Michael Blum, un Charles Enderlin qui cherche son al Dura
Lors de sa précédente visite en Israël, Guy Millière recevait un curieux appel d’un journaliste franco-israélien de l’AFP qui nomme la Judée Samarie « territoires palestiniens occupés » et ses habitants juifs des « colons ». C’est pour ça que l’AFP l’aime.
Son nom est Michael Blum, et il insista pour rencontrer l’auteur de Comment le peuple palestinien fut inventé*, afin de le convaincre qu’il se trouve dans le même camp que lui, et tenta d’obtenir de Millière son absolution et sa caution morale.
Le lendemain, un des amis de Blum, sur Facebook, lui reprocha d’avoir rencontré Guy Millière et ajouta : pourquoi ne pas rencontrer Hitler aussi ? Dis moi qui tu fréquentes je te dirai qui tu hais.
Michael Blum, c’est un Charles Enderlin bis. Un Enderlin qui cherche son al Dura. C’est pour ça que l’AFP l’aime.
Chaque ligne écrite par Blum est aussi empoisonnée contre Israël que celles du couple d’extrême gauche Enderlin/ Danièle Kriegel, la femme de Charles. Ne cherchez pas chez Blum un article en défense d’Israël, il n’en existe pas.
Chacun de ses mots fait mal aux valeurs du judaïsme: mensonge, idéologie nihiliste, tromperie, déformation, désinformation, mauvaise foi, dédain des faits. Et Blum pratique la religion juive. Mais comme un syndrome de Stockholm.
Un commentaire au curare sur l’attentat terroriste de Bruxelles
Ainsi brossé, vous ne serez pas surpris d’apprendre que Blum s’est fendu d’un commentaire au curare sur l’attentat terroriste de Bruxelles.
Blum a choisi le déshonneur de récupérer le drame pour la cause : innocenter les médias. C’est à cela qu’on reconnait les idéologues : aucun fait ne doit résister au dogme.
Donc, pleurniche Blum, « certains sites juifs et les commentaires sur les réseaux sociaux » considèrent que « les véritables responsables des attentats antisémites sont les médias … par leur couverture « partiale » du conflit israélo-arabe ». Dreuz n’est pas un site juif. C’est pourtant ce qu’il soutient. Il n’est pas le seul.
Raisonnement bas du front : les journalistes ne peuvent pas être coupables, puisque la haine des juifs existe depuis des millénaires : « Ce qu’écrivent les journalistes n’a rien à voir avec l’antisémitisme, qui existe depuis des millénaires. » Si Blum le dit…
Journalistes, à vous l’antisionisme, dit un Blum immature, car l’antisémitisme a toujours existé.
Que l’antisémitisme soit attisé, la haine exacerbée, par des médias dont la mission d’informer à laissé place à celle d’influencer, Blum balaye ça du revers avec la mauvaise foi qui protège sa vision déformante.
Merah a tué pour venger les enfants palestiniens ? Les agressions antisémites ont explosé pendant la seconde intifada ? Allons, Blum ne s’abaisse pas à ces basses réalités !
Et il ne rechigne pas à lâcher quelques saletés comme d’autres un pet en regardant ailleurs.
Le mal aimé qui cherche la reconnaissance de Guy Millière affirme que « c’est pour se donner bonne conscience » que certains « pointent du doigt en permanence les médias. » Vous avez bien lu : la communauté juive cherche à se donner bonne conscience pour cacher sa faute d’être juif. Encore la haine de soi. La communauté juive est coupable d’être juive, elle a mérité l’attentat terroriste de Bruxelles. Du beau linge ce Blum. C’est pour ça que l’AFP l’aime.
Et il en profite pour prier les journalistes d’y aller à toute berzingue : « vu que quoi qu’on fasse, on sera critiqués, alors autant faire n’importe quoi, » dit cette grande conscience du journalisme dans Times of Israel, le nouveau média juif en français qui part décidément du mauvais pied – gauche.
Et tandis que ses confrères et lui-même exigent de ne pas dire musulman pour parler terrorisme, il veut museler toute critique des médias, nécessairement irréprochables, au nom de … la liberté d’expression : « Cet amalgame entre la presse et le terrorisme est dangereux pour la démocratie et pour la liberté d’opinion. »
Que les palestiniens aient déclenché l’intifada en septembre 2000 après l’affaire al dura de France 2 n’est pas le genre de détail qui arrête Blum dans son délire.
« Désigner la presse comme responsable de ces actes barbares est irresponsable et stupide » conclut Blum : c’est bien connu la presse ne possède aucun pouvoir. On nous l’avait pas encore faite celle là ! Watergate n’a pas existé.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.
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