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A sa gloire – Série Témoignage

By 14 février 2014avril 12th, 2014Etz Be Tzion, Lève-toi !

Chers amis,

Dans la série “Témoignage” voici un texte retrouvé et qui date de 2010. Il garde toute sa force!Bonne lecture.

                                    A SA GLOIRE ! TEMOIGNAGES (et leur pédagogie)

                                                                                     Par Haïm Goël

Esclave à l’oreille poinçonnée ou être libre écrivant le formidable livre de sa vie 

Jérusalem, le 26 février 2010.

 Ce que vous allez lire ici n’est pas à proprement parler un témoignage rendu sur base d’un événement particulier mais il s’agit de bien plus. Il s’agit du témoignage et de la signification profonde des circonstances présentées par D.ieu et vécues au fil des années dans un naturel et un surnaturel  constamment entremêlés dans le cours d’une vie entière, d’un service. Comme il se doit !

Ainsi en fut-il de notre Adon Yeshoua durant tout Son ministère terrestre. Ainsi en fut-il pour les premiers Juifs aux origines de l’Eglise corps du Messie. Ainsi devrait-il en être, doit-il en être, pour chacune de nos vies engagées à la suite du Maître de l’Univers.

Au fond, ce témoignage N°2 vient bien s’aligner dans la foulée du témoignage N°1 que vous avez déjà lu. Vous allez comprendre pourquoi et comment.

Ce que vous allez lire est aussi l’expression de la mise en lumière qui s’est faite brutalement pour votre serviteur en prêchant il y a deux semaines. Mise en lumière d’un mouvement intérieur, d’une riche obsession, œuvre permanente et lancinante de D.ieu dans mon cœur et mon esprit depuis les premiers jours où je fus visité d’en haut si puissamment, il y a plus de trente années, et qui s’est perpétuée depuis.

Je rends grâce à D.ieu pour Sa sollicitude et Sa gouverne dont les mouvements profonds se comprennent parfois, soudain, avec le recul d’une vie.

En préparant mon message il y a deux semaines, la chose m’est soudain apparue, avec le recul des ans, comme œuvre vive et que je puis, dois aujourd’hui communiquer en tant que témoignage essentiel.

J’intitulerai ce message : « ECRIRE LE LIVRE DE SA VIE »

Ai-je écrit le livre de ma vie ?

Suis-je en train de l’écrire ?

Ai-je écrit, suis-je en train d’écrire un autre livre ?  Quel livre ? Etc.

Où cela commence-t-il, écrire le livre de sa vie ?

Où cela finit-il ?

Qu’est-ce que c’est, en fait?

Vous avez éventuellement le loisir d’alimenter encore le tiroir à questions diverses.

Elles seront nombreuses…

Mais venez avec moi et voyons plutôt à partir de l’Ecriture ce qu’il en est.

Je lisais donc il y a quelques jours aux croyants réunis pour Motzé Shabbat (notre réunion du samedi soir qui clôture le Shabbat) le début de la Paracha Mishpatim (chapitre 21 de l’Exode, les versets 1 à 6). Conduit par D.ieu je m’arrêtai à cette portion d’Ecriture : « Voici les lois que tu leur présenteras. Si tu achètes un esclave  hébreu, il servira six années, mais la septième, il sortira libre, sans rien payer. S’il est entré seul, il sortira seul ; s’il avait une femme, sa femme sortira avec lui. Si c’est son maître qui lui a donné une femme, et qu’il en ait eu des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et il sortira seul. Si l’esclave dit : j’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira devant D.ieu, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service ».

De quoi s’agit-il ? D’un esclave arrivé au terme de son temps et auquel il est offert la liberté. Laissons de côté toute analyse sentimentale qui ne pourrait que nous égarer pour comprendre le sens profond du texte. Car ici le refus de prendre sa liberté s’apparente dans la lecture juive de la chose à un refus de liberté tout simplement et s’apparente au choix de vivre sa vie dans une dépendance à autrui qui permet d’échapper au devoir de vivre cette vie et donc « d’écrire le livre de sa propre vie ». L’homme refusant sa liberté était alors poinçonné à l’oreille et signalé par là à la communauté comme ayant délibérément choisi lui-même de refuser sa liberté et de demeurer désormais un assisté, esclave certes mais esclave nourri, logé, etc. Bref un pauvre confort préféré à la liberté d’assumer en dignité son existence.

Quel contraste – et ce n’est pas un hasard si ces deux Parachiot s’enchaînent ainsi – avec la Paracha précédente (Ex. 18 à 20) intitulée Yitro, du nom du beau-père de Moshé. Yitro était un Madianite et un grand prêtre, serviteur de dieux païens.

Mais Yitro effectuera à un moment donné de sa vie un tour complet sur lui-même, fera téchouva et viendra à la foi et donc au service du D.ieu EHAD, le D.ieu de son beau-fils, Moshé. En soi la chose est déjà remarquable et Yitro deviendra même un sage et habile conseiller du grand Moshé (Ex. 18 : 13 à 25). La chose fut à ce point remarquable que les sages d’Israël nommèrent cette Paracha Parachat Yitro, alors que logiquement elle aurait pu par exemple s’intituler Parachat Moshé. Donc fut fait le choix du nom d’un ex-païen, ex-serviteur de dieux étrangers (donc de Satan) mais qui eut le courage de prendre ses responsabilités face à la vérité qui est que le D.ieu de Moshé est le seul D.ieu et le seul qu’il faille servir. Yitro ne se comporta évidemment pas en esclave refusant sa liberté. Tout à l’inverse, il choisit liberté spirituelle, affranchissement et sens de ses responsabilités devant D.ieu. Il s’engagea sur la voie de l’homme « écrivant le livre de sa vie » tel que cela pouvait plaire à D.ieu. Livre qui sera un jour ouvert et lu par D.ieu face à « l’écrivain » Yitro.

Ainsi chacun d’entre nous écrit un livre qui sera ouvert pour lecture en fin de parcours. Mais qu’y lira, qu’y trouvera le Maître du Monde ? Un livre fantastique d’actes qui Le glorifient, un infâme galimatias, un brouillon mal esquissé, une lâche bafouille, pire, un livre blanc ? Nous sommes ici bien sûr en phase directe avec certaines paraboles comme celle de la perle, comme celle des talents, etc. (Matth. 13 : 45-46, Matth. 25 : 14 à 30).

Mais qu’est-ce qui put motiver Yitro à une telle volte-face ? Une volte-face qui annulerait d’un trait tout le sens d’une vie passée dans l’esclavage spirituel vécu avec conviction entière, nous en sommes certains en discernant chez Yitro l’homme de caractère. Une volte-face par rapport à un beau-fils aux convictions diamétralement opposées, défi moral intense car propre potentiellement à inverser éventuellement le rapport du respect. Certes, Moshé était noble de caractère et sans doute un beau-fils tout  ce qu’il y a de plus sobre. Mais enfin, le défi n’en n’était pas moins présent et il fallut à Yitro une grande dose d’humilité et donc de courage.

Nous ne sommes pas ici en face d’un homme à mentalité d’esclave recherchant le confort plus qu’à écrire le livre de sa vie tel qu’il doit être écrit. Au fond de lui-même ce Yitro avait soif d’écrire ce livre de vie qui était le sien. Il lui manquait le déclic, l’instruction, la conviction qui en viendrait.

Ce qui décida probablement Yitro à réfléchir en profondeur et à « changer de bord », que fut-ce ?

Des discours théologiques de Moshé ? Il n’y a aucune trace de cela dans l’Ecriture. Moshé nulle part ne fait ce genre de discours. Le personnage de Moïse et tout son vécu sont en eux-mêmes une déclaration, un discours du propre vécu. Point ! Jamais Moïse ne tient un discours sur ses convictions religieuses (il n’est pas le fondateur d’une dénomination…) mais les actes de Moshé sont un livre ouvert qui engage chaque fois sa personne dans une obéissance, dans un suivi de la volonté de son Elohim. Un vécu qui rappelle Yeshoua déclarant ne rien faire qu’Il n’ait vu faire par son Père.

Moshé fut « l’homme-livre de sa vie écrite »  par excellence. Et si l’on veut bien y regarder, fondamentalement Yeshoua  ne tint jamais un discours théologique pour Lui-même (Il repoussa au contraire cela avec des paroles d’une sagesse inouïe et exprima son mépris de certains pharisiens ou scribes qui cherchaient à l’attirer sur ce terrain stérile). Théologiquement parlant, Yeshoua accomplit ce qui était écrit et Il le fit en actes et en paroles de puissance et sagesse,… sans autre. Yeshoua agit donc sans vains discours et Yeshoua écrivit le livre de Sa vie, jusqu’à la mort et la résurrection, donnant ainsi tout son sens à ce livre de Sa vie écrit en actes, pour la plupart d’ailleurs accomplissement de prophéties. En ces actes, Yeshoua « écrivit » donc… ce qui était écrit. La chose mérite vraiment son détour pour y réfléchir. Car qu’est-ce que j’écris moi, chrétien, Juif messianique du 21ème  siècle en ce moment même, aujourd’hui ?

Ce sont tous les actes de Moshé enchaînés les uns aux autres qui firent office de témoignage évident pour Yitro que D.ieu était vraiment D.ieu. Et Yitro au vu d’un homme, Moshé, qui avait écrit jusque-là avec courage et patience le livre de sa vie (bien sûr écrit sur proposition de l’Editeur céleste) choisit non plus de servir comme un esclave les dieux de ses pères mais de se confronter librement au D.ieu qui lui ferait écrire le livre de sa vie tel qu’il le faut.

Sommes-nous de ceux qui écrivent le livre de leur vie à l’aune de l’inspiratrion divine ou sommes-nous esclaves ?

Il y a toutes sortes d’esclavages parmi les croyants, toutes sortes de manières de choisir de devenir ou rester esclave, d’être au fond esclave de soi.

Par exemple l’esclavage religieux bien sûr, par lequel nous décidons que la fréquentation fidèle, un brin fanatique (avec tout ce que cela implique d’idolâtrie de l’homme, des traditions, etc.) et régulière d’une assemblée est chose suffisante. On peut fréquenter une assemblée en esclave ou en individu qui écrit le livre de sa vie… Et si tel est le cas, quelquefois on en viendra à ne plus pouvoir être d’accord avec l’esprit de notre assemblée. Il y a également tant de faux problèmes parmi les croyants en maints lieux, tant de paresse, d’égoïsme, de vils compromis. Des croyants  dont le seul problème est qu’ils refusent tout simplement d’écrire le livre de leur vie et qu’il choisissent donc d’être des chrétiens à oreilles poinçonnées comme l’esclave hébreu de notre Parachat Mishpatim. Qui sommes-nous, que sommes-nous ? Des chrétiens ou des Juifs messianiques à l’oreille percée ? Et le poinçon, de quel maître est-il ?

Dans la Brit HaHadasha (ce qui est appelé « le Nouveau Testament »), nous rencontrons un homme qui sera investi avec d’autres dans un livre appelé le Livre des Actes (et non celui des discours. J’ai été depuis de longs mois interpellé jusqu’à en ressentir une espèce de nausée par le débit incroyable de discours vains entendu le plus souvent parmi les croyants, hélas. Des milliards de paroles ne débouchant que sur si peu de choses généralement. J’en suis arrivé à certains moments avec douceur mais fermeté à stopper le débit de vains discours autour de moi…).

Cet homme de la Brit HaHadasha s’appelle Saul de Tarse et cet homme fut longtemps un disciple du plus grand rabbin de ce temps, sans doute. J’ai nommé Gamaliel. Des années aux pieds d’un maître à écouter des choses certes intéressantes, mais sans écrire rien concernant le livre de sa vie. L’activité essentielle de ce Saul sera de persécuter des hommes et des femmes écrivant non un Xième chapitre d’un livre de pensée juive, mais en train d’écrire le livre de leur vie et d’accomplir le plus haut niveau de leur véritable destinée de Juifs, d’humains.

Mais la puissance de D.ieu rejoignit ce Saul en chemin et abattit « sa sagesse militante » pour l’introduire enfin en une dimension nouvelle : écrire le livre de sa vie au service réel de son D.ieu devenu D.ieu vivant, ce qui l’aveugla dans un premier temps. Ce qui aveugla en la précipitant dans les ténèbres de sa vanité toute l’illusion de sagesse de Saul. Plus tard, Saul devenu Paul dira : « tout cela m’est désormais balayure ». Paul était enfin devenu l’homme occupé à écrire le livre de sa vie. Et IL S’Y ACCROCHA  alors jusqu’au bout.

Un autre aspect évident de la vie de Moshé est la puissance qui fut répandue en accompagnement de ses actes. Il est écrit que le royaume de D.ieu ne consiste pas en paroles mais en démonstrations (en actes) de puissance (1 Cor. 2 : 4). Cette déclaration de l’apôtre Paul est bien plus profonde et à méditer qu’elle ne le laisse entendre au premier abord. Elle vint sous la plume d’un homme qui savait de quoi il parlait.

Tant de croyants soupirent aujourd’hui  après une vie mieux remplie en puissance (et courent maints ministères et séminaires, de ce fait) mais beaucoup ont oublié que l’essentiel et la condition de départ pour cela est de choisir délibérément d’écrire d’abord le livre de sa vie en dehors de tout esclavage, de toute démission, de toute lâcheté ou égoïsme, dans l’authenticité la plus absolue et dans une « forme de candeur » qui exclut le calcul. Le croyant qui veut voir la vraie grandeur de D.ieu se manifester en ses jours doit accepter son Sinaï, la rencontre dont sa nature ancienne ne se remettra jamais, son autel, son chemin de Damas, appellez-cela comme vous voulez. Une vie qualitative telle celle de Moshé, David, Elie, Paul, Pierre, Yeshoua le modèle absolu, est à la portée de tous, de tous car tous sont appellés à écrire, chacun avec un récit original (et même originel), un livre de vie, de leur vie. Il y a là d’ailleurs l’appel essentiel de D.ieu à tous ses disciples.

Ce livre-là, c’est nous qui l’écrirons par nos actes, notre vécu, ou qui ne l’écrirons pas. Cela vaut bien une angoisse salutaire….

Le texte parfait de ce livre se trouve comme une pédagogie, une forme de prépartition, préparé dans le cœur et l’esprit de Celui qui nous créa. Quel livre suis-je en train d’écrire ? Celui-là ou est-ce le mauvais cahier de brouillon dans lequel je gribouille mes essais lamentables, auréolés de mes vaines taches de transpiration religieuses ou de celles de mes misérables ambitions ?

Laissez-moi terminer sur une Ecriture magistrale et admirable en Jean 1 : 1 à 5 : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec D.ieu, et la Parole était D.ieu. Elle était au commencement avec D.ieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue ».

Voici Yeshoua, car Il est le Verbe incarné, la Parole. Mais attention : la Parole comme Parole de vie et vivante éternellement, pas la parole relevant de la sagesse humaine. La parole qui était au commencement, et que ne faudrait-il pas dire sur ce « au commencement », ce « béréchit » ( voyez mon livre « Ehad » ou « Bénédiction du Père, bénédiction des pères » à ce sujet), la Parole qui est D.ieu et est avec D.ieu, la Parole par laquelle toutes choses furent faites et sans laquelle RIEN ne fut fait, la Parole en laquelle était la vie et la lumière des hommes ?

D.ieu, unique détenteur de sagesse et science parfaite veut « dire » ma vie, la « déclamer » et c’est moi qui le Lui permet lorsque je décide que sa Parole créatrice est plus grande en moi (ce quelle est de toute façon, même si je n’en veux pas et même si elle sera un jour mon juge, cette Parole non-écrite), plus importante pour moi que toutes mes espérances les plus folles, mes projets les mieux envisagés, les discours vains sur ma propre existence.

Alors le dit (Sa voix, Sa parole personnelle) de D.ieu rejoint le mien, brise, annule et féconde tour à tour… et je peux commencer à écrire le livre de ma vie en pleine dignité et magistrale vérité.

Seulement alors.

Il y a toujours une part essentielle qui doit se jouer dans les jours de notre rencontre avec D.ieu, ces jours solennels où Il nous visita avec puissance, les jours dits « de notre conversion ». Et combien le mot convertir, c’est-à-dire passer d’un régime à un autre, trouve ici tout son sens profond !

Car ce sont là les jours où D.ieu choisit de nous rejoindre dans les pauvres mots de notre âme ainsi que de notre conscience bouleversée pour nous dire au plus profond Ses Paroles concernant notre vie et le livre à écrire.

Est-il anodin en ce qui me concerne que dans les semaines qui suivirent la fulgurante et majestueuse visite de D.ieu vécue dans mon salon il y a trente années, l’essentiel de ma destinée de serviteur me fut ensuite prophétiquement annoncé via divers serviteurs chevronnés ? Ainsi en fut-il aussi de mon épouse.

Avons-nous eu la force, le courage, la sagesse, la patience d’entendre tout ce qu’Il nous a dit, voulait nous dire ? N’avons-nous pas été trop pressés, trop nerveux, tics charnels, peut-être, trop superficiellement exaltés avec le début seulement de Son discours intime ?

Prenons le temps de réfléchir posément et, si nécessaire, plaçons-nous aujourd’hui devant Lui. Car D.ieu a préparé un Sinaï ou une route de Damas, magistraux pour chacun d’entre nous. Si nous n’avons pas été suffisamment à l’écoute au jour de notre visitation, alors il faudra que la voix de D.ieu s’achemine vers nous au travers de bien des épreuves, de bien des brisements. Nous pouvons éviter cela. Et si nous sommes plus tard confrontés alors à la souffrance, ce sera uniquement de devoir lutter pour la gloire de son Nom. C’est plus grand, c’est mieux…

Prions :

 

Si vous êtes un païen, priez comme suit :

« D.ieu créateur de l’Univers, je découvre aujourd’hui la vanité des chants et bavardages de mon âme adonnée à ma propre justice depuis toujours. C’est sans nul doute ce que la Bible et Toi, Créateur de mes jours, appelez le péché, à côté de bien d’autres choses. Je t’en demande solennellement pardon et je te remercie car, selon ce qu’affirme l’Ecriture (Jean 3 : 16) que je lis à présent, « … Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ».

Je puis être arraché à cet état de perdition et d’inutilité pour Ton royaume par Yeshoua, Jésus le Christ. J’accepte donc la médiation parfaite de Celui qui est mort pour moi à la croix. Je reçois Son salut et Sa souveraineté. Je crois de tout cœur à Sa résurrection et donc au pouvoir de celle-ci sur ma vie. En conséquence de quoi  je te demande le secours de ton Esprit afin de laisser ta Parole créatrice me pénétrer au plus profond, en puissance comme ce fut le cas pour Moshé ou Saul de Tarse. Que je sois, je t’en supplie, traversé jusqu’à la moelle des os par cette vérité. Amen. Alléluyah ! »

Si vous êtes un croyant né de nouveau ou en voie de l’être, ce qui est plus probablement le cas (sans quoi vous n’auriez pas besoin de prier ici et maintenant), priez comme suit.

« Seigneur, au jour de ma visitation en……(nommez éventuellement la date et le lieu), je n’ai pas été suffisamment à l’écoute de Ta voix, Tes paroles personnelles relâchées en direct par Ton Esprit, je n’ai pas accordé l’attention ni le temps nécessaire à T’entendre en toute majesté et profondeur. Je T’en demande pardon et Te supplie, Souverain Seigneur, créateur de l’univers et de mon existence, reviens vers moi et fais-moi entendre Ta voix.

Je ne quitterai pas ce terrain de Ton écoute que Tu ne m’aies parlé. Je T’attends et T’espère avec foi et choisis d’accepter aussi la confrontation avec chacune des rumeurs contraires de mon âme qui font et firent obstacle à Ta voix  et Ta présence majestueuse, paresse, sensualité, égoïsme, lâcheté, recherche d’avantages, de confort (y compris religieux), de reconnaissance, etc. Conduis-moi aussi dans une repentance spécifique sous l’action de Ton joug et inscris en moi le vouloir et le faire qui permettront que moi aussi j’écrive le livre de mes jours et que Tu puisses au terme de ma vie l’ouvrir avec joie.

 

Alors, esclave à l’oreille poinçonnée ou être libre écrivant le fantastique livre de sa vie ?Soyez bénis,

(Avoir quelques mots de vous si vous avez effectué une des deux prières ci-dessus nous permettrait de prier pour vous et de vous encourager :  angothaim@aol.com)

Haïm Goël.

Reproduction autorisée avec mention de la source.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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