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Dans un courrier confidentiel dont le site israélien Ynet s’est procuré la copie et que nous publions ci-dessous, adressé au Secrétaire d’Etat américain John Kerry et à Federica Mogherini, ministre des Affaires étrangères de l’UE, d’anciens membres de l’Union européenne, demandent une « nouvelle politique suite à la réelection de Netanyahou ».
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou vient tout juste de former son nouveau gouvernement que les agressions contre l’Etat juif reprennent – au nom de la non ingérance dans les affaires d’un pays bien entendu.
Une lettre confidentielle a été divulguée par Ynet, aujourd’hui mercredi, envoyée par d’anciens diplomates européens au Secrétaire d’Etat américain John Kerry et à Federica Mogherini, demandant qu’ils mettent la pression pour forcer Israël à la table de négociation avec l’Autorité palestinienne. Une obsession alors que les Palestiniens ne veulent surtout pas reconnaître l’Etat juif, et faire venir dans le nouvel Etat palestinien, et non en Israël, leurs « réfugiés. »
« Nous avons depuis un certain temps considéré les accords d’Oslo et Madrid comme morts et enterrés, » précise la lettre signée par l’ex ministre des Affaires étrangères Miguel Moratinos, l’ex secrétaire de l’OTAN Javier Solana, l’ex ministre des Affaires étrangères qui n’aime pas beaucoup les juifs Hubert Védrine, l’ex premier ministre hollandais Dries van Agt, l’ex premier ministre irlandais John Bruton et d’autres obsédés par les Juifs comme s’il manquait de vraies drames humanitaires dans le monde.
Le courrier remarque tout de même avec lucidité que l’échec des négociations est à mettre au compte de« l’absence d’unité palestinienne », des mots diplomatiques pour parler de la rivalité profonde qui sépare le Hamas du Fatah, et interdit toute tenue d’élections, et « le manque d’intérêt d’Israël », ajoutant « nous sommes convaincus qu’il [Netanyahou] a peu l’intention de négocier sérieusement pour une solution à deux Etats avec ce nouveau gouvernement. »
Pour modifier ce statu quo qui permet aux deux parties de bien vivre cote à cote depuis une décennie contrairement au reste de la région, ce qui dérange visiblement l’UE, les signataires insistent pour que les relations entre l’UE, Israël et les Palestiniens soient basées sur de nouveaux efforts pour négocier un accord de paix, alors que les leviers actuels consistent à soutenir les Palestiniens dans leur adhésion aux instances internationales, et à boycotter les produit israéliens fabriqués en Judée Samarie.
© Christian Larnet pour Dreuz.info