La succession d’événements qui a conduit au limogeage d’un lieutenant de Tsahal par sa hiérarchie est en passe de devenir un scandale en Israël.
Près d’une semaine après un incident qui a eu lieu vendredi dernier, dans lequel le lieutenant en question et ses troupes de la brigade Givati ont été filmés en train de détruire la caméra de journalistes de l’AFP, des révélations concernant les dessous de cette affaire ont enflammé les réseaux sociaux israéliens.
Channel 2 publié jeudi que le lieutenant dont le nom n’a pas été rendu publique, il est nommé « A. » par les médias israéliens, avait affirmé à ses proches que l’armée israélienne l’avait trahi, en disant: « ils répandent mon sang, je suis très déçu par mes commandants qui me donnent tort. »
L’officier a expliqué qu’il n’avait pas attaqué les journalistes de l’AFP. Il a expliqué que les images de l’événement qui a été enregistré par des médias arabes avait été soigneusement retouchées afin de déformer l’incident, qui a eu lieu lors d’une violente émeute arabe à Beit Furik, à proximité de Sichem (Naplouse) en Samarie.
Le lieutenant a fait valoir que ses commandants ne l’avaient jamais formé à traiter avec des journalistes hostiles qui perturbaient une opération militaire avec l’intention de nuire à la sécurité de Tsahal. Il a noté que dans la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, on ne voit pas les 10 minutes de longue conversation entre lui et les journalistes, dans laquelle il leur a demandé de quitter le site et essuyé un refus.
Encore plus dangereux, on apprend que les photographes de l’Agence France Press ont tenté de pénétrer dans un véhicule de Tsahal, afin de filmer les systèmes et les outils de communication à l’intérieur. « J’ai cassé les caméras pour protéger les soldats et pour sauver un soldat qui a été blessé par une pierre à la tête », a déclaré A. « Les photographes voulaient documenter des informations sensibles qui auraient pu causer des dommages opérationnels. J’ai considéré préférable d’infliger des dommages matériels à leur caméra ».
Devant l’indignation suscitée par son licenciement, des soldats de son unité ont annoncé qu’ils refusaient de prendre part à la prochaine opération de leur brigade.
Une page Facebook a également été établie avec le nom « Héros d’Israël – nous sommes tous avec le premier lieutenant A. »
Avec Coolamnews – JSSNews