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Une étude révèle que le risque de suicide est 12 fois plus élevé chez les personnes ayant subi une chirurgie du genre

By 22 mai 2024ABSURDISTAN
PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG LE 22 MAI 2024

Une étude publiée le mois dernier montre que les personnes ayant subi une intervention chirurgicale liée à leur sexe courent un risque de suicide 12 fois plus élevé que celles qui n’ont pas subi d’intervention, ce qui renforce les craintes sur ces interventions.

L’étude a utilisé les données de 56 organismes de soins de santé aux États-Unis. Quatre groupes de patients différents ont été examinés dans le cadre de l’étude : 1 501 personnes âgées de 18 à 60 ans ayant subi une « chirurgie d’affirmation de genre » et s’étant rendues aux urgences (cohorte A), et 15 608 363 adultes s’étant rendus aux urgences, mais n’ayant pas subi une telle chirurgie d’affirmation du sexe » (cohorte B). Le troisième groupe (cohorte C) comprenait 142 093 « adultes ayant consulté aux urgences, ayant subi une ligature des trompes ou une vasectomie, mais n’ayant pas subi de chirurgie d’affirmation de genre », et un quatrième groupe de patients atteints de pharyngite (cohorte D) a été étudié « pour valider les résultats de la cohorte C ».

“Les données du 4 février 2003 au 4 février 2023 ont été analysées pour examiner les tentatives de suicide, les décès, l’automutilation et le trouble de stress post-traumatique (PTSD) dans les cinq ans suivant l’événement index », indique l’étude, ajoutant que ses résultats ont révélé que « les personnes ayant subi une chirurgie d’affirmation du genre avaient un risque de tentative de suicide 12,12 fois plus élevé que celles qui n’en ont pas subi. »

L’étude conclut que « la chirurgie d’affirmation du genre est significativement associée à des risques élevés de tentatives de suicide, soulignant la nécessité d’un soutien psychiatrique complet après l’intervention ».

Les résultats de l’étude vont à l’encontre de l’argument des adeptes de la théorie radicale du genre, y compris l’administration Biden, qui prétendent que les « soins d’affirmation du genre » préviennent les tentatives de suicide chez les personnes qui s’identifient comme transgenres.

Cette étude n’est ni la seule ni la première.

  • Le mois dernier, le Dr Hilary Cass a publié un rapport britannique qui critiquait les interventions chirurgicales sur le genre pratiquées sur les enfants.
  • L’année dernière, une étude menée au Danemark a révélé que les personnes s’identifiant comme transgenres avaient un taux de mortalité par suicide 3,5 fois plus élevé et un taux de tentatives de suicide 7,7 fois plus élevé que les personnes ne s’identifiant pas comme transgenres.

Réactions politiques

Les réactions politiques à cette étude ont été variées et surtout intenses : elle touche une vache sacrée, un domaine tabou, sur lequel il n’est généralement pas admis la moindre contestation. Cependant là, il s’agit de chiffres, de réalité vérifiable, et ça dérange.

  • Sans surprise, les commentateurs et législateurs conservateurs ont utilisé les résultats de l’étude pour confirmer leur opposition à la promotion des chirurgies d’affirmation du genre, suggérant que ces procédures pourraient ne pas être la solution aux problèmes de santé mentale rencontrés par les personnes transgenres.

    Ils appellent à une réévaluation des protocoles médicaux et psychologiques entourant les soins de santé aux transgenres, et préconisent des approches alternatives qui donnent la priorité à la santé mentale sans intervention chirurgicale.

  • A l’inverse, là aussi sans surprise, les groupes de défense des LGBTQ+ et les politiciens de gauche ont critiqué non pas l’étude, car cela n’est pas possible, mais son « interprétation ».

    Ils affirment, sans preuve et sans lien avec l’étude, ce qui décrédibilise leurs remarques, que c’est le contexte de la discrimination et du manque de soutien auquel les personnes transgenres sont confrontées, ce qui contribue de manière significative aux problèmes de santé mentale.

    Leur interprétation est que l’étude demande d’améliorer les soins de santé mentale et le soutien de la société aux personnes transgenres, mais pas de revenir sur les procédures d’affirmation du genre.

    Ces groupes soulignent l’importance de considérer les résultats comme un appel à l’amélioration des soins de santé mentale post-chirurgicaux et à la réduction de la stigmatisation et de la discrimination au sein de la société.

    Autrement dit : on ne lâche rien, on ne renonce à rien (et tant pis pour les suicidés, « on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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