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Zemmour diabolisé pour oser dire ce que pense une majorité de français. Malgré les interventions contre lui le CSA ne peut pas le censurer…

By 20 décembre 2014Lève-toi !


Zemmour diabolisé pour oser dire ce que pense une majorité de français. Malgré les interventions contre lui le CSA ne peut pas le censurer…

En France pays censé être celui des droits de l’homme et des libertés, la « police de la pensée » est certainement la plus liberticide d’Europe. Dire tout haut ce qu’une grande majorité de français pensent c’est se mettre à dos toute l’intelligentsia, mais aussi les censeurs de la profession de journaliste. Seule « la pensée unique » multiculuraliste et électoraliste a le droit d’exister.

Eric Zemmour, auteur d’un livre qui fait sensation actuellement best seller « Le suicide français« , est en train d’en faire les frais… Même si ce que dit Zemmour peut-être débattu, contesté, voire combattu par ses adversaires, doit-il être censuré et mis au ban des journalistes pour oser se faire l’écho d’une pensée largement répandue en France ?

Diabolisation et désinformation : France Info n’hésite pas à titrer « Quand Eric Zemmour imagine la déportation de musulmans« , phrase que Zemmour n’a jamais ni écrite ni prononcée…

Pourquoi le CSA ne peut pas censurer Eric Zemmour

Les plaintes n’ont pas fini de pleuvoir. Plusieurs associations de défense des minorités comme le CRAN (Le Conseil représentatif des associations noires), la Licra ou encore l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont annoncé vouloir trainer Eric Zemmour devant les tribunaux pour “incitation à la haine raciale“. 

Pourtant le Conseil supérieur de l’audiovisuel a déclaré n’avoir aucun moyen d’interdire, a priori, les interventions d’Eric Zemmour dans les médias. Depuis quelques jours, les journalistes commencent toutefois à pousser leurs rédactions à le censurer.

En cause : les propos qu’a tenus le polémiste dans une interview accordée au journal italien Corriere della Sera le 31 octobre dernier. Il y affirmait notamment que “cette situation d’un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile.”

Les associations ont beau porter plainte devant la justice, une autre question demeure : peut-on interdire à Eric Zemmour de passer à l’antenne ? L’auteur du Suicide français fait en effet régulièrement la tournée des plateaux de télévisions et des matinales depuis la sortie de son essai, qui s’est vendu en moins de 3 mois à plus de 150 000 exemplaires selon une étude Tite Live/Edistat. Il est également éditorialiste sur RTL, iTélé et Paris Première.

“Faire cesser la diffusion de la haine”

Fouad Bahri, le rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire Zaman Francea publié jeudi 18 décembre une lettre ouverte au président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en appelant à la censure d’Eric Zemmour, car celui-ci ne respecterait pas “la dignité de la personne humaine” dans ses propos.

Dominique Sopo, président de l’association SOS Homophobie, s’est également fendu d’une tribune sur le Huffington Post pour “faire cesser la diffusion de la haine de Eric Zemmour” dans les médias.

Le CSA a pourtant les pieds et poings liés. Il l’a expliqué dans une lettre ouverte publiée ce vendredi 19 décembre en réponse à Dominique Sopo, rappelant que les chaînes et radios françaises étaient libres “de traiter les sujets ou d’inviter les personnalités de leur choix“.

En revanche, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a précisé qu’il veillerait à ce que les programmes concernés “ne contiennent aucune incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité.” Tout l’enjeu autour de la limite des pouvoirs du CSA réside dans cette contrainte temporelle : le conseil peut contrôler ce qu’il s’est dit, a posteriori, mais ne peut pas interdire qu’une personne s’exprime, alors qu’on ne sait pas encore ce qu’elle va dire.

Les journalistes vent debout contre Eric Zemmour

Il n’empêche qu’au sein des médias qui emploient Eric Zemmour, on commence à remettre en question sa présence sur les ondes. Interrogée par le monde.fr, Anne Le Hénaff, présidente de la société des rédactions de RTL, l’explique :

“Nous avons déjà protesté plusieurs fois auprès de la direction mais nous n’avions jamais communiqué à l’extérieur. Cette fois-ci, on a senti quelque chose monter dans la rédaction. Cela a été la goutte d’eau…”

Du côté de la chaîne iTélé, des mesures ont déjà été prises. La directionvient de déprogrammer le numéro de Ça se dispute, l’émission dans laquelle débat Eric Zemmour depuis 2003, qui devait être diffusé ce vendredi 19 décembre. À la place, Eric Zemmour sera interrogé par le présentateur Olivier Galzi sur la controverse en cours. Toujours d’après Ozap, l’émission spéciale de Ça se dispute qui devait avoir lieu à la fin de l’année a été, quant à elle, complètement supprimée.

S’il n’y a pas d’obligation légale à interdire Eric Zemmour de plateau, les médias songent ainsi quand même à se prémunir contre de futurs dérapages. Une chose est sûre : le polémiste n’est plus considéré comme “journaliste” à temps plein au sein des rédactions. Le président de RTL Radio l’a rappelé sur le plateau de Médias Le Mag en novembre dernier, décrivant Eric Zemmour comme un “intellectuel”, qui n’est “sûrement pas un homme politique, de moins en moins un journaliste.” Journaliste ou intellectuel, le polémiste ramène en tout cas toujours autant d’audience aux médias qui l’accueillent. L’habit ne fait pas l’audience.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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