Le témoignage
Il y a quelques années donc, je fus invité par une femme qui pratiquait, avec la reconnaissance, la recommandation écrite et donc officielle des milieux évangéliques francophones fédérés en Suisse romande, ce que l’on nomme la relation d’aide.
Cette dame avait suivi à l’étranger une formation dispensée par Jeunesse en Mission et forte de cela pratiquait ce que l’on nomme la relation d’aide. Elle n’obtenait en fait aucun résultat notoire, si ce n’est à « enfermer » les gens dans une dépendance toujours plus appuyée à la relation d’aide pour elle-même et à la personne la pratiquant. Cette dame ayant été jadis un moyen de contact pour introduire un travail de délivrance oint de la part d’un cou-ple pastoral authentique dans l’assemblée dont j’étais fondateur en Belgique, j’avais gardé le contact avec elle, bien qu’observant avec inquiétude le développement bien stérile de son « ministère » solitaire.
Régulièrement, cette dame m’envoyait ou me faisait rencontrer « ses cas » et à chaque fois des progrès étaient sensiblement enregistrés car, au lieu de « psychologiser » de manière affectueuse » et à tous crins (alors que le monde spirituel n’est pas gérable avec un produit de l’âme) avec les personnes, je les conduisais simplement, avec paroles de connaissances et discernement des esprits, à la repentance, là où il le fallait, ni plus, ni moins. Ce qui avait toujours pour effet libération et joie retrouvée. C’était simple et net.
Un beau jour, cette « spécialiste de la cure d’âme » m’invita à une rencontre d’aumônier protestants d’hôpitaux suisses. Le thème était : l’accompagnement des mourants en milieu hospitalier. En soi, ce thème était valable et présentait tous les signes apparents d’un souci de compassion légitime et d’aide à apporter à ceux-là qui approchent les portes de la mort.
La réalité de ce à quoi j’assistai ce jour-là me fit déchanter. Nous nous retrouvâmes, une vingtaine de participants, à être « pris en main » avec une certaine autorité (et même un autoritarisme cer-tain et douteux) par une femme pasteur et conduits ni plus ni moins dans une séance de sophrologie. Chacun avait amené un collant ou autre vêtement souple (sauf votre serviteur, invité de dernière minute qui refusa de participer et accepta sur demande de l’animatrice de simplement noter ses impressions pour les restituer en fin de séance).
Tous sauf moi se retrouvèrent au sol, entamant une séance de relaxation suivie d’un discours hypnotique et monocorde débité par l’animatrice sur le thème : « entrer dans la mort en se visualisant comme une petite graine dans la main du Père ». Le but était bien sûr de faire soi-même l’expérience pour ensuite la faire revivre à des mourants. Pauvres mourants et, lorsque j’y repense, quelle horreur ; car de naïves brebis affaiblies, chrétiennes sans doute sincères, ou des païens, pouvaient ainsi être amenées par des bergers démonisés à pratiquer un acte complètement occulte aux portes de la mort et à paraître devant D.ieu… Les racines sataniques en arrière-plan de telles choses sont à mon sens plus que démoniaques, elles sont plus que probablement… SATANISTES.
Et ce sont des bergers « chrétiens » qui en deviennent les instruments.
Ce témoignage doit donc nous avertir que nous sommes aujourd’hui, dans ces temps de grande confusion spirituelle et morale, face à une stratégie de Satan visant à utiliser des serviteurs » ou « servantes » ayant toutes les apparences du service, mais qui sont en fait noyautés pour le royaume de Satan.
- Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » nous dit l’Ecriture, mais pour beaucoup cela pourrait s’avérer être trop tard. Il existe un autre moyen de les discerner : le retour à une étude simple mais stricte du cadre biblique pour la délivrance et bien d’autres choses
Il manque les illustrations que vous pouvez découvrir dans le livre en format papier
La sophrologie est de toute évidence un pur produit « New Age » dont le caractère séduisant pour l’âme assoiffée de bien-être, mais foncièrement occulte, démoniaque, n’est plus à démontrer.
Retournons à la séance de « sophrologie protestante »
Pas une seule personne présente, moi excepté, ne décela le caractère hypnotique et complètement diabolique de cette pratique sophrologique. Tous, y compris la dame qui m’avait invité là et qui connaissait fort bien mes réticences, plongèrent avec délices et excitation dans « l’expérience » comme dans un bain de jouvence. Une petite tribu infantile et joueuse. Quelle tragédie que ce niveau spirituel-là ! La meneuse du groupe, l’animatrice, était quant à elle taillée dans un autre bois bien plus rugueux et inquiétant.
Pouvons-nous à présent imaginer ce qu’il adviendra du mourant qui se soumettra à ce genre d’accompagnement de la part d’un aumônier d’hôpital, au seuil de la mort, du passage à la rencontre de la lumière du salut ou des ténèbres de l’enfer ? Effrayant, non ?
Pouvons-nous imaginer ce qui se transférera lors des impositions des mains que ne manquera pas de faire la dame reconnue officiellement par le Corps et qui fait de la relation d’aide dans son salon accueillant et bienveillant ?
Après cette expérience suite à laquelle j’ai sévèrement marqué ma réprobation auprès de cette dame, elle ne me contacta plus jamais. Au terme de la séance de sophrologie pour aumôniers protestants décrite plus haut, je fis donc part de mes impressions et observations durant la séance. Je signalai que j’avais dû lutter avec énergie contre des présences démoniaques et un esprit d’engourdissement spirituel très fort durant toute la séance et avais prié beaucoup pour résister. Ensuite je donnai le détail de mes remarques en démontrant combien ce qui venait de se dé-rouler là était non biblique et tout simplement occulte et démoniaque. L’animatrice, pasteur protestant, entra en fureur en me traitant quasiment d’arriéré n’ayant pas encore saisi tous les grands mérites » de ce que nous pouvons et devrions (selon elle) retirer des spiritualités orientales. Je fus invité à sortir et… à ne plus revenir, ce qui ne me posa évidemment aucun problème.
Revenons à la délivrance. Bien des aspects de ce qui se passe aujourd’hui en matière de délivrance ne sont pas bibliques et je pense qu’il est crucial, étant donné les dérives observées ici et là dans le Corps à l’heure actuelle, d’expliquer pourquoi et d’amener un temps de pose et de réflexion sur ce sujet, car il y a péril en la demeure.
J’ai vu durant des années de très nombreuses personnes passer dans mon bureau en Suisse, en Israël ou ailleurs sur le terrain de mission, et qui avaient participé à des séances de délivrance collective ou avaient consulté certains « spécialistes » en matière de délivrance ; ils avaient aussi, ici et là, été déliés de telle ou telle chose de façon très fragmentaire, anarchique, par des pasteurs », en dehors de toute repentance. Souhaitant savoir pourquoi ils venaient me voir, je leur ai demandé : « vous sentez-vous mieux après ces ‘parcours de délivrance’ ? Votre problème est-il réglé ? Êtes-vous réellement libres à présent ? » Ils m’ont toujours répondu par la négative, faute d’un travail bien fait dans des conditions qui auraient dû être bibliques et ne l’avaient pas été.
Nous ne sommes pas des sorciers aux agissements manipulateurs de je ne sais quelles forces pseudo-charismatiques ou des guérisseurs mystiques. Et si du moins nous sommes vraiment qualifiés, nous sommes serviteurs de Dieu. Il y a des règles à respecter et la Bible ne manque pas de nous enseigner à ce sujet de manière simple par le témoignage de Yeshoua et de Ses serviteurs, dans l’Ecriture.
L’église dont je faisais partie dans le passé avait un pasteur membre avec son équipe de Jeunesse en Mission.
Ils ont glissé dans l’amour à toutes les sauces pour devenir oecuméniques.
Puis, une personne de l’église m’a dit que maintenant les personnes de l’église qui font de l’accompagnement aux personnes en fin de vie acceptent la religion musulmane.
JEM, un bon début pourtant, et ensuite de dérives en dérives…Un avertissement !