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VOUS AVEZ DIT PROPHETE ? de Haim Goel / Extrait N°31: C’est en raison de ces choses et de bien d’autres qu’en 2000 le Seigneur me commanda de sortir, épuisé, de France – Les besoins du prophète.

C’est en raison de ces choses et de bien d’autres qu’en 2000 le Seigneur me commanda de sortir, épuisé, de France.

Extrait d’une lettre de nouvelles de l’époque déjà citée plus haut :

« Dans une assemblée en France, une jeune femme arabe conduite par l’Esprit avait sollicité de me laver les pieds et en larmes elle m’avait demandé pardon :

¾ Votre ministère prophétique a été bafoué et rejeté dans ce pays ; pourtant D.ieu vous y avait envoyé pour y délivrer un message crucial. »

 

 

 

Les besoins du prophète

 

 

Être reçu, soulagé, aimé, honoré comme tout un chacun et d’autant plus qu’il est exposé souvent au pire s’il est vraiment prophète.

Est-ce un hasard s’il est écrit en Matthieu 10.40 à 42 :

« Celui qui Me reçoit vous reçoit, et celui qui Me reçoit, reçoit Celui qui M’a envoyé. Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste.

Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est Mon disciple, Je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. »

Ainsi fit cette chrétienne arabe citée plus haut, elle me donna le verre d’eau du réconfort avant que je quitte la France. Il existe en moi de toujours une secrète mais vive affection pour les Arabes, des cousins. Elle fut scellée ce jour-là encore plus. Que D.ieu bénisse éternellement cette femme inconnue et aimante.

L’exemple de la veuve de Sarepta en 1 Rois 17.10 à 16 est ici un modèle idéal :

« Il se leva, et il alla à Sarepta. Comme il arrivait à l’entrée de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois. Il l’appela, et dit : Va me chercher, je te prie, un peu d’eau dans un vase, afin que je boive.

Et elle alla en chercher. Il l’appela de nouveau, et dit : Apporte-moi, je te prie, un morceau de pain dans ta main.

Et elle répondit : L’Éternel, ton D.ieu, est vivant ! Je n’ai rien de cuit, je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils ; nous mangerons, après quoi nous mourrons. Élie lui dit : Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.

Car ainsi parle l’Éternel, le D.ieu d’Israël : La farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol.

Elle alla, et elle fit selon la parole d’Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Élie.

La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Éternel avait prononcée par Élie. »

Cette histoire est si belle qu’on la croirait presque sortie d’un conte, mais elle est réelle puisque rapportée dans nos bibles.

La jeune Arabe chrétienne qui demanda à me laver les pieds dans une église en France car, me disait-elle, « Votre ministère prophétique a été bafoué et rejeté dans ce pays ; pourtant D.ieu vous y avait envoyé pour y délivrer un message crucial », recevra une récompense de prophète. La récompense sera d’autant plus précieuse que ce genre d’attitude est bien rare.

Lisons encore 1 Rois 17.1 à 24

« Élie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad, dit à Achab : L’Éternel est vivant, le D.ieu d’Israël, dont je suis le serviteur ! Il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole.

Et la parole de l’Éternel fut adressée à Élie, en ces mots : Pars d’ici, dirige-toi vers l’orient, et cache-toi près du torrent de Kerith, qui est en face du Jourdain. Tu boiras de l’eau du torrent, et j’ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là.

Il partit et fit selon la parole de l’Éternel, et il alla s’établir près du torrent de Kerith, qui est en face du Jourdain.

Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir, et il buvait de l’eau du torrent. Mais au bout d’un certain temps le torrent fut à sec, car il n’était point tombé de pluie dans le pays.

Alors la parole de l’Éternel lui fut adressée en ces mots : Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir.

Il se leva, et il alla à Sarepta. Comme il arrivait à l’entrée de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois. Il l’appela, et dit : Va me chercher, je te prie, un peu d’eau dans un vase, afin que je boive. Et elle alla en chercher. Il l’appela de nouveau, et dit : Apporte-moi, je te prie, un morceau de pain dans ta main.

Et elle répondit : L’Éternel, ton D.ieu, est vivant ! Je n’ai rien de cuit, je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils ; nous mangerons, après quoi nous mourrons.

Élie lui dit : Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.

Car ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : La farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol.

Elle alla, et elle fit selon la parole d’Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Élie. La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Éternel avait prononcée par Élie.

Après ces choses, le fils de la femme, maîtresse de la maison, devint malade, et sa maladie fut si violente qu’il ne resta plus en lui de respiration.

Cette femme dit alors à Élie : Qu’y a-t-il entre moi et toi, homme de D.ieu ? Es-tu venu chez moi pour rappeler le souvenir de mon iniquité, et pour faire mourir mon fils ?

Il lui répondit : Donne-moi ton fils. Et il le prit du sein de la femme, le monta dans la chambre haute où il demeurait, et le coucha sur son lit. Puis il invoqua l’Éternel, et dit : Éternel, mon D.ieu, est-ce que Tu affligerais, au point de faire mourir son fils, même cette veuve chez qui j’ai été reçu comme un hôte ?

Et il s’étendit trois fois sur l’enfant, invoqua l’Éternel, et dit : Éternel, mon D.ieu, je T’en prie, que l’âme de cet enfant revienne au dedans de lui !

L’Éternel écouta la voix d’Élie, et l’âme de l’enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie.

Élie prit l’enfant, le descendit de la chambre haute dans la maison, et le donna à sa mère. Et Élie dit : Vois, ton fils est vivant.

Et la femme dit à Élie : Je reconnais maintenant que tu es un homme de D.ieu, et que la parole de l’Éternel dans ta bouche est vérité. »

Elie doit se cacher en prévision de sa rencontre et de sa préparation à la confrontation avec les 450 prophètes de Baal et Jézabel (voir chapitre 18).

C’est un temps que D.ieu met à part pour lui pour le préparer tout en le cachant. Les corbeaux qui le nourrissent sont à son service, lui sont soumis, ce sont des animaux impurs et c’est un signe donné à Elie de la victoire sur les prophètes de Baal. L’eau est ici un type du Saint-Esprit. Bref, tout un cadre et des circonstances qui parlèrent à l’esprit d’Elie en vue de sa confrontation à venir.

C’est auprès d’une veuve qu’il va trouver l’asile maximum avant sa confrontation. Et la veuve en aura une immense récompense. Nous pouvons voir ici une image de l’Église en ses membres les plus humbles, et qui sont souvent les plus efficaces soutiens des ministères, et les récompenses spirituelles somptueuses qui les accompagneront sur cette Terre et dans les cieux.

Heureux est le prophète qui rencontre ce genre d’asile sur sa route. Rare. Ayez toujours un verre d’eau à portée de main, et faites comme les Juifs qui attendent la venue d’Elie à chaque Pessa’h… avec une coupe de vin.

Un autre besoin essentiel du prophète, c’est une équipe de prière et soutiens fidèles. Un besoin souvent ignoré et délaissé. Voyez Yeshoua qui se prépare à accomplir le plus grand des actes prophétiques, le don de Sa vie et qui ne trouve personne pour veiller avec Lui à Gethsémané.

Cette solitude-là est parfois, souvent, celle du prophète, car ainsi fit-on au Seigneur, ainsi on vous fera. Voyez Jean le Baptiste dans sa solitude finale, Jean, prisonnier dans des conditions effroyables à Patmos pendant qu’il écrit l’Apocalypse. Et tant d’autres.

 

Join the discussion 4 Comments

  • Shoshana dit :

    Merci Haïm pour ce chapitre qui parle des besoins et particulièrement de la solitude du prophète. J’ai bien honte d’avoir oublié et négligé ces choses bien souvent. Mes prières t’accompagnent Haïm dans ton ministère de prophète.

  • Brigitte Pelletier dit :

    Bonjour Haim, j’aime les vrais messages, non falsifiés, non édulcorés, ce sont ceux-ci qui nourrissent mon être intérieur et ma foi.
    Dans le texte de Kehila Ecclesia n.22, vous parlez de l’église que Dieu prépare pour son retour.
    Je me demande sincèrement s’il trouvera des coeurs authentiques pour le Seigneur.
    Quand j’ai grandi dans la foi, il y avait dans l’assemblée des femmes qui avaient participé au réveil de Toronto, l’église Vineyard en 1994. Elles m’ont parfois, amenée à des conférences pour voir des gens de Béthel church en Californie. Je revenais de ces rencontres avec rien de plus à l’intérieur de moi. Aucune nourriture solide.
    J’ai appelé une de ces femmes hier pour voir s’il y avait un changement dans sa foi depuis le covid.
    Tout en parlant, je lui dis qu’il y a la chair en nous, ce n’est pas un temps pour être dans la précipitation etc. Elle devint agressive et me dit « arrête la sanctification, tu es une chrétienne avec une certaine maturité, tu dois affronter les ténèbres en face et tu arrêtes d’avoir peur du péché. Nous sommes les lumières dans ce monde. »
    Oui, la connaissance de Dieu va remplir la terre avant le retour du Seigneur.
    C’était comme s’il y avait un disque qui répétait les même choses, je ne sentais pas de paix, que le faire avec des paroles de motivations.
    Oui, je crois que l’église du Seigneur, préparée pour son retour se fait de plus en plus rare.
    Soyez grandement bénis dans le grand nom du Seigneur.

    • Haïm Goël dit :

      J’aime aussi ton courage car je devine que tu évolues dans un contexte assez difficile. Tiens bon, le Seigneur est un berger particulier dans ces cas là !
      Fais Sa joie et Il fera la tienne comme une rivière de jouvence. Quelque chose de l’ordre de « la vie éternelle » qui coule sur nous et en nous.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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