Le prix à payer
La trahison, la calomnie, les malédictions sur votre personne et celles exercées sur votre famille, la dépression, la maladie, la jalousie, Jézabel et son combat à mort avec les prophètes, les relais et alliances des Jézabel, devoir fuir le pays, l’esprit d’Achab en milieu pyramidal…
Mais au final, le prix de la course et, au travers d’un total dépouillement d’illusions et donc de relations illusoires, une sérénité spirituelle profonde et le cœur brisé… pour aimer. Ce qui correspond à ce moment où D.ieu parle à Elie à voix paisible après le vacarme des tribulations, de leurs menaces. Le cœur brisé et transformé pour aimer inconditionnellement, le cœur libre. L’œuvre la plus majestueuse et aboutie de D.ieu pour chacune de nos vies en route vers LUI !
J’ai dû résister à l’envie de décrire en ce livre toutes les occasions de persécution, et elles furent hélas ! mille fois hélas ! nombreuses en presque trente-six ans de ministère.
Mais quelques exemples seuls suffiront à faire comprendre que, si vous recevez un appel pour vivre pleinement une vie sacrifiée sur l’autel, vous devrez accepter l’idée que tout votre parcours sera accompagné de choses comme celles que vous allez lire.
Autant vous le dire, autant vous y préparer.
Pour ma part, ce n’était pas le cas, car personne ne m’avait prévenu de ces choses avant que je les vive.
Et cependant, elles firent partie du vécu de combien de nos aînés dans la foi, dont nous admirons les vies, les fruits, mais en ignorant leur vécu, parfois épouvantablement difficile, au travers duquel il leur fallut aller et tenir pour VAINCRE, en vivant l’amour le plus parfait pour les outils de leur persécution.
Ces persécutions firent partie de la vie de notre modèle parfait, Yeshoua, et de tous Ses disciples. Elles firent partie des vécus et du ministère des prophètes venus avant le Maître accomplir leur tâche sur la terre.
Le premier d’entre eux s’appelait Abel. Il fut tué ; certains furent sciés en deux, d’autres jetés au fond de puits, d’autres moqués, humiliés, trahis. La Chine d’aujourd’hui continue de les haïr ; le communisme d’hier en a tué combien ? L’islam les décapite et les massacre sous nos yeux « d’internetisés-dépendants », mais il existe pourtant une étrange pudeur dans le monde chrétien occidental sur les questions de la persécution.
Il m’est arrivé parfois de me demander où réside la persécution de certains ministères douillettement « à succès ». Il me semble en effet qu’un véritable engagement à suivre le Maître exposera automatiquement le disciple à des persécutions, et cela au prorata de l’authenticité d’un appel et des œuvres de combat que lui présentera le Seigneur.
Si évangéliser, si prophétiser comme prophète (non de coussinet ou de caractère efféminé comme on en rencontre), intercéder, et quoi que ce soit d’autre fait en obéissance au Seigneur ne coûte pas, et parfois très cher, alors il faut se poser des questions.
Vous me direz qu’en Occident il n’y a pas de persécutions et que dès lors… Laissez-moi vous dire ceci : on n’y trouve peut-être pas la persécution vécue violemment ailleurs, mais il existe la garantie d’une persécution venue des rangs de l’Église elle-même pour n’importe lequel d’entre nous qui avance VRAI et donc « prêt à tout », avec et face à D.ieu et face aux hommes.
Je vais donc vous livrer un premier témoignage qui vous fera découvrir qu’une ou des personnes, qui virent cependant la gloire de D.ieu, sont à même de se retourner contre D.ieu et contre vous. En effet, si l’enthousiasme extérieur, et donc de façade, vous permet de croire en leur fidélité, l’épreuve du feu de l’action hautement commandée par D.ieu les révèle parfois bien différents.
Notre Occident « chrétien » regorge hélas ! de ce genre de « disciples ». Mon but ici n’est ni de me plaindre ni de juger, mais d’exhorter chacun à se questionner sur sa véritable consécration car elle sera un jour ou l’autre vérifiée…
Le témoignage que j’aimerais rappeler ici a été donné en détails pages 81 à 83. Il s’agit de cette évangélisation puissante issue d’un temps de jeûne d’Esther, d’un appel au jugement reçu en priant et d’un tremblement de terre en Belgique.
C’est ici que ce qui surgit ensuite fut un des plus spectaculaires épisodes de trahison honteuse et sans vergogne d’une de ses « fidèles participantes ». J’en ai parlé plus haut sous l’angle de l’agissement de l’esprit de Jézabel
Voici donc une de nos premières actions avec un surnaturel fort, en équipe entièrement dirigée par D.ieu, et dont la réalisation nous mit sur la piste de bien d’autres qui suivront durant les années qui vinrent ensuite. Il me faut juste noter que dans les trois années précédentes nous menâmes mon épouse et moi, en simple duo soutenu par une assemblée à Stavelot, assemblée que nous avions contribué à établir avec un pasteur, un premier training missionnaire dans une région ardennaise.
Cette région n’avait jamais entendu l’Évangile, hormis un catholicisme noir en couche pelliculaire sur un monde spirituel ancestral fait d’occultisme multiséculaire pas du tout pelliculaire quant à lui.
Conversions en milieu rural et de sorcellerie, émissions radio miraculeusement rendues possibles, opposition religieuse locale et de la part des jésuites, menaces d’un prêtre catholique, intervention de jésuites, perte d’emploi, etc.
À Malmédy, ville de ce que l’on nomme les « cantons rédimés » (le pendant de l’Alsace pour la France), c’est-à-dire saisis à l’Allemagne après la guerre de 39/45, le fait d’avoir édité un journal appelé Lève-toi dans lequel était dénoncée la sympathie de clergés catholique et protestant avec le système nazi en 39/45 et au sein duquel nous creusions déjà la veine des racines juives de notre foi, une hostilité clairement antisémite était ressentie et sourdement exprimée à mon encontre. Ces éléments ne sont rapportés que parce qu’ils participèrent comme éléments contextuels pour la trahison d’une sœur que nous pensions fidèle entre tous.
Pour faire court ensuite :
Nous reçûmes un appel pour établir un Centre dans les Alpes françaises et y évangéliser.
Durant une année, l’assemblée sise sur les hauteurs de Malmédy chercha en vain un pasteur pour me remplacer, et nous développâmes le contact avec un apôtre suisse. En effet, je manifestais à cette époque un ministère d’évangéliste et j’étais déjà préoccupé de vivre la structure biblique du corps.
L’apôtre ne trouva pas le temps de prendre le relais et de s’occuper vraiment de l’église, et je devais, sur appel de D.ieu reconnu par tous dans notre assemblée belge, me fixer en France, dans les Alpes.
Il fut donc choisi par tous en accord de dissoudre la structure administrative de l’église et que chaque membre rejoigne une assemblée de la région.
Nous assumâmes la dissolution et je dus, seul avec un autre frère en France, à parts égales, prendre en charge les 100 000 francs belges de factures de l’œuvre qui restaient à payer à l’époque, les chrétiens de l’assemblée dissoute en Belgique s’y refusant.
Nous constatâmes aussi par la suite que « la personne par laquelle le scandale arrive », selon Luc 17.1 à 4, s’empara froidement d’un salon entier appartenant à l’association au moment de sa dissolution.
Luc 17.1 à 4 : « Jésus dit à ses disciples : Il est impossible qu’il n’arrive pas des scandales ; mais malheur à celui par qui ils arrivent ! Il vaudrait mieux pour lui qu’on mette à son cou une pierre de moulin et qu’on le mette dans la mer, que s’il scandalisait un de ces petits. Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le ; et s’il se repent, pardonne-lui. Et s’il a péché contre toi sept fois dans un jour, et que sept fois il revienne à toi, disant : Je me repens, tu lui pardonneras ».
C’est cette personne, que nous tenterons de reprendre, en vain, car nous hurlant dessus au téléphone, et de ramener à Christ (car elle apostasia lourdement), qui va nous occasionner un tort qui perdurera jusqu’à ce jour par les « faveurs » d’internet.
Arrivée dans les Alpes. Là aussi, je fais court et saute plusieurs étapes significatives. En déplacement en France et invité à prêcher en Belgique, il me fut néanmoins signalé qu’un abominable brûlot circulait contre moi.
En cause, une déposition d’une des plus ardentes sœurs de notre ancienne assemblée, avec laquelle nous vécûmes la formidable effusion de l’Esprit qui nous conduisit à vivre ce que vous avez lu plus haut en Belgique. (Je vous invite aussi à aller découvrir une autre aventure formidable de la foi, vécue ensemble avec cette ardente chrétienne d’apparence, devenue meurtrière ensuite en Belgique, dans mon livre Keh. 1 à partir de la page 203, une formidable expédition en terre d’islam.)
Une déposition abominablement mensongère, disais-je plus haut, devant une commission parlementaire anti sectes belge (les preuves qu’il s’agit de mensonges grossiers existent bel et bien, elles sont en notre possession). Nous apprîmes par contact en Belgique que cette femme avait abandonné la foi et vivait désormais en concubinage avec un païen.
Son intention était de renforcer en fait une position en vue de récupérer un don effectué deux ans auparavant de manière tout à fait volontaire et, selon elle, inspirée par D.ieu (déclaration devant témoins) pour l’achat d’une nouvelle voiture dont j’avais effectivement eu le besoin. Je n’avais à l’époque jamais évoqué ce besoin devant l’église locale et ce don qui fut annoncé avec remerciements publics ne fit l’objet d’aucun problème durant deux ans jusqu’à ce que cette femme abandonne la foi.
Jusqu’à ce jour, nous restons perplexes, car rien ne semblait annoncer ce retour vers le monde et encore moins une telle perversité qui la pousserait à mentir effrontément devant une commission sénatoriale belge. Car toute sa déposition n’est que mensonges effrontés. J’ai pensé un instant reproduire cette déposition « qu’on » s’est empressé de fournir pour publication internet au site du réseau Voltaire. Mais j’y ai renoncé car ce ne sont que souillures, et elles n’ont finalement pas de place dans ce livre. Jusqu’à ce jour vous pouvez lire cela, « si le cœur vous en dit » en allant sur internet. Vous pouvez aussi y lire notre réponse.
Leçon : peut-on s’imaginer ce que représente une telle persécution lorsqu’on sait que cet ignoble brûlot de mensonges a été lu par des centaines, des milliers de personnes, et sans doute plus, durant toutes ces années écoulées ? Il est certain que cela a contribué à me conduire un jour en France, avec d’autres choses, à la dépression que j’ai choisi alors de traverser sans médicaments (« ensuquage » garanti, sinon), service oblige et présence à mon épouse et mes quatre jeunes fils aussi, à l’époque.
La chose fut d’autant plus cruelle que les serviteurs belges, qui me connaissaient suffisamment (ils étaient des amis) pour savoir que cela ne pouvait en rien me correspondre, n’ont pas bougé le petit doigt pour seulement me questionner… Quant à me défendre ?!? Ah, la démission égoïste des hommes face à Jézabel « qui fait peur » …
Ce brûlot « internetisé » fut aussi, on s’en doute hélas, utilisé par bien des médiocres, des vils par la suite. Ce genre de médiocres qui jamais n’oseraient vous parler en face mais se plaisent à traquer ce qu’ils n’ont jamais su faire pour eux-mêmes.