme dégainée, les combattants des forces spéciales Egoz progressent sur le terrain. Ils exploitent à leur avantage les rochers et les arbustes qui caractérisent le nord du pays. L’unité a développé des techniques spéciales de camouflage qui s’adaptent à un environnement complexe caractérisé par des roches denses et de nombreux endroits pour que l’ennemi puisse s’y dissimuler.
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A voir : Egoz se prépare au combat |
Les soldats d’Egoz aux aguets (Photo: Gadi Gabalo)
Egoz à l’entraînement (Photo: Gadi Gabalo)
Faire des vagues
Nous avons rencontré les combattants de Shayetet 13 à la base navale de Haïfa, ils menaient leurs préparatifs finaux avant l’entraînement en mer, par la simulation de combats sur la côte du Liban et l’attaque de cibles du Hezbollah sur les plages.
Un navire de la Marine israélienne à l’exercice par des tirs réels (Photo: Gadi Gabalo)
Shayetet 13 a été plus d’une fois désignée comme l’unité la plus opérationnelle de Tsahal, qui dispose du plus d’heures d’activité opérationnelle, dont la plupart ne font l’objet d’aucune discussion. Au cours de ces années récentes, l’unité a reçu une nouvelle mission nationale : sécuriser le périmètre des plateformes de Gaz au large des côtes. La zone à la surface de l’eau qu’ils protègent est deux fois la taille d’Israël.
Des cordes et des échelles.
L’hôtel Princesse est l’un des symboles d’Eilat. Pour beaucoup, il rappelle les souvenirs de vacances inoubliables. Mais pas pour les combattants de Lotar Eilat, une unité pour laquelle tout vaste bâtiment constitue une opportunité et quand il est abandonné c’est encore mieux. Et ainsi, la période de rénovation de l’Hôtel Princesse est devenue une période d’entraînement pour Lotar.
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Voir: Lotar s’entraîne à venir au secours des otages |
Il y a peu de bâtiments de cette grande ville du sud qui ne soient pas très bien connus par ses combattants. Ils apprennent à connaître ces bâtiments en utilisant des cordes et en se suspendant aux balcons et à travers les fenêtres, dans l’obscurité et le plus grand secret.
Des soldats de Lotar déferlent dans un hôtel (Photo: Gadi Gabalo)
Les forces de Lotar à la rescousse (Photo: Gadi Galabo)
Cette unité diffère de toutes les autres signalées dans ce reportage, par le fait qu’elle est entièrement constituée de réservistes. Les combattants partagent tous les mêmes caractéristiques : ils étaient tous en service régulier et vivent désormais à Eilat ; ils ont tous mené des vies séparées et des carrières dans cette ville , mais sont toujours disponibles et prêts à répondre à un ordre. Ils ne quittent jamais la ville sans en ibformer leur officier au préalable, ils répondent à tous les appels pour un entraînement et sont toujours prêts à endosser leur uniforme. Ils savent qu’en cas de besoin, ils seront les plus proches et du fait de la distance géographique d’Eilat par rapport au reste d’Israël, ils doivent être les premiers à sauter pour défendre leur lieu de résidence.
Combattre Daesh
33 combattantes féminines du Palmach ont été tuées au cours des combats menant à l’instauration de l’Etat d’Israël. Ces 33 femmes courageuses seraient certainement heureuses de savoir que leur mémoire est préservée à Tsahal au sein du Bataillon n° 33 : le Bataillon Caracal – le premier bataillon de l’armée à être composé d’éléments des deux sexes.
Les hommes et les femmes : combattant ensemble (Photo: Gadi Gabalo)
Les soldats femmes et hommes de ce bataillon ont été déployés au cours de ces dernières années afin de garder la frontière israélo-égyptienne. En effet, au cours de ces années, la frontière avec le Sinaï a servi de passerelle vers Israël pour des milliers de réfugiés qui ont anticipé la construction d’une barrière avancée afin d’endiguer cette lourde vague. En outre, la zone s’est avérée poreuse au trafic de drogue et est sujette à de violentes escarmouches. De façon importante, elle revêt une importance stratégique particulière à la suite du passage d’allégeance du groupe local de la région (Ansar Baït al Maqdis) à l’Etat Islamique.
Surveiller Daesh- Des snipers femmes de Karakal à la frontière avec le Sinai (Photo: Gadi Gabalo)
Faisant face à tous ces défis, les soldat(e)s de Karakal ont prouvé leur capacité dans cette zone, encore et encore, pour gérer n’importe quelle menace, terroriste ou criminelle.
Les soldat(e)s de Karakal s’entrainent dans le désert (Photo: Gadi Gabalo)
Nous avons rencontré les soldats de Karakal à Nitzana, en 2014, où une des commandantes de l’unité, leCpt. Or Ben Yehudaet son opérateur des transmissions ont été blessés, quand son peloton s’est trouvé confronté avec des terroristes appartenant à Al Qaïda, qui prévoyaient de mener une opération de trafic de drogue. Des échanges de tirs se sont déroulés pendant 40 minutes au cours desquelles le personnel de Karakal s’est trouvé pris sous des tirs de missiles antitanks. Ben Yehuda et son opérateur des transmissions ont reçu, plus tard les félicitations de l’Etat pour leur conduite. Aujourd’hyui, un an et demi plus tard, les soldats de l’unité demeurent stationnés sur la frontière, enalerte et prêts comme jamais, menant la garde de notre frontière avec cette région de l’Egypte.
Faire la guerre au beau milieu de la rue.
Au premier coup d’oeil, des installations d’entraînement du Maglan- une unité d’élite issue de la Brigade Parachutiste – pourraient être confondus avec des zones situées à l’extérieur du territoire israélien. Cette unité d’élite s’entraîne sur des tarrains construits pour simuler à la perfection des environnements urbains arabes et sont spécialisés dans les opérations menées profondément en territoire ennemi.
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A voir : Le combat urbain de Maglan |
Dans le cadre de ses capacités au combat, l’unité (qui marque maintenant ses 30 ans d’activité), agit à travers des forces à mobilité intégrée au cours de ses opérations sous couverture. Ses combattants sont entraînés à mener des opérations dans toutes les conditions sur le terrain et dans tous les espaces grâce à des véhicules exclusivement utilisés par l’unité.
Maglan s’entraîne dans des lieux simulant à la perfection Gaza-City (Photo: Gadi Gabalo)
Maglan s’entraîne à agir en terrain urbain (Photo: Gadi Gabalo)
Maglan pratiquant une déferlante au milieu d’un bâtiment (Photo: Gadi Gabalo)
Comme l’indiquent les photos, la divise de Maglan : « Silencieusement et avec prudence, démontre ta valeur » semble décrire parfaitement ses actions silencieuses et son intégration sur le terrain. En outre, l’insigne de l’unité, un oiseau rare, décrit aussi sa capacité à s’adapter, à pouvoir être vu, mais aussi à se camoufler selon les besoin de la mission en cours. L’uniforme de combat de l’unité, que l’on montre ici pour la première fois, est utilisé par les combattants au cours des missions clandestines.
Les jeunes combattants commando
Il est peut-être difficile de les repérer, mais cachés à l’intérieur de ces photos présentées ici, on trouve des combattants de la toute nouvelle unité commando connu sous l’appellation de Rimon, selon le nom de l’unité démantelée qui opérait entre les années 70 et 2005. L’unité, qui opère dans l’environnement désertique et qui a été créée en août 2010, s’est déjà distinguée comme une formidable force. En effet, le Commandant de son commandement Sud a obtenu la médaille pour les performances de son unité au cours de l’Operation Bordure Protectrice en 2014.
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A voir : les soldats de Rimon disparaissent |
Ses combattants agissent au grand jour ou sous couverture à la frontière Sud afin de faire face aux conditions météorologiques extrêmement chaudes avec une familiarité de navigation impressionnante et exceptionnelle sur le terrain militaire. L’uniforme porté par les soldats de Rimon, avec l’armement et l’équipement dont ils sont dotés, sont conçus pour se confondre avec leur environnement sableux.
Les combattants de Rimon savent comment se fondre dans le paysage (Photo: Gadi Gabalo)
Où sont donc passés les soldats dans le paysage? (Photo: Gadi Gabalo)
Nonobstant ses capacités et son expertise uniques, les soldats de Rimon portent différents uniformes et ont adapté des accessoires des pieds jusqu’à la tête qui diffèrent de toutes les autres unités militaires. Ils ne partagent en commun ni les couleurs, ni la fabrication et encore moins le façonnage. Ces accessoires facilitent hautement leur camouflage efficace et presque absolument parfait.
Rimon prêt à rouler (Photo: Gadi Gabalo)
Rimon dispose d’une unité de transport unique avec des véhicules du désert appelés les « Chats Sauvages », qui permettent à l’unité d’être pleinement mobile et de se déplacer librement tout autour et de façon indépendante sur tout terrain hostile. La prochaine fois que vous faites un séjour dans les montagnes d’Eilat, rappelez-vous que les soldats du Rimon peuvent être assis entre les rochers. Ce sont les soldats qui voient tout mais sont rarement vus.
Surveiller le Palais d’Assad
On dit qu’une image vaut mieux qu’un millier de mots. Si c’est le cas, qu’est-ce qui est égal à une unité qui prend des photos satellites et de reconnaissance et accumule d’autres secrets visuels avant de les transformer en tableau de renseignements sur tous les faits et gestes de l’ennemi?
C’est l’Unité 9900, une formation de renseignements visuels qui se spécialise dans le recueil d’information optique à partir de nombreuses sources et fournit des renseignements aux forces de sécurité. L’Unité est à l’avant-garde technologique et elle est responsable de beaucoup d’évolutions qui contribuent à l’analyse visuelle et à la mise en application de l’information sur le terrain lui-même par l’armée. Elle fournit aux décideurs une information vitale en matière de renseignements sur le terrain.
Unité 9900 de Tsahal. En surveillance constante (Photo: Gadi Gabalo)
Les soldats de l’Unité Satellite 9900 sont situés dans le Centre du pays. Cependant, un aperçu à l’intérieur des salles d’opération de l’unité révèle un tout autre monde : des soldats vêtus de salopettes devant des écrans affichant des images qui les transportent sur des localisations extrêmement éloignées.
Chacun s’est vu attribuer une responsabilité. Un soldat scrute le Palais d’Assad, alors que les autres observent l’aéroport syrien. En effet, d’autres surveillent divers endroits et états sur lesquels le mieux est de garder le silence.
(Gado Gabalo)
Ces soldats entreprennent un entraînement spécialisé en renseignements et apprennent comment utiliser des techniques avancées et hautement spécialisées. Ils transforment la pléthore d’information dont ils disposent en outil puissant qui sert à pondérer la nature hostile du territoire ennemi au moment où les soldats entrent dans la bataille. Armés du savoir de l’unité, les menaces ennemies sont drastiquement réduites.
Le joyau de la couronne
Yahalom (le « Diamant », l’unité du génie pour les missions spéciales) peut surmonter n’importe quel obstacle. Cette unité n’attend pas de trouver un pont, mais préfère le construire elle-même. Sa sous-unité, le Samur (« La Belette ») est l’unité commando souterraine de Tsahal. En d’autres termes, ce sont les experts de Tsahal dans tous les domaines relatifs aux tunnels. Aux côtés d’autres sous-unités, ils forment Yahalom, l’unité du génie des opérations spéciales.
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A voir : l’entraînement des soldats de Yahalom |
Les combattants de Yahalom entrant dans un tunnel d’entraînement (Photo: Gadi Gabalo)
Contre le Hamas ou le Hezbollah- Yahalom est prêt (Gadi Gabalo)
L’unité Yahalom des ingénieurs de combat de Tsahal (Photo: Gadi Gabalo)
Les combattants de cette unité ont fait les gros titres avant l’Opération Bordure Protectrice, lorsqu’ils ont localisé et neutralisé les tunnels de la terreur dans la Bande de Gaza. Désormais, au cours de l’opération, ils devenaient la force d’élite en charge des tunnels du Hamas. Depuis cette opération, ils continuent à agir rigoureusement comme la force dominante au sein du Corps des ingénieurs de combat de Tsahal.
En plus de détruire les tunnels du Hamas, leur champ de responsabilités comprend la démolition des mùaisons des terroristes, la préparation des charges et des bombes, la désactivation des explosifs, le nettoyage de champs de mines et la localisation ezt la destruction de caches d’armes. Ils conduisent aussi un certain nombre d’autres missions qui tombent exclusivement dans leur domaine d’expertise.
Plusieurs contributeurs de Ynet
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Adaptation : Marc Brzustowski