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Il a de nouveau accusé l’Ukraine de refuser de mettre en œuvre le plan de paix issu des accords de Minsk
Le président russe Vladimir Poutine a constaté vendredi la dégradation de la situation dans l’est de l’Ukraine en guerre, où Kiev et les séparatistes pro-russes s’accusent mutuellement d’un regain de violence.
« Nous observons une aggravation de la situation », a déclaré M. Poutine, après des entretiens à Moscou avec son homologue bélarusse et allié Alexandre Loukachenko.
Il a de nouveau accusé l’Ukraine de refuser de mettre en œuvre le plan de paix issu des accords de Minsk de 2015.
« Tout ce que Kiev a à faire, c’est de se mettre à la table des négociations avec les représentants (des séparatistes) du Donbass et de s’entendre sur des mesures politiques, militaires et humanitaires pour mettre fin au conflit », a-t-il dit.
Les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine ont annoncé vendredi l’évacuation de civils vers la Russie, accusant Kiev de préparer une invasion après une flambée des heurts.
Selon eux, l’armée ukrainienne prépare une offensive pour envahir leurs deux « républiques » autoproclamées, celles de Donetsk et Lougansk.
Américains et Britanniques ont accusé en retour Moscou de vouloir créer un prétexte dans les territoires contrôlés par les séparatistes pour envahir l’Ukraine. Quelque 150.000 soldats russes ont été déployés à la frontière ukrainienne.
Depuis 48 heures, un regain de violences a lieu le long de la ligne de front, Ukrainiens et séparatistes s’accusant de tirer à l’arme lourde sur l’adversaire et de viser des civils.
Qui dit vrai dans cette triste affaire ? Américains et Britanniques disent que la guerre est inévitable, Poutine clame qu’il n’envahira pas l’Ukraine. Chacun se renvoie la balle. Les tensions montent et la situation peut exploser d’un moment à l’autre en Ukraine, puis la guerre se répandre en Europe comme une trainée de poudre. Merci Haïm pour ces articles d’actualité que tu nous transmets. Certains versets du livre de l’Apocalypse semblent se concrétiser sous nos yeux, hélas !