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Le Nouveau Testament et les Evangiles sont-ils des documents fiables ?

By 22 janvier 2019janvier 24th, 2019Le mot du jour

Le Nouveau Testament et les Evangiles sont-ils des documents fiables ? A ECOUTER SANS ATTENDRE…

https://youtu.be/kezIsM4nnOs

Lorsqu’on aborde les récits et les lettres qui constituent le Nouveau Testament, les pires suspicions sont à coup sûr exprimées à l’encontre de leurs auteurs, ainsi que de la transmission de ces écrits incroyables jusqu’à nous. On affirme que, soit ces textes sont de pures inventions, rédigés au cours des siècles par des écclésiastiques ou des manipulateurs – soit les vrais récits d’origine ont été rassemblés, modifiés et enjolivés par d’innombrables ajouts légendaires.
En face de ces accusations, répétées ad nauséam par les contradicteurs du christianisme, se dresse pourtant une liste de faits solides, étayés par de vrais documents, et analysés par de vrais spécialistes.
Mais encore faut-il prendre la peine de les examiner.

 

1

Des textes originaux jusqu’à nous

 

S’il est exact que nous appuyons principalement nos traductions sur 2 codex datés du milieu du 4ème siècle, le Vaticanus et le Sinaïticus (1) , il faut cependant comparer ce laps de temps entre originaux et copies, avec celui des autres écrits de l’antiquité. Il en ressort une première supériorité incontestable du texte du Nouveau Testament sur tous les autres écrits antiques

2

5000 manuscrits grecs – plus de 24000 manuscrits toutes langues confondues !

Malgré les féroces persécutions romaines (2) et leurs tentatives d’éliminer toute trace de la foi chrétienne, il a subsisté d’innombrables manuscrits des Evangiles et du Nouveau Testament. La compétition entre le texte du Nouveau Testament et n’importe quel autre texte se solde par une victoire écrasante et définitive. Il n’existe aucun autre texte dont le nombre de manuscrits approche, même de loin, celui de cet écrit absolument unique. Même les plus grands, comme L’Iliade ou les écrits de Sophocle, sont laissés sur place ! Il en résulte que cette profusion de manuscrits a constitué un rempart infranchissable contre toute tentative de fraude, de corruption du texte, ou d’ajouts légendaires tardifs. Qu’on se le dise !

3

La question cruciale de la date de rédaction

Bien que nos grands médias aiment à présenter le Nouveau Testament comme un ramassis de textes inventés, modifiés, truffés de légendes, impossibles à démêler d’éventuels événements réels, la réalité est toute autre.
Les témoignages écrits, les documents d’époque, attestés et datés par de vrais spécialistes – papyrologues, épigraphistes, linguistes et autres historiens – attestent unanimement de l’extrême proximité des écrits avec les événements qu’ils relatent. C’est le cas d’un écrit de Marcion, un hérétique qui a laissé plusieurs écrits et nous apporte un indice solide sur la date réelle de rédaction du Nouveau Testament

4

Polycarpe, un disciple de la première heure, nous met les points sur les i

L’historicité de Polycarpe n’est remise en question par personne. Ce personnage impressionnant (3) a été une figure de poids du christianisme primitif. Il n’était rien de moins que disciple et ami de l’apôtre Jean, un des 12 qui ont cotoyé Jésus tout au long de son ministère. Son témoignage est donc de la plus haute importance ! Cet homme remarquable a dépensé toute sa vie au service de la propagation de l’Evangile. Puis il a achevé sa course comme martyr, refusant de renier Jésus et refusant de nier ce qu’il savait être absolument véridique. Il a préféré la mort.
Non seulement il a été un témoin pendant des décennies auprès de ses contemporains, mais il nous a laissé plusieurs écrits qui prouvent que les évangiles et tous les livres du Nouveau Testament étaient déjà en circulation de son vivant ! Ses écrits apportent des éléments irréfutables sur la période de rédaction des Evangiles et du Nouveau Testament.
Son témoignage, jusqu’au martyr, est une répétition de ce que d’autres avant lui avaient répondu à ceux qui voulaient les faire taire ” Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu” (Actes 4: 20). Evidemment.

5

Clément de Rome est une autre figure de premier plan de la toute nouvelle église

Il était ami et disciple du grand apôtre Pierre. Un autre témoignage de grande valeur ! Une de ses lettres, datée de 96, permet de situer la rédaction des Evangiles encore bien plus tôt.

6

36 000 extraits et citations éparpillés partout !

Même si on avait perdu le texte du Nouveau Testament, on pourrait quasiment le reconstituer uniquement à l’aide des milliers de citations retrouvées dans des milliers de lettres, de commentaires et d’études qui circulaient parmi les premiers chrétiens. Un texte tellement lu, recopié, commenté – et disséminé – qu’il en est devenu indestructible – en dépit des tentatives d’éradication qu’il a subies.

7

P52, témoin minuscule d’un grand texte

Ces quelques lettres sur un fragment de quelques centimètres carrés retrouvé en Egypte apportent une indication supplémentaire sur la période de rédaction de l’Evangile de Jean. Il confirme que cet évangile, écrit le dernier peu avant la fin du premier siècle était effectivement en circulation très peu de temps (4) après sa rédaction.

Il existe d’autres fragments, dont certains, encore plus anciens, ont déclenché d’intenses contestations, provenant des rangs de ceux qui n’arrivent pas à admettre l’historicité réelle des récits du Nouveau Testament. (5)

Notes et Références

1. Version numérique du codex Sinaïticus
2. Les persécutions romaines sous Dioclétien persécution
3. Polycarpe dans patristique.org Polycarpe de Smyrne – Ce site comporte de nombreux textes des pères apostoliques (qui ont immédiatement succédé aux apôtres) et des pères de l’église (toutefois moins intéressants au niveau apologétique parce que plus tardifs) – Des ressources précieuses les Pères
4. Le manuscrit P52 sur Wikipedia manuscrit P52

5. Voir également la découverte récente d’un fragment de l’Evangile de Marc, très ancien, retrouvé dans une momie égyptienne fragment de l’évangile dans une momie
Un autre article montrant la polémique qui a fait rage autour d’un autre fragment de l’Evangile de Marc, retrouvé à Qumran, et daté d’avant 70 ! Une bombe archéologique qui a soulevé un flot de critiques acerbes Les fragments 7Q4 et 7Q5

Quoi qu’il en soit les évidences non contestées sont largement suffisantes pour attester la proximité entre le moment de la rédaction du texte et les événements qu’il rapporte.

—- 21 Mars 2016 —-

sur Youtube  > Le Nouveau Testament et les Evangiles sont-ils des documents fiables ?

Archéologie Histoire – Vidéo – 6 min 20
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