Marcher par l’esprit, c’est vivre la vie de résurrection de Christ. Mais le voulez-vous vraiment? Savez-vous quelle en est LA condition?
Le Seigneur exhorte constamment les enfants de Dieu à marcher, non plus selon la chair, mais selon l’esprit.
Marcher selon la chair, c’est marcher selon l’esprit qui anime ce monde contrôlé par Satan.
Marcher selon l’esprit, c’est marcher sur cette terre selon l’Esprit de Dieu, comme le Seigneur Jésus y a marché, dans la pureté, la justice et la sainteté.
Le chrétien né de nouveau aspire normalement à cette marche selon l’esprit, et il est malheureux quand il n’y parvient pas. Il éprouve ce qu’a pu éprouver l’apôtre Paul à un moment donné de sa vie chrétienne, avant d’avoir reçu la révélation de la victoire sur la chair et le péché:
« Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair: j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?« (Romains 7: 18-24).
« Misérable que je suis! » Lorsque ce cri s’échappe de notre coeur, en toute sincérité, devant notre Seigneur, Il ne tarde pas à nous montrer la voie de la justice, celle qui s’obtient par la foi.
Le Seigneur nous révèle alors, comme Il l’a fait pour Paul, qu’une vie de résurrection passe nécessairement par une mort préalable.
C’est la loi fondamentale du Royaume de Dieu: la Vie, par la mort!
La mort spirituelle, qui entraîne la mort physique, est la conséquence du péché. La mort, c’est être complètement coupé de Dieu, privé de Sa Vie et de Sa gloire. La mort a régné sur l’humanité déchue depuis la désobéissance d’Adam et d’Eve.
« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché« (Romains 5: 12).
Par leur désobéissance, Adam et Eve, puis tous leurs descendants, se sont livrés à celui qui détient la puissance de la mort, Satan. Depuis lors, Satan, par la mort, est devenu pour l’humanité le roi des épouvantements.
Seul le sacrifice substitutif de Christ pouvait nous racheter de la mort et nous en arracher. Seule la mort de Christ pouvait nous libérer de l’emprise de Satan et de la mort!
« Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Col. 2: 15).
Pour l’humanité, la mort représente le dernier ennemi qui sera détruit.
« Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort« (1 Cor. 15: 20-26).
Sur la croix, Christ ne S’est donc pas limité à expier nos péchés, en les prenant dans Son corps. Mais Dieu nous a tous placés en Christ, afin de nous entraîner avec Lui dans Sa mort.
Ceux qui sont destinés au salut par la foi en Christ passent donc tous par Sa mort, afin de ressusciter aussi en Lui et avec Lui.
Si nous passons par la mort en dehors de Christ et sans Lui, cette mort nous entraîne dans la perdition éternelle. Tandis qu’en mourant en Christ et avec Lui, cette mort nous conduit tout d’abord à la mise à mort de notre vieille nature de péché, puis à la résurrection en Lui et avec Lui, qui se traduit pour nous par la nouvelle naissance de notre esprit.
Le génie absolu de Dieu a donc consisté à utiliser la mort de Jésus pour détruire la mort héritée du péché, et pour nous libérer de l’emprise de la mort, afin de nous introduire ensuite dans la Vie éternelle par la résurrection de Christ!
De cette manière, tous ceux qui se repentent de leurs péchés et qui se tournent vers le Seigneur Jésus, pour Le recevoir comme leur Sauveur et Seigneur, bénéficient, par la foi en Lui, non seulement du pardon de leurs péchés, mais aussi de la mise à mort de leur « vieil homme » de péché, et d’une nouvelle naissance de leur esprit, en attendant la résurrection de leur corps.
« Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5: 10).
Pour nous, chrétiens nés de nouveau, la mort n’est plus un épouvantement, mais elle est un gain.
« Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » (Philippiens 1: 21).
Car notre esprit est déjà ressuscité en Christ. Notre mort physique, si nous devons la connaître avant le retour de Christ, propulsera immédiatement notre esprit régénéré dans la présence de Christ.
Rappelons-nous donc constamment ces deux vérités fondamentales:
1. Nous sommes vraiment morts en Christ!
« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? » (Romains 6: 3).
« Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux« (2 Cor. 5: 14-15).
« J’ai été crucifié avec Christ » (Galates 2: 20).
« Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu »(Colossiens 3: 3).
En nous faisant mourir en Lui et avec Lui, Christ nous a ainsi complètement libérés:
Du péché et de la chair: « Celui qui est mort est libre du péché »(Romains 6: 7). Cette libération du péché nous libère aussi de toutes les conséquences du péché: perdition éternelle, culpabilité, maladies, infirmités et liens démoniaques. Etant libérés du péché, nous sommes également libérés de la chair, puissance de péché qui demeure dans nos membres.
De la Loi: « Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli »(Romains 7: 6). Nous ne sommes plus soumis à la Loi de Dieu, mais nous pouvons marcher par l’esprit, dans lequel le Seigneur a gravé Sa Loi.
Du monde et de ses principes: « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde! » (Galates 6: 14). « Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes: Ne prends pas! ne goûte pas! ne touche pas!« (Colossiens 2: 20-21).
De Satan et de ses démons: « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés« (Colossiens 1: 12-14).
De nous-mêmes, c’est-à-dire de notre vieille nature de péché: « … sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui » (Romains 6: 6). Notre « vieil homme » était notre esprit, notre homme intérieur, avant sa nouvelle naissance. Ce vieil homme a été définitivement mis à mort, et remplacé par un « homme nouveau. »
Quelle victoire absolue nous a été acquise par la mort de Jésus! Combien nous devons Lui être éternellement reconnaissants pour Son oeuvre à la croix!
2. Nous sommes ressuscités en Christ!
Christ n’est pas resté dans la tombe. Le troisième jour, Il est ressuscité. Nous aussi, nous sommes ressuscités en Lui et avec Lui.
« Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection« (Romains 6: 4-5).
« Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui« (Romains 6: 8-9).
« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3: 1).
« Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui » (2 Tim. 2: 11).
« J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi »(Galates 2: 20).
Nous sommes devenus une nouvelle création en Christ. Dans notre esprit régénéré, tout est devenu nouveau!
« Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles« (2 Cor. 5: 14-17).
Notre « homme intérieur, » qui est notre esprit régénéré, est devenu un homme nouveau, créé parfaitement à l’image de Dieu, qui est Christ! C’est de cet homme nouveau dont nous devons à présent nous revêtir par la foi, en croyant simplement ce que Dieu dit que nous sommes en Christ.
« Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité« (Ephésiens 4: 20-24).
« Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé« (Colossiens 3: 9-10).
Quelle gloire! Nous ne sommes plus, en Christ, des pécheurs esclaves de Satan, mais Il a fait de nous des créations nouvelles, participants de la nature divine, saints de la sainteté de Dieu, purs de Sa pureté, et justes de Sa justice!
Voulons-nous vraiment vivre une vie de résurrection?
A présent que nous connaissons ces vérités fondamentales, nous devons apprendre à marcher concrètement en elles, afin que nous permettions à Christ de Se manifester dans notre vie pratique.
Christ ne peut pas Se manifester dans la vie d’un chrétien tant qu’il reste dominé par la chair, qui cherche à envahir notre âme de ses pensées, émotions et désirs mauvais.
Comprendre comment réduire la chair à l’impuissance nous permet de marcher dans la vie de résurrection de Christ.
Pour cela, il nous faut remplir une condition fondamentale. Si nous ne la remplissons pas, nous continuerons à être des chrétiens charnels.
Cette condition est la suivante: Nous devons nous considérer réellement comme morts!
« Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice« (Romains 6: 11-13).
Se considérer réellement comme morts, cela revient à imaginer clairement ce qui se passerait si, en ce moment même, Dieu vous disait que vous aller passer par la mort physique!
En mourant, vous serez immédiatement coupés du monde et de ses convoitises, coupés de tous vos intérêts charnels, coupés de tous vos soucis présents, coupés de tout ce qui pouvait encore vous intéresser sur cette terre, et qui n’intéresse pas Dieu!
Réalisez qu’un chrétien qui serait encore charnel, mais qui aurait confessé tous ses péchés connus, est immédiatement libéré de toute emprise de la chair dès qu’il passe par la mort physique. Il se retrouve dans son esprit régénéré dans la présence du Seigneur.
La mort lui est réellement un gain, car ce chrétien n’emmène rien de charnel dans le Paradis! La mort opère un tri radical entre ce qui est charnel et ce qui est spirituel! Par sa mort physique, il est entièrement libéré de tout contrôle de la chair!
Pourquoi donc devrions-nous attendre notre mort physique pour être entièrement libérés de la chair, alors que notre esprit régénéré est déjà libéré de son contrôle? Si nous marchons dès à présent par l’esprit, nous ne marcherons plus selon la chair, tout en vivant encore dans ce corps mortel!
Marcher par l’esprit implique donc nécessairement que nous acceptions que l’oeuvre de la croix fasse pleinement son effet dans tous les aspects de notre vie. Et l’oeuvre de la croix, c’est accepter de faire passer par la mort tout ce qui doit mourir aux yeux de Dieu, afin que la vie de résurrection de Christ puisse se manifester!
En nous considérant réellement comme morts au monde, au péché, à la chair, à Satan et à notre ancienne nature, nous n’aurons aucun mal à laisser la vie de résurrection se manifester dans notre âme et notre corps, puisque cette vie remplit déjà notre esprit, et qu’il nous est à présent possible de marcher selon l’esprit, car nous savons que nous sommes déjà passés par la mort et la résurrection de Christ!
Si nous sommes bien installés par la foi dans cette position céleste de « morts ressuscités, » chaque fois que la chair se manifestera à nous pour nous présenter ses convoitises, rappelons-nous simplement, et rappelons-lui, que nous sommes morts pour elle, et qu’elle est morte pour nous!
C’est de cette manière que nous pourrons mettre à mort les oeuvres de la chair et les « actions du corps. » Nous savons qu’il est impossible pour la chair de nous contrôler, tant que nous marchons dans la mort et la résurrection de Christ. Car nous marchons dans une dimension céleste, dans laquelle ni la chair ni rien de ce qui vient de Satan n’a accès!
« Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé« (Colossiens 3: 3-10).
C’est parce que nous sommes déjà morts en Christ que nous pouvons « faire mourir les membres qui sont sur la terre. » Dans la pensée de Paul, « faire mourir les membres qui sont sur la terre » signifie « ne pas livrer nos membres à la puissance de péché qui y demeure, parce que nous savons que, grâce à la croix, nous sommes morts à cette puissance de péché, et qu’elle est morte pour nous. »
Dès lors, nos membres peuvent être livrés à Dieu pour devenir des instruments de Sa justice, de la justice qu’Il nous a donnée dans notre esprit régénéré, et qui se reçoit uniquement par la foi.
Ainsi, marcher selon l’esprit ne consiste pas à s’exalter soi-même, à s’enorgueillir, ni à se prendre pour un « petit dieu, » mais cela consiste à avoir en nous les sentiments qui étaient en Christ, qui S’est dépouillé Lui-même, jusqu’à la mort de la croix, afin d’être ensuite exalté à la plus haute position dans les cieux.
Si nous voulons manifester sur la terre, dans notre vie chrétienne, l’humilité, l’obéissance, la sainteté et l’amour de Christ, nous devons accepter de nous abaisser nous-mêmes, de passer par la mort de la croix, et de crucifier sans pitié tout ce que nous considérions comme important lorsque nous étions dans la chair, puisque nous sommes déjà morts à ces choses.
« Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans la charité, s’il y a quelque union d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père« (Philippiens 2: 1-11).
« Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts« (Philippiens 3: 7-11).
Quand Paul parle de « parvenir à la résurrection d’entre les morts, » l’apôtre parle ici de la vie de résurrection de Christ manifestée dans son corps mortel. Il sait très bien que cette vie de résurrection, qu’il possède pourtant dans son esprit, ne pourra pas se manifester dans sa vie pratique, s’il ne devient pas conforme à Christ dans Sa mort, en renonçant volontairement à tout ce qu’il considérait auparavant comme des gains, lorsque la chair le contrôlait!
Voilà l’oeuvre de la mort en tous ceux qui veulent vivre la vie de résurrection de Christ dès maintenant sur cette terre. Voulons-nous vraiment considérer toutes choses comme une perte et comme de la boue, tout ce que ce monde considère comme important et digne d’intérêt, afin de gagner Christ et d’être trouvés dès à présent en Lui avec Sa justice?
Le voulez-vous vraiment? Ne répondez pas trop vite! Mais examinez bien les choses, et décidez-vous fermement, une fois pour toutes!
« Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort« (Apoc. 12: 10-11).