Vidéo : un policier israélien frappe violemment une femme arabe à Jérusalem. Sauf que la réalité est… « légèrement » différente

Les Arabes de Gaza et de Judée Samarie sont des spécialistes du Pallywood – des vidéos accablantes, plus vraies que vraies, mais fabriquées, préparées, filmées et jouées de A à Z.

Bien-sûr, le paroxysme fut atteint avec l’affaire al-Dura dont France 2 s’est repue délicieusement, et qui avait été présentée sur un plateau par un juif communiste, le journaliste Charles Enderlin. L’affaire était allée loin, elle avait mis le feu à la Judée Samarie, des journalistes ont été égorgés pour venger l’enfant, et Philippe Karsenty fut condamné pour avoir dénoncé le mensonge – qui depuis a été largement démontré.

En toute honnêteté, les Pallywood s’étaient arrêtés, ces dernières années. J’ai l’humilité de penser que je ne suis pas totalement étranger à cela, mais je ne suis pas le seul. J’ai écrit à de nombreuses reprises que « si les Palestiniens ont besoin de fabriquer des fausses vidéos d’agressions, c’est qu’ils n’ont rien de réel à montrer ». Les journalistes n’aiment pas être pris la main dans le sac, et se sont arrêtés.

Je doute qu’ils plongent sur cette Pallywood, je vous explique plus bas pourquoi – merci à Elon Musk.

Des images violentes, pénibles, cruelles

Cela s’est passé à Jérusalem cette semaine. On voit clairement un soldat israélien (ou un policier, on ne sait pas) frapper une femme arabe à coups de pied avec une violence inouïe après l’avoir jetée au sol :

La légende de la vidéo, qui a fait exploser TikTok et d’autres réseaux sociaux, dit ceci :

Des scènes difficiles témoignent du moment où les forces d’occupation ont agressé une femme aux portes de la mosquée Al-Aqsa.

Dans mon titre, je vous indiquais que la vidéo ne rend pas compte de toute l’histoire. Le reste de l’histoire est que la femme en question, une Arabe de 41 ans, venait vicieusement de sortir un couteau et de frapper le policier, lequel, par miracle ne fut pas blessé car sa veste de protection a arrêté le couteau.

Mais vous n’êtes pas obligé de me croire. Qui dit que je n’invente pas toute l’histoire ?

Et bien, les autorités israéliennes, qui quelques fois comprennent un peu mieux le sens de la propagande, ont réagi, et publié la vidéo – intégrale cette fois.

Voici la vidéo non coupée :

Ce que montre la vidéo non éditée

Avant la scène où il l’a jette au sol, la femme s’est approchée du policier, cachée entre deux personnes de grande taille, juste derrière un musulman en T-shirt gris – peut-être un complice.

Le policier est adossé à un mur. Elle se jette sur lui, et on la voit le frapper à deux reprises au torse avec son couteau. Le policier recule. La femme court vers lui et tente de le poignarder une troisième fois.

Le policier lui donne un coup de pied pour l’arrêter, et la fait tomber au sol.

Alors qu’elle est au sol, elle remonte son voile, qui lui cache le visage.

A ce moment, selon les règles d’engagement, le policier n’a qu’une seule mission, une seule idée en tête : la neutraliser pour le cas où elle cache une ceinture d’explosifs et s’apprête à se faire exploser. C’est pourquoi il lui donne un très violent coup de pied – pour la neutraliser, et palpe ses vêtements.

Si l’on ne comprend pas ce contexte, on peut se demander pourquoi il l’a frappée si violemment, alors qu’elle était déjà au sol.

Conclusion

Elon Musk, qui a racheté Twitter, a ajouté une fonction radicale et assez formidable, qui permet de lutter contre la désinformation – des élus écologistes français en ont fait les frais récemment et ont été exposés pour leurs mensonges.

Cette fonction consiste à permettre aux lecteurs d’apporter des éléments de contexte sous les messages des puissants, des dirigeants et des « experts » – c’est un vrai contre-pouvoir, celui que les médias ont abandonné.

Ainsi, sous la vidéo accusatoire, on peut lire :

« La femme avait tenté de poignarder le policier quelques secondes auparavant. La vidéo a été coupée pour ne pas mentionner ce fait. »

Voilà qui coupe l’herbe sous le pied aux journalistes, et l’on peut douter que les médias osent publier ce Pallywood.

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