A force de pressions de l’administration Trump, la Corée du Nord très fragilisée par les catastrophes humanitaires propres aux régimes communistes, commence à craquer. La Corée du Sud a déclaré mardi que Kim-Jong-un accepte d’arrêter ses essais d’armes nucléaires et de missiles si des pourparlers avec les États-Unis sont entamés.
La tragique situation nord-coréenne
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Dans son rapport publié en 2017 (1), l’ONU constatait que :
« Au milieu des tensions politiques, environ 18 millions de personnes continuent à souffrir de l’insécurité alimentaire et de la dénutrition en Corée du Nord, ainsi que du manque d’accès aux services de base. De plus, 10,5 millions de personnes, soit 41% de la population totale, est sous-alimentée. »
Le 26 janvier 2018, Human Right Watch expliquait dans son rapport (2) que :
« La Corée du Nord est l’un des États autoritaires les plus répressifs du monde. Au cours de sa sixième année au pouvoir, Kim Jong-un, le troisième dirigeant de la famille dynastique des Kim et chef du Parti ouvrier de Corée (WPK), parti au pouvoir, qui exerce un contrôle politique quasi total, a intensifié les mesures répressives, resserré les restrictions internes sur les déplacements [dans le pays] et les déplacements transfrontaliers non autorisés avec la Chine, et puni les Nord-Coréens qui contactent le monde extérieur. Le gouvernement a continué d’obtenir l’obéissance des citoyens par le biais d’exécutions, de détentions et de travaux forcés dans des conditions dures et parfois mortelles. »
L’ONG humanitaire poursuit :
« Le gouvernement nord-coréen limite toutes les libertés civiles et politiques fondamentales de ses citoyens, y compris la liberté d’expression, de religion et de conscience, de réunion et d’association. Il interdit toute opposition politique organisée, les médias indépendants et la société civile, ainsi que les syndicats libres. L’absence d’un pouvoir judiciaire indépendant, l’arrestation et la répression arbitraire, la torture en détention, le travail forcé et les exécutions maintiennent la peur et le contrôle.
La Corée du Nord discrimine les individus et leurs familles pour des motifs politiques dans des domaines clés tels que l’emploi, la résidence et la scolarité en appliquant le « songbun », un système de classification sociopolitique qui regroupe les personnes en classes « loyales », « hésitantes » ou « hostiles ».
Alors que les rations de céréales et de pommes de terre ont été réduites à 300 grammes par personne et par jour, selon le rapport de l’ONU, la Corée du Nord consacre environ 24% de son PIB à ses forces armées, navales et aériennes. Par comparaison, les dépenses militaires mondiales représentent en moyenne 2% du PIB.
Les pressions de Donald Trump
Donald Trump est un chef d’entreprise, et dans les affaires, si l’on se trompe, on le paye au prix fort, contrairement aux politiciens qui surfent d’une erreur à l’autre, d’une idée à l’autre et n’ont pas à assumer les conséquences de leurs errements.
Il y a quelques jours à peine, la Corée du Nord qualifiait la demande du président Trump d’abandonner son programme nucléaire comme condition préalable aux négociations diplomatiques de « grotesque », et excluait toute possibilité que cela se produise. Et cela s’est produit.
Contrairement à Barack Obama, dont la catastrophique gestion des Affaires étrangères est dénoncée jusque dans son camp, et restera sans doute dans les mémoires comme sa plus minable performance, le président Trump a vite compris l’équation :
- La Corée du Nord est avec l’Iran l’un des acteurs les plus dangereux pour la sécurité du monde.
- Seule la Chine peut faire pression sur la Corée du Nord, dont les ressources propres sont très limitées.
- Seuls les Etats-Unis peuvent faire pression sur la Chine pour qu’elle fasse pression sur Pyongyang.
- Et aux Etats-Unis, seul Donald Trump peut faire pression sur la Chine. C’est ce qu’il a fait, malgré la perfidie du régime communiste chinois.
Pyongyang a donc senti qu’il y a maintenant un homme sérieux à Washington.
A l’issue d’une rencontre avec le leader nord-coréen Kim Jong-un, un émissaire sud-coréen a annoncé, mardi 6 mars, que la Corée du Nord a promis de suspendre ses essais nucléaires et ses tests de missiles en cas de « dialogue franc » avec les Etats-Unis.
Le représentant de Séoul a ajouté que la Corée du Nord a exprimé la volonté de se dénucléariser, « à condition que sa sécurité soit garantie », faisant évidemment référence à la trahison par Obama de ses ex-alliés au Moyen-Orient, notamment Kadhafi qui a été exécuté alors qu’il avait accepté en 2003 de renoncer à son programme nucléaire, et Moubarak, dont la politique était alignée sur les Etats-Unis, ce qui n’a pas empêché Obama d’exiger sa démission pour installer à sa place l’organisation terroriste connue sous le nom de Frères musulmans – UOIF en France.
Le président Trump a déclaré en réponse que les États-Unis et la Corée du Sud ont « fait des progrès » pour amener le Nord à la table des négociations. Interrogé par un journaliste qui lui demandait s’il ne s’agissait pas d’une manœuvre de plus de Kim-Jong-un pour gagner du temps, le président américain a répondu qu’il n’est pas certain que les intentions de la Corée du Nord soient honnêtes, mais « qu’il sera très intéressant de voir ce qui va se passer ». Trump a ajouté qu’une Corée du Nord dénucléarisée sera « une chose formidable pour le monde ».
Le directeur de la sécurité, Chung Eui Yong, a déclaré que le Nord avait également indiqué clairement qu’il n’aurait pas besoin de conserver ses armes nucléaires si les menaces militaires contre le pays étaient résolues et qu’il recevait une garantie de sécurité.
Trump a déclaré par tweet interposé au dictateur nord-coréen, dont il s’est moqué en l’appelant « Rocket man » en référence à une chanson d’Elton John, qu’il croit à tort que sa poursuite de l’arme nucléaire le met en sécurité, alors que c’est précisément ce qui met le pays en danger.
Les deux Corées ont convenu de tenir un sommet à leur frontière, fin avril prochain. Il s’agira du troisième sommet entre les dirigeants des deux pays à avoir lieu depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953). Les deux précédents avaient eu lieu en 2000 et en 2007.
Donald Trump s’est révélé être dans ce dossier un habile diplomate. Il a constamment soufflé le chaud et le froid afin de faire sortir Kim-Jong-un de sa zone de confort, en partant du principe que si le Nord-Coréen anticipait les réactions de l’Occident, il fallait le surprendre et le déstabiliser.
C’est ainsi que Trump, tout en obtenant des Nations Unies un vote unanime pour imposer les sanctions les plus dures que la Corée du Nord n’a jamais subies, a déclaré :
« J’ai trouvé que la Corée du Nord a été formidable : ils sont allés aux Jeux olympiques, ils sont venus avec un bon état d’esprit, ils ont eu de bons résultats, voyons si nous pouvons continuer ».
Conclusion
Les médias font de leur mieux pour le cacher, mais il faut reconnaître les faits tels qu’ils sont : la gauche est responsable de la nucléarisation de la Corée du Nord.
Rappelons-nous que le 21 octobre 1994, Bill Clinton déclarait que « le monde est un endroit plus sûr en raison du bon accord négocié avec la Corée du Nord », qui l’empêche de se procurer des armes nucléaires.
Barack Obama a reçu un prix Nobel de la paix avant d’avoir fait quoi que ce soit pour la paix, et il n’a finalement rien fait pour la paix. A l’issue de sa présidence, le monde était plus dangereux que lorsqu’il a pris le pouvoir :
- L’Iran a reçu des milliards des Etats-Unis pour renforcer sa présence terroriste et son influence maléfique jusqu’en Syrie, son programme nucléaire a été juste repoussé de quelques années ;
- La Corée du Nord a continué ses tests nucléaires,
- L’Etat islamique est apparu,
- L’écran que représentait la Libye contre l’invasion de l’Europe par les Africains a été détruit, l’Europe a été envahie, et les organisations terroristes d’Afrique ont saisi l’armement laissé sur place en Libye.
Donald Trump ne recevra pas de prix Nobel de la paix. C’est parce qu’il obtient des résultats concrets (l’Etat islamique a perdu tous ses territoires, l’alliance des pays arabes contre l’Iran se solidifie autour d’Israël, le Venezuela est sur la défensive, la dictature de Cuba récompensée par Obama a été dénoncée…). N’oublions pas que Nobel était un marchand de canons repenti. Il y a assez d’idéologues adorateurs des Etats voyous dans l’équipe de sélection du Nobel pour effacer sa culpabilité.
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