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La fulgurante avancée de Tsahal dans Gaza n’a aucune équivalence dans l’histoire militaire moderne.

By 6 février 2024Lève-toi !
PUBLIÉ PAR GAIA – DREUZ LE 6 FÉVRIER 2024

Vous l’avez peut-être manqué au milieu du défaitisme des médias, mais Israël est en train de gagner sa guerre à Gaza. Les pertes du Hamas s’accumulent et le soutien à l’effort de guerre israélien a perduré dans le monde entier plus longtemps que ne l’espérait le Hamas.

La guerre est loin d’être terminée, mais le bastion méridional du Hamas, Khan Younis, est en train de tomber. Les civils sont sortis en masse et les forces restantes du Hamas dans l’ouest de la ville sont encerclées. Elles sont confrontées à une avancée israélienne de tous les côtés, et Israël combat désormais sous terre avec force.

Les restrictions de l’administration Biden et la prudence israélienne ont ralenti la guerre, mais considérez que la bataille de Mossoul contre ISIS en 2016-17 a duré neuf mois. “Mossoul“, écrit John Spencer, responsable des études sur la guerre urbaine au Modern War Institute de West Point, “était une bataille, dans une ville, contre 3 à 5 000 militants avec des défenses limitées. Israël mène de multiples batailles dans 7 villes contre 30 000 militants avec des villes souterraines de qualité militaire construites sous des zones civiles.”

Israël a besoin de temps pour remporter la victoire, et le Hamas compte sur les puissances occidentales pour lui refuser ce temps. La guerre de Gaza de 2009 s’est achevée au bout de trois semaines, celle de 2014 au bout de six semaines. La “stratégie CNN” consistant à utiliser des boucliers humains pour gagner la sympathie des médias a fonctionné à chaque fois pour le Hamas.

Jusqu’à présent, ce n’est pas le cas cette fois-ci. Le 7 octobre a été trop brutal. Cette guerre dure depuis 120 jours et les États-Unis et l’Europe refusent d’appeler à un cessez-le-feu.

Israël affirme avoir tué, mis hors d’état de nuire ou arrêté quelque 20 000 des 30 000 hommes du Hamas et démantelé 17 des 24 bataillons de combat du Hamas à Gaza. Ces pertes ont empêché le Hamas d’organiser des manœuvres militaires et ont calmé ses tirs de roquettes, qui ont diminué de plus de 95 % par rapport aux premiers jours de la guerre.

Israël a libéré 110 otages, mais ses dirigeants subissent des pressions à l’intérieur du pays alors que 132 d’entre eux sont toujours en captivité. L’administration Biden utilise cette pression intérieure comme levier diplomatique pour promouvoir un accord sur les otages et une longue pause dans la guerre qu’elle espère voir se transformer en cessez-le-feu. Peu importe que le fait de laisser le Hamas contrôler un territoire soit la définition de la défaite israélienne. Quelle que soit la durée de la pause, Israël devra probablement reprendre les combats par la suite.

C’est peut-être la raison pour laquelle le Hamas a résisté à la proposition américaine de pause et de prise d’otages et exige à la place une garantie de cessez-le-feu qu’Israël ne peut pas donner. Rappelons que le Hamas a consenti à la première prise d’otages après qu’Israël a pris la ville de Gaza plus rapidement que prévu. Une avancée israélienne pourrait maintenant pousser les terroristes jusqu’à Rafah, le dernier grand refuge du Hamas, à la limite de la bande de Gaza.

Une fois les dernières brigades du Hamas vaincues, il faudra du temps pour nettoyer Gaza des cellules et des infrastructures terroristes. Israël nettoie les zones urbaines et les tunnels à un “rythme historique”, écrit M. Spencer, mais les tunnels sont vastes et les soldats trouvent des munitions dans les maisons les unes après les autres.

La tâche d’Israël pour 2024 est de finir le travail, mais le soutien politique des États-Unis tiendra-t-il ? L’administration Biden, malgré ses doutes, continue de fournir des munitions et une couverture diplomatique qu’il lui serait difficile de retirer. Le dernier sondage Harvard CAPS-Harris révèle qu’une large majorité d’Américains soutient Israël et ses objectifs de guerre.

Les dirigeants élus d’Europe tiennent également la corde et aucun État arabe n’a quitté les accords d’Abraham. Seul l’Iran, qui a intensifié sa guerre régionale contre les États-Unis, fait pression. Même la Cour internationale de justice des Nations unies a hésité à ordonner un cessez-le-feu.

Gagner la guerre ne garantit pas de gagner la paix par la suite, mais c’est essentiel pour assurer la sécurité d’Israël et permettre aux Palestiniens de mener une vie normale à Gaza.

Source : Wall Street Journal

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Gaïa pour Dreuz.info.

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