NICOLAS SARKOZY
Je vous livre ici un article signé Marc-André Cotton dans le Pé-rigourdin et reçu via Internet en 2002. (leperigour-din.free.fr/news.php) Nous laissons bien entendu à l’auteur la responsabilité de ses écrits, mais il nous a paru intéressant de les reproduire car bien ou mal exprimées ces idées illustrent néan-moins un univers N°1 et N°2 conflictuel et ce qui peut en surgir éventuellement.
« LIBRES COMME SARKOZY »
En dépit des protestations de la gauche, les Français plébiscitent un ministre de l’Intérieur qui veut les replonger dans l’univers carcéral de leur enfance.
Mise au point sur les origines inconscientes de cette stratégie répressive.
Faut-il avoir été profondément humilié dans son enfance pour réussir en politique ? C’est ce que confirment les confidences du
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Chapitre 6 Gérer les abus ou l’aspect psychologique dans la relation d’aide
ministre français de l’Intérieur, récemment parues dans le Monde. De son parcours et de lui-même, Nicolas Sarkozy af-firme : « Ce qui m’a le plus façonné, c’est la somme des humilia-tions d’enfance… Je n’ai pas la nostalgie de l’enfance parce qu’elle n’a pas été un moment particulièrement heureux. »
Trahison paternelle.
Son père Paul, issu d’une famille de l’aristocratie hongroise rui-née par le communisme, arrive à Paris en 1948 comme un réfu-gié politique fuyant le stalinisme. Il est vite adopté par la société parisienne de l’époque et épouse Andrée Mallah, la fille d’un riche médecin d’origine juive, dont il aura trois enfants : Guil-laume, Nicolas et François.
Mais Paul et Andrée divorcent quelques années plus tard et le père, remarié trois fois, considère sa paternité avec une désinvol-ture blessante pour ses fils. Devant la souffrance exprimée par ces derniers, il déclare : « Je n’ai pas appris à me justifier auprès de mes enfants. » Guillaume, l’aîné, résume ainsi l’attitude pa-ternelle : « Sa philosophie était un peu celle-ci : je ne vous dois rien, vous ne me devez rien. Cela nous a sans doute poussés à travailler pour nous-mêmes. Mais je ne peux pas dire que nous l’ayons toujours bien digéré. »
D’un géniteur qui ne reconnaît pas sa responsabilité rela-tionnelle envers lui, Nicolas gardera un immense besoin de reconnaissance qu’il va transférer sur d’autres figures pa-ternelles. A son frère plus âgé, investi de l’autorité du père dis-tant et humiliant, il lance fréquemment un « tu ne me fais pas peur ! » qu’entendront aussi ceux qui l’ont connu plus tard, dans ses luttes vers le pouvoir. Son grand-père maternel – un gaulliste affirmé – lui donne le goût de la politique et le jeune Sarkozy se retrouve à vingt ans aux assises du RPR (Rassemblement pour la République), aux côtés de Charles Pasqua et plus tard de Jacques Chirac.
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Chapitre 6 Gérer les abus ou l’aspect psychologique dans la relation d’aide
Le choix de tels parrains va lui permettre de remettre en scène le sentiment de trahison qu’il vit toujours à l’égard de son père.
Répression.
Les Français ont délégué à leur ministre le soin d’administrer une punition à même de réprimer le désir de liberté qu’ils n’assument pas.
Rejouement impitoyable.
En 1983, Sarkozy rafle la mairie de Neuilly-sur-Seine à la barbe de Pasqua contre lequel il a fait campagne. Quelques mois plus tôt, ce dernier avait été son témoin de mariage : la rupture est terrifiante et ses proches craignent les représailles pasquaïennes. Aux présidentielles de 1988, Sarkozy met ses talents d’organisateur au service du candidat Chirac qu’il finira par connaître intimement, s’affirmant davantage auprès de celui-ci après la défaite. Mais son ambition le range bientôt aux côtés d’Edouard Balladur, dont il est devenu le porte-parole, et cette nouvelle liaison l’oppose à Chirac aux présidentielles de 1995.
Dans ce Nième combat, il lance aux chiraquiens écoeurés le « Tu ne me fais pas peur ! » de son enfance.
A l’interlocuteur qui doute, il profère une menace à peine voi-lée : « Tu devrais faire attention, nous serons au pouvoir pour sept ans. » Au terme d’une campagne épouvantable, le président Chirac aura pour Sarkozy cette phrase assassine : « Celui-là, il faut lui marcher dessus, il paraît que ça porte bonheur ! » C’est précisément à ce « drôle d’animal politique » que Jacques Chirac propose le ministère de l’Intérieur, au lendemain de sa réélection de mai 2002. Ce choix ravive un douloureux vécu familial : éter-nel second humilié de sa fratrie, l’intéressé s’était préparé pour Matignon.
- Si vous ne me faites pas confiance en numéro un, pourquoi me faire confiance en numéro deux ? » aurait-il lâché, blessé, au
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président qui prenait une nouvelle fois la place du père injuste et népotique.
Piqué au vif, « l’affamé de pouvoir » allait pouvoir donner libre cours à sa violence refoulée, dans le rôle de premier flic de France.
Stratégie répressive.
Au lendemain de la publication de son projet de Loi sur la sécu-rité intérieure, plusieurs commentateurs se sont étonnés à la fois de l’ampleur de la stratégie répressive du ministre Sarkozy et de l’apathie d’une majorité de Français face aux atteintes portées à leurs libertés.
Charlie Hebdo s’est demandé par exemple si les peuples
- préfèrent subir l’arbitraire, dans lequel ils trouvent des raisons évidentes à leur malheur. »…
Et pourquoi la personnalité de Nicolas Sarkozy est-elle à ce point taillée sur mesure ? De ses « humiliations d’enfance », le minis-tre a conservé une formidable puissance de refoulement et un mépris profond pour l’expression de la souffrance humaine. En poste au ministère de l’Intérieur, il peut appliquer à la nation la répression – à l’évidence hyper violente – que son éducation aristocratique lui a infligée.
Ses cibles sont à l’image de sa vulnérabilité d’enfant et de tout ce que sa famille a méprisé en lui : les prévenus, les jeunes, les prostituées, les mendiants… Ce qui fit dire au président de la Ligue des droits de l’homme qu’avec le projet Sarkozy, le gou-vernement « déclarait la guerre aux pauvres. » Mais le ministre n’est pas arrivé à son poste par hasard et jouit, pour l’heure, d’une incroyable popularité. Il incarne en effet une facette arbi-traire et brutale que les Français ne veulent pas reconnaître dans leurs propres parents.
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Son projet politique – mise sous tutelle de la justice, coudées franches pour la police – participe à matérialiser un sentiment d’insécurité dans lequel personne n’est à l’abri de la délation d’un voisin, d’une bavure policière ou d’une erreur judiciaire.
Inconsciemment, chacun reconnaît là l’univers carcéral du dres-sage subi dans l’enfance. Cette « misère » qu’on veut pénaliser, ces « sauvageons » qu’on ne tardera pas à présenter à la vindicte publique comme autant de « preuves » qui justifient la punition, ce sont des projections issues de nos passés d’enfants humiliés. Le rôle qu’une majorité de citoyens délègue sans s’en rendre compte à Nicolas Sarkozy est celui d’administrer le châtiment parental au niveau national, de réaffirmer l’ordre ancien et des-tructeur qui les a façonnés.
Un projet qui sied comme un gant
- l’auteur de « Libre », l’ouvrage paru récemment chez Robert Laffont dans lequel Sarkozy expose toutes ses idées de Premier ministre potentiel. A partir de ce que nous croyons comprendre concernant le petit Nicolas, N°2 abusé, n’est-il pas permis d’imaginer les conséquences si Nicolas Sarkozy devenait bientôt Président de la République ? »
Nicolas Sarkozy
Je pense pour ma part qu’une certaine prophétie relâchée par moi en 1997, prophétie annonçant, entre autres, la ferme-ture brutale des églises évangéliques en France pourrait se réali-ser là. Et ce ne serait qu’un aspect des choses à venir…
Au moment d’écrire ces pages la mise en ligne de départ des différents candidats à la présidence de la République française
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bat son plein. Nicolas Sarkozy se prépare a annoncer officielle-ment sa candidature. Jacques Chirac se tâte pour une
- troisième », d’autres s’annoncent comme possibles candidats, Alliot-Marie, Villepin,…tandis qu’à gauche un étrange lutin féminin (Oh ! la malice, ma foi assez étrange de ce regard-là, qu’annonce-t-elle ?) fait actuellement un raz de marée d’autant plus inquiétant qu’il est surtout de charme, masquant dangereu-sement ce qui est bien suranné au plan profond des idées. La vieille droite inquiétante de la France profonde n’est guère loin chez cette « femme de gauche », malgré la fraîcheur juvénile dans l’apparence de la candidate. Il y a là une falsification bien plus que des idées réellement novatrices (un programme bien plus de sentiments que de principes, donc de N°1).
Comme l’écrit Bernard-Henri Lévy dans Le Point du 23 novem-bre 2007 : « …il flotte autour de ce royalisme-là, garanti pro-vince contre Paris et 100% tradition française, un parfum de
- travail, famille, matrie » qui n’augure réellement rien de bon. »
Marianne est de retour sous un de ses costumes préférés.
Cette gauche-là serait-elle un œuf de serpent qui s’apprête à éclore en fascisme ?
Voyons en quelques lignes le personnage Ségolène Royal :
Elle milite à gauche avec, c’est évident, les restes bien plantés d’une mentalité de droite. Vous me direz que dans leur parcours maints hommes et femmes politiques ont allègrement franchi ce Rubicon-là, mais quelque chose me dit que dans le cas de Ségo-lène Royal cette ambiguïté ne repose pas sur un choix dû à une lente et mûrie évolution ou même à un cynique et brutal oppor-tunisme, mais repose sur un drame affectif et psychologique ainsi qu’une rébellion toujours bien présents au fond du cœur de la jeune femme. Voici qui représente un danger im-mense si l’on est amené(e) à assumer un jour les plus hautes fonctions d’un Etat, car gouverner à partir d’émotions blessées
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c’est la porte ouverte à tous les irrationnels. L’Histoire, ma foi, récente de l’Europe ne nous avertit-elle pas à suffisance à ce su-jet ? Si cela survient, il faudra aussi se demander pourquoi D.ieu a permis la chose.
France questionne-toi dès aujourd’hui et vite !
Voyons ! Issue d’un milieu catholique et d’une famille dominée par un père officier dont les ambitions pour sa descendance étaient bien nettes : l’armée pour les garçons et une éducation propre à faire des femmes des êtres décoratifs dans l’humeur posée des salons bourgeois. Sans porter de jugement sur ce qui relève de l’intimité d’une relation père et fille, on peut néan-moins imaginer un scénario où le N°1 fut abusif (ou ne le fut pas car que savons-nous vraiment ?) et où le N°2 se rebella (ce qui par contre est certain). C’est ce que Ségolène, N°2 face à son père, fit. Premier échec relationnel N°1 / N°2. Devant certains choix de sa fille, le père rompra ses relations avec elle. Elle ne le reverra pas avant son décès. Deuxième grand échec N°1 / N°2.
Si vous observez bien les contours et en deçà du masque lisse que transporte le visage de Ségolène Royal, vous lirez vite l’immense blessure que constitue cette relation manquée avec le père. Le regard d’un être trahit tant de choses… J’aimerais en passant préciser ici que c’est avec au fond du cœur une compas-sion extrême que j’évoque ces choses et j’invite le lecteur croyant et sauvé à prier pour la guérison émotionnelle de cette femme dans une réconciliation des principes bibliques bafoués par les erreurs des uns et des autres.
La bénédiction du Père
J’ai écrit un livre sur ce sujet. Il est suffisamment explicite pour ne pas développer la chose ici, mais il est à se demander si cette onction paternelle ne devrait pas être manifestée plus particuliè-rement aujourd’hui par des bergers bibliques, alors que les be-soins à ce niveau augmentent de façon vertigineuse.
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Je me rappelle ici avoir reçu en entretien un couple qui me pa-raissait être au bout du rouleau, usé physiquement et psychique-ment. Ces malheureux avaient fait le tour de presque tous les pasteurs consultants en relation d’aide de leur région pendant plus de dix ans, sans résultat profond semblait-il.
J’ai rarement rencontré des individus à ce point usés par le mal-heur et la souffrance. Au-delà du travail de repentance par rap-port aux liens occultes et aux péchés d’ordre sexuel que nous fîmes, quelque chose, une clé, semblait manquer. Et soudain, je pris conscience que l’un des deux membres de ce couple qui était en face de moi était un invalide, mais à un niveau très profond, un être intérieurement fantomatique. Son conjoint en subissait les contrecoups et présentait tous les signes d’une vie affective et psychologique complètement ruinée, tant le gouffre de non iden-tité chez son conjoint était profond.
Je saisis alors par l’esprit qu’il me fallait mettre ma foi en action, et appliquer la fameuse bénédiction des pères telle que décrite dans mon livre « Bénédiction du Père, bénédiction des pères » :
- Comme un père bénirait son propre enfant, je te bénis. Je relâ-che sur toi tous les trésors de mon cœur de père. Je t’établis sur la terre des hommes et j’ouvre les portes de ta destinée. »
Et le miracle s’accomplit de façon absolument éblouissante, à tel point que ce couple est entré aujourd’hui dans un appel au ser-vice du Seigneur.
Ainsi, selon les temps donnés par D.ieu, le berger biblique va curer les sabots de ses brebis de leur boue et même de leur pus, de leur infection, ou amener une bénédiction toute particulière. Il y a aussi une puissance de ministère spécifique pour le pasteur, à condition qu’il soit biblique.
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Lectures recommandées
Lectures recommandées
En vue d’élargir le champ de vos connaissances et de mieux charpenter votre compréhension du sujet, voici quelques ouvra-ges de base que je recommande plus particulièrement à la lec-ture. Les assimiler représentera un bon capital de départ.
Les deux Babylones de Hislop
Les Yeux ouverts de Kremer
L’âme et l’Esprit de Jessie Penn-Lewis
EHAD de Haïm Goël
Bénédiction du Père, Bénédiction des pères de Haïm Goël
- Come out of Her my people » de C.J Koster (isr@messianic.co.za)
Merci Haïm pour ce livre et surtout merci pour les soins pastoraux que tu nous donnes dans l’œuvre. J’en ai été au bénéfice et je rentre pas à pas grâce à ces soins dans la destinée que D.ieu a prévue pour moi. Merci pour ta patiente, ton absolue obéissance au Seigneur et ton écoute du Saint Esprit. Tu connais les brebis que D.ieu t’a confiées et tu en prends soin.
Merci pour cette compréhension des choses dans le relationnel,
dont les racines viennent souvent de la relation père et enfant dans l’enfance.
Soyez-bénis vous et Élishéva.