Voyez le cantique de Marie la biblique et non de Marie la catholique (Luc 1 : 46 à 55). Ce genre et cette qualité de femme-là est aujourd’hui aussi rare, hélas, que le sont des hommes responsables et dignes de leur statut de N°1.
Ceci dit, l’un n’excuse pas l’autre et inversement, ni ne justifie une seconde que faute d’hommes bibliques des femmes « de caractère » prennent le relais abusivement. Ce qui est largement favorisé aujourd’hui par des hommes infantilisés. C’est un des plus grands signes d’apostasie de ces jours.
Nous avons compris que Satan est arrivé à bafouer D.ieu avec la complicité de la femme rebelle et de l’homme passif en Eden.
Par ce crime, Satan a commencé à élever un système spirituel inique baptisé « La Reine du Ciel »
Il convient donc de réaliser que toute attitude d’homme ou de femme qui va dans le sens de ces choses… rend un culte grossier et évident à la Reine du Ciel et à Satan
Paris, Place de la Nation (les photos ne sont pas ici reproductibles, voyez le livre en format papier) : Une approche sous des angles divers du monument édifié en lieu et place de la Bastille rasée à la Révolution française (la Bastille, une prison donc un lieu d’autorité royale – Univers N°1. Raser ce lieu pour y dresser une statue de femme triomphante représente tout un discours sous-jacent). La statue est en principe un monument glorifiant quelque chose comme la Révolution ou la République triomphante… Mais examinons de plus près la symbolique.
1/ la femme triomphante est dressée sur un globe terrestre. Le monde est sous ses pieds, elle règne donc. Elle tient un faisceau de licteur, un objet propre à la République romaine, un signe d’autorité. Elle est coiffée d’un bonnet phrygien dont l’origine est phallique en tant que représentation occulte. Tous symboles qui, rassemblés sur une femme, sont une déclaration qui rapproche cette femme de la position usurpatrice d’Eve en Genèse 4 : 1.
2/ Quels personnages masculins trouve-t-on ? Deux personnages. Un des deux est porté par un lion (le lion est toujours ou symbole de Christ ou symbole de Satan. Ici il est évident que le lion n’est pas symbole de Christ mais bien de Satan). L’homme brandit une torche et représente donc l’avancée d’une lumière nouvelle, celle d’un nouvel ordre de choses (d’un nouvel ordre spirituel mondial ? la Révolution Française…). L’autre personnage masculin est représenté avec un marteau sur l’épaule. De la descendance de Caïn surgissent les forgerons, selon l’Ecriture Sainte. Ici donc l’homme est représentation caïnique par excellence.
3/ Les autres personnages sont féminins, porteurs d’autres symboles relevant de l’univers des N°1 (les principes). L’une des femmes porte le sceptre de la justice qui est habituellement dévolu à un roi mâle. Ces femmes sont accompagnées d’enfants eux-mêmes porteurs de symboles significatifs. Un des enfants porte une corne d’abondance, un des plus anciens symboles de fertilité rattaché au culte universel des déesses terre-mères. La femme à son côté est nue et ce n’est pas un simple choix esthétique du sculpteur. Cette nudité représente en fait l’état d’Eve dévêtue de la gloire d’avant la chute et dévêtue de la protection d’Adam, mais devenue objet de convoitise et par là même recherchée par l’instinct égoïste et obtenant le statut usurpé de déesse mère, d’où la présence à ses côtés de l’enfant porteur de la corne d’abondance. L’enfant est ici une image de Caïn. Le même Caïn offrant les fruits de la terre en offrande à l’Eternel (en fait à la femme-reine, sa mère).
La Reine du Ciel :
Jérémie 7 :17 à 24 : « Ne vois-tu pas ce qu’ils font dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem ? Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la Reine du Ciel, et pour faire des libations à d’autres dieux, afin de m’irriter. Est-ce moi qu’ils irritent ? dit l’Eternel ; n’est-ce pas eux-mêmes, à leur propre confusion ? C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, ma colère et ma fureur se répandent sur ce lieu, sur les hommes et sur les bêtes, sur les arbres des champs et sur les fruits de la terre ; elle brûlera, et ne s’éteindra point. Ainsi parle l’Eternel des armées, le D.ieu d’Israël : Ajoutez vos holocaustes vos sacrifices, et mangez-en la chair ! Car je n’ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, le jour où je les ai fait sortir du pays d’Egypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices. Mais voici l’ordre que je leur ai donné : Ecoutez ma voix, et je serai votre D.ieu, et vous serez mon peuple ; marchez dans toutes les voies que je vous prescris, afin que vous soyez heureux. Et ils n’ont point écouté, ils n’ont point prêté l’oreille ; ils ont suivi les conseils, les penchants de leur mauvais cœur, ils ont été en arrière et non en avant. »
Juda, après que D.ieu ait rejeté Israël (ce que l’on nomme les tribus perdues aujourd’hui) est tombé dans l’idolâtrie de la Reine du Ciel et d’autres dieux (l’un entraînant l’autre bien entendu) et D.ieu rejette ses sacrifices (verset 21 : « Ainsi parle l’Eternel des armées, le D.ieu d’Israël : Ajoutez vos holocaustes à vos sacrifices, et mangez-en la chair ! »). Voyons-nous le parallèle avec Caïn dont le sacrifice fut rejeté ?
Une parenthèse : de quelle nature est notre service, notre ministère, le sacrifice de nos vies face à l’Eternel ? N’est-il pas écrit de certains : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » ? (Matth. 7 : 21 à 23).
Lisons encore Apocalypse 17 et 18 où il est largement question du « mystère de la femme » (Apoc. 17 : 7) et d’une ville, Babylone. Rappel : Babylone et Babel ne firent qu’un et elle fut construite par et sous Nimrod qui construisit aussi Ninive.
Apoc. 17 : « Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes
vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement. Et l’ange me dit : Pourquoi t’étonnes-tu ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes. La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de la vie, s’étonneront en voyant la bête, parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra.
C’est ici l’intelligence qui a de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois ; cinq sont tombés, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. Et la bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’Il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec Lui les vaincront aussi. Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. Car D.ieu a mis dans leurs cœurs d’exécuter son dessein et d’exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu’à ce que les paroles de D.ieu soient accomplies. Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre ».
Apoc. 18 : «Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et D.ieu s’est souvenu de ses iniquités. Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses œuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil !