Une réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu serait en cours pour formuler une réponse en vue d’un accord sur le retour des otages.
La réponse du Hamas à une proposition de cessez-le-feu issue d’un sommet de médiateurs à Paris a été publiée dans son intégralité par Al-Akhbar , affilié au Hezbollah , mercredi, après avoir été reçue par l’Égypte et le Qatar la nuit précédente .
Certaines des demandes publiées étaient auparavant des « lignes rouges » pour Israël, comme la possibilité pour le Hamas de sélectionner 500 prisonniers accusés de terrorisme meurtrier. Ainsi, une réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu serait en cours pour formuler une réponse.
Répartition des 45 premiers jours du « Stage 1 »
– La libération de toutes les femmes, enfants, personnes âgées et malades otages, en échange de toutes les femmes, enfants, personnes âgées et malades prisonniers de sécurité palestiniens. En plus de se mettre d’accord sur les noms des personnes libérées.
– Arrêt de toutes les activités militaires, y compris la reconnaissance aérienne, et redéploiement des Forces de défense israéliennes (FDI) en dehors des zones peuplées de Gaza.
– Intensifier l’aide humanitaire entrant à Gaza par le biais d’au moins 500 camions, carburant compris.
Répartition des deuxièmes 45 jours de l' »Étape 2″
– La libération de tous les otages masculins, en échange de 1 500 prisonniers de sécurité palestiniens de sexe masculin, dont 500 seront choisis par le Hamas.
– Un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza.
– La fin complète du siège de Gaza.
Répartition des 45 derniers jours en « Étape 3 »
L’échange de corps et de restes entre les deux parties.
La réponse de trois pages donnait un aperçu complet de l’accord en trois étapes, garanti par l’Égypte, le Qatar, la Turquie, la Russie et les Nations Unies. Renonçant sensiblement aux États-Unis.
Ces demandes étaient conformes aux remarques rapportées précédemment, confirmant que le Hamas souhaitait sélectionner 500 prisonniers purgeant des peines à perpétuité ou de longue durée pour des accusations de terrorisme, ce qui aurait été une « ligne rouge » pour les dirigeants politiques et militaires israéliens.
Un autre point clé à retenir est qu’à la fin de la première phase (un cessez-le-feu de 45 jours), « un état de calme complet doit être annoncé avant de mettre en œuvre la deuxième étape ». Cela signifie que la guerre doit officiellement se terminer après la première étape.
Le Hamas avait qualifié les attaques du 7 octobre de « déluge d’Al-Aqsa », mais il a enterré la seule référence au lieu saint dans l’annexe, avec un appel à renverser les dispositions de sécurité sur le mont du Temple en place depuis 2002.
L’organisation terroriste a également exigé la fin complète du siège de Gaza. Cependant, le blocus est une initiative israélo-égyptienne commune datant de 2007.