Jézabel peut se retrouver chez vos amis, vos parents, vos proches, vos collègues, votre supérieur hiérarchique. (Note de H. Goël : Achab aussi, bien entendu.)
Souvent ces personnes investies par l’esprit de Jézabel (Note de H. Goël : et/ou d’Achab) auront pour but de vous détruire si vous êtes enfants de D.ieu, car Jézabel (et/ou Achab) vous hait et veut votre mort.
(Note de H. Goël : Ce fut hélas ! vérifié à nos dépens en Belgique au départ de mon jeune ministère, et plusieurs fois ensuite, activé par Jézabel et/ou Achab. Ayant « pris de la bouteille » et plaies et bosses, avec le temps, nous avons compris comment débusquer, résister et protéger, si pas nos réputations, du moins l’œuvre que le Seigneur nous a confiée.)
Elle se servira de toutes les personnes de votre entourage pour arriver à ses fins, et elle sera sans pitié. Bien souvent vous remarquerez qu’il vous sera impossible de faire la paix avec ces personnes même si vous vous y essayez car ce n’est pas l’objectif de Jézabel. Si vous êtes enfant de D.ieu, elle peut utiliser ceux qui font partie du ministère de D.ieu, et vous faire rejeter de l’Église.
(Note de H. Goël : Vérifié d’expérience, car peu de courage chez tant d’hommes et femmes, de serviteurs eux-mêmes. Acquiescer lâchement est plus facile qu’éprouver les rumeurs, par exemple, bibliquement et sagement, car il y a alors risque de se faire un ennemi de bien des Jézabel et/ou Achab.)
Si vous êtes un serviteur de D.ieu, un témoin, un apôtre, (Note de H. Goël : Les ministères vrais, donc de courage, sont évidemment visés en priorité, pas les faux apôtres et prophètes ou évangélistes, pasteurs et docteurs…), les personnes qui vous connaissent se retourneront contre vous pour vous détruire et détruire votre travail spirituel ou votre ministère. (Note de H. Goël : Vérifié douloureusement !)
L’objectif de Jézabel étant de vous détruire. L’esprit de Jézabel est en contradiction avec l’Esprit de D.ieu, c’est pourquoi elle provoquera la contradiction et l’opposition dans votre vie. Elle utilisera une rage implacable, faisant tout pour détruire votre crédibilité, vous faisant passer pour un menteur, une mauvaise personne, un faux prophète, car c’est elle la fausse prophétesse et elle est (avec Achab) l’ennemie des prophètes de D.ieu. (Note de H. Goël : Vérifié d’abondance !)
Les gens qui sont manipulés par l’esprit de Jézabel (et/ou d’Achab) ne se rendent pas compte, ou s’ils se rendent compte que leurs actes sont mauvais et destructeurs en actes et en paroles, ils nieront l’évidence, car Jézabel et Achab ne reconnaissent jamais leurs torts.
« Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. » (Ep. 6.10 à 13).
La repentance et l’humilité sont les armes contre Jézabel, et par-dessus tout l’Esprit saint.
(Note de H. Goël : à mon avis la formation du caractère du prophète authentique et des hommes et femmes authentiquement bibliques – voir EHAD ET BDP – est sans doute l’arme essentielle créant une coque solide pour le vrai Saint-Esprit.)
L’esprit de Jézabel-Achab est comme grand nombre d’esprits qui habitent les plans de notre nature inférieure, il est géré par les émotions. Les démons et ce type d’esprits utilisent les faiblesses morales et s’en nourrissent, ainsi que les faiblesses psychologiques, les blessures affectives.
Rejetez-la, refusez-la, Jézabel !
(Note de H. Goël : Rejetez-le, refusez-le, Achab !)
Demandez à recevoir l’Esprit saint, et dites que vous aimez Jésus-Christ. Repentez-vous devant D.ieu du mal que vous avez pu faire sous son (leur) emprise. Mais attendez-vous à ce qu’elle se retourne contre vous en utilisant vos proches, vos amis, pour se venger de vous.
(Note de H. Goël : VÉRIFIÉ, ceux qui se laissent mettre sous l’emprise de Jézabel et/ou d’Achab doivent s’attendre à des représailles sévères. Le savoir et s’y préparer ; on récolte ce que l’on sème… et le diable est un maître cruel.)
Elle peut même exercer une influence démoniaque sur votre animal domestique favori qui deviendra méchant, contre vous sans aucune raison (sorcellerie, malédiction). J’ai pu observer également ce type d’agissement de sa part. Il faut donc la connaître pour pouvoir s’en protéger et l’éradiquer avec la puissance et l’aide de D.ieu.
L’humilité, la repentance et la charité sont des armes puissantes contre Jézabel et contre tous les démons. »
Note finale de H. Goël :
1/ Pour échapper à la possible emprise de Jézabel ou d’Achab et discerner aussi ce qui est possiblement un dépôt Jézabel ou Achab en moi (il y a de cela en chacun, à des degrés divers, mais cela peut être détecté et rejeté. C’est donc très individuel), il faut s’instruire, car :
« Mon peuple est détruit car il lui manque la connaissance ». (Osée 4.6).
Je conseille vivement à chacun de lire nos livres qui touchent TOUS, en l’une ou l’autre manière, à ces sujets, y compris le livre INSÉPARABLES et certains livres d’Elishéva Goël. Voyez la liste en fin de ce livre s’il vous plaît.
2/ Pour les hommes, cherchez dans votre famille des modèles d’hommes vrais, non machos, sobres et courageux. Il en existe. Attention, votre père est-il démissionnaire, soumis à la femme ? Pour ma part, le souvenir souvent médité de deux hommes dans ma parenté, hommes particulièrement remarquables en tant qu’hommes, m’a profondément servi de standard, de repère. Si vous êtes décidés à accepter un appel (D.ieu a un appel ou un service pour tous, homme ou femme), priez afin que D.ieu mette sur votre route un serviteur/modèle qui soit tout sauf un Achab.
Paul a dit « Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. » (Philippiens 3.17) et Paul savait pourquoi il parlait ainsi. IL ÉTAIT HOMME.
Avant de connaître Yeshoua, son zèle était viril ; après l’avoir connu, son zèle, devenu différent, était toujours viril. Un certain christianisme historique nous a laissé très insidieusement les stigmates mentaux d’un Jésus « lénifiant ». Beaucoup d’entre nous vivons une relation à Yeshoua assez semblable à celle d’enfants éternellement dépendants des douceurs d’une mère « éternelle » avec ses succédanés : gloire facile, argent facile, succès facile, admiration facile des foules, etc.
D.ieu, dont la manifestation me fit peur lorsque j’ouvris pour la première fois une bible dans l’Évangile de Jean que je et vis se lever devant moi une colonne de lumière, est saint et amour. Cela se passait un an avant le jour de mon salut, car, sur le champ, je réalisai le D.ieu d’amour, certes, mais entremêlé de façon absolue au D.ieu saint et FORT, GRAND, PUISSANT, et donc aussi sévère et juste, le D.ieu qui créa le monde. Et c’est la présence de ce D.ieu d’amour et de sainteté que je perçus instantanément dans cette colonne de lumière se dressant sur une bible ouverte. Rien de lénifiant mais quelque chose de fort, de viril. Et au fond, c’est ce que je cherchais à connaître, vivre, expérimenter.
Voyez-vous, je crois que Paul, Pierre et les autres étaient habités de la même « rage » de connaître D.ieu tel qu’Il est et tel qu’Il est capable d’être et non ce que nous voudrions qu’Il soit, au rabais, pourvoyeur pour nos caprices d’enfants éternels… Et la question qui s’impose ici est évidemment : de quoi et comment avons-nous soif : d’accueillir un D.ieu fort et saint, viril, ou un Père Noël à joujoux ?
Je n’ai pas été déçu. Le premier pasteur que D.ieu mit vraiment sur ma route était sévère, exigeant mais, en obéissance à D.ieu, il n’usa jamais de facilité à mon égard, et c’est bien pourquoi je me sentais aussi aimé, de D.ieu et de lui. Je n’oublierai jamais le temps que D.ieu me fit passer à ses côtés, même si l’homme avait ses défauts.
J’ai connu un homme qui se disait chrétien et frère et qui avait toujours à la bouche les mots suivants : « Tout va bien », alors qu’en réalité il jouait sans cesse une comédie pour le faire croire. Mais dans les coulisses de sa vie, c’était vraiment autre chose. Et quand nous avons découvert l’ampleur de cette tricherie…
Recherchons d’abord et avant tout ce qui est VRAI, et ce qui est vrai peut être utilisé momentanément par D.ieu de façon fort désagréable.
Jeune ministère, j’invitai en Belgique le cher Richard Wurmbrandt, héros, au sens physique autant que moral et spirituel, et qui avait vécu les choses les plus abominables dans les prisons communistes roumaines durant 14 ans. Au nom du Jésus lénifiant et de l’éternel amour-amour dont il faut faire preuve bien souvent de manière à être religieusement correct, on se serait attendu à tout sauf à ce qui m’attendait.
Durant une semaine, Wurmbrandt fut loin d’être tendre avec moi, et cela était voulu de D.ieu et volontaire dans le chef de Wurmbrandt. Cet homme savait ce que signifie l’intimité avec l’Esprit et savait obéir. Bien que vraiment interloqué, je me soumis. C’était le test. Au terme de la semaine, Wurmbrandt, devant tous avec lesquels il avait été dissert, délicieux, sauf avec moi, me posa une seule question :
¾ Vous a-t-on déjà établi pasteur ?
J’avais été reconnu jeune évangéliste mais pas pasteur. Je lui répondis donc simplement par :
¾ Non ! avec calme et respect car, malgré la dure semaine, Wurmbrandt m’inspirait un grand respect.
¾ C’est dommage, il le faudrait car vous en valez la peine ! me répondit-il, à l’étonnement général, car tous avaient vu son attitude peu amène durant la semaine pour moi qui étais cependant le frère invitant et organisateur de sa tournée sur place.
Wurmbrandt, qui savait écouter D.ieu dans les profondeurs d’une âme maîtrisée, avait suivi le plan de D.ieu, car D.ieu voulait éprouver mon caractère et mon appel. Je n’eus qu’un regret, ne pas m’être mis à genoux et demander sa bénédiction de père juif et de serviteur juif. Je n’y ai pensé que plus tard.
J’encourage aussi les hommes à rechercher à vivre ce que je nomme La Formation en marchant. Je pratique cela depuis des années avec les disciples que D.ieu me donne à former. Qu’est-ce que c’est ? C’est la formation de disciples qu’Elie utilisa en faveur d’Élisée, que Yeshoua utilisa avec ses disciples, que Paul et tous les apôtres utilisèrent ensuite. Elle implique des temps d’enseignement, des temps d’observation et de test de votre personne afin de débusquer vos profondeurs caractérielles pour y amener, selon : corrections et/ou encouragements. Elle implique aussi, sous la direction de l’Esprit, de vous mettre en situation, en vue de voir surgir votre appel.
Bien entendu, cette Formation en marchant impliquera des voyages en commun, le ministère, l’aîné, et vous en tant que disciple. Je l’ai vécu avec plusieurs jeunes et il y a eu ou de bons fruits ou des échecs, car le succès de la méthode dépend de vous en premier, de votre soif, de votre détermination.
J’encourage donc hommes et femmes à rechercher un aîné capable de jouer ce rôle exigeant de formateur tel que je l’ai juste esquissé ici.
Cher Haïm,
Merci pour cet extrait de ton livre « Vous avez dit prophète ? ». Dans ce passage, tu écris au sujet des serviteurs virils, et même sévères lorsqu’il le faut. Je bénis le Seigneur car, je n’ai jamais vu autant l’Amour de D.ieu, et d’un serviteur, que lorsqu’il m’a été dit la vérité, même lorsque cela a dû être sévère. Par contre, j’ai eu l’occasion de voir plusieurs serviteurs qui acceptaient tout, excusaient tout, ne disaient rien lorsque quelque chose se révélait chez une personne. Lorsque je considère ces serviteurs avec le recul (ceux qui ne disaient rien alors qu’ils le devaient), je me rends compte que le sentiment profond que j’ai ressenti au fond de moi était de la méfiance, car je sentais que ce qui se passait était « injustice ». Mais lorsque l’on m’a repris (ce que tu as malheureusement dû faire souvent, car mes comportements étaient plus que mauvais), ce que j’ai ressenti en moi était un profond respect, car je savais que ce qui m’était dit était juste et vrai, et que je méritais ces réprimandes.
Je ne suis pas fier que D.ieu ait dû me reprendre autant, mais je bénis D.ieu pour Son Amour au travers de vous, Ses serviteurs.
Merci pour cet extrait,
A bientôt,
Samuel
Bonjour Haïm,
Au début du livre il est question de dénomination : baptistes, pentecôtistes, apostoliques, congrégationalistes, salutistes, luthériens et quakers. Peut tu m’expliquer quel sont les différences et leurs particularité ?
Merci d’avance.