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Abdullah Al Hadlaq : « L’UNRWA est raciste et ne mérite pas de financement » / Dreuz

PUBLIÉ PAR JEAN-PATRICK GRUMBERG LE 16 JANVIER 2018

L’écrivain koweïtien Abdullah Al Hadlaq réagit à la décision du Président Trump de couper l’aide à l’organisation de l’ONU spécialement dédiée aux « réfugiés » palestiniens.

Voici sa tribune parue sur al Watan (alwatan.kuwait.tt). A ceux qui vont se gratter la tête en se demandant pourquoi leurs médias ne rapportent pas les vérités énoncées ci-dessous, je leur répondrai que les journalistes sont toujours plus royalistes que le roi. Ils ont été plus communistes que les déçus du communisme, ils ont fini plus islamistes que l’islam– Jean-Patrick Grumberg.

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Tout le monde est d’accord avec les critiques acerbes contre l’UNRWA du président Donald Trump : c’est une organisation raciste et partiale qui perpétue la question des réfugiés (Palestiniens !), ainsi que le soi-disant droit au retour.

Le rôle de l’Organisation semble viser la destruction de l’État d’Israël et l’Organisation des Nations Unies doit donc cesser de financer cette organisation raciste– jusqu’à sa disparition.

Le 5 janvier 2018, Washington a gelé 125 millions de dollars pour l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), quelques jours après que le président américain Donald Trump ait menacé d’arrêter l’aide aux Palestiniens.

Les principaux donateurs de l’UNRWA sont les États-Unis d’Amérique, la Commission européenne, le Royaume-Uni, la Suède et d’autres pays tels que les États du Golfe, la Scandinavie, le Japon et le Canada.

Les Etats-Unis ont annoncé qu’ils prendraient la décision de cesser de financer les programmes d’aide aux réfugiés palestiniens à moins que les Palestiniens mettent fin à leur intransigeance et reviennent à la table des négociations avec Israël, et vont évaluer s’ils ont l’intention de poursuivre le financement de l’UNRWA dans le contexte de la décision de l’Assemblée générale des Nations Unies à condamner Washington pour avoir reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, a clairement indiqué Nikki Haley.

Le président américain Donald Trump a dit précédemment qu’il ne voulait pas fournir de financement jusqu’à ce que les Palestiniens acceptent de revenir à la table des négociations avec Israël : « La décision de l’Assemblée générale n’était pas pertinente pour la situation actuelle, mais nous tentons de faire avancer le processus de paix », a-t-il dit, « si cela n’arrive pas, le président n’a pas l’intention de continuer à financer. »

  • Les États-Unis d’Amérique versent annuellement plus de 300 millions de dollars au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
  • L’UNRWA a voulu enseigner le programme des droits de l’homme dans ses écoles de Gaza après avoir discuté avec le gouvernement du Hamas qui accuse l’UNRWA d’adopter une plate-forme respectueuse des droits humains pour tous, y compris les Juifs et les Israéliens.
  • Le mouvement islamiste pro-iranien du Hamas s’est alors opposé à toute application des droits de l’homme.
  • L’UNRWA, qui contrôle la bande de Gaza, a « temporairement » abandonné ce projet dans ses écoles.

Le financement de l’UNRWA doit cesser tant que ses décisions seront soumises à la méthode du terrorisme, de l’exclusion, du racisme et du non-respect des autres peuples et de leurs droits.

Fin de la tribune d’Abdullah Al Hadlaq.

Ma conclusion est de rappeler que l’UNRWA est le pire ennemi des Arabes palestiniens. Au lieu, comme le demande le droit international, de permettre aux vrais réfugiés (ils sont encore quelques dizaines de milliers) de retrouver le plus rapidement possible une vie digne, l’agence spécialisée, obéissant aux demandes de la Ligue arabe, les empêche de quitter les camps de réfugiés délabrés, leur interdit de cultiver la terre des camps, leur interdit de prendre la nationalité ou d’épouser une personne native du pays, leur refuse la plupart des métiers, des droits sociaux, et les maintient artificiellement dans un état de non-droit qui devrait faire hurler tout humaniste sincère– s’il en existe.

L’UNRWA a inventé pour les Palestiniens des règles uniques au monde que seul un président comme Trump peut réformer :

  • Contrairement au droit international régissant le statut de réfugié, deux ans de résidence en Palestine et pas plus suffisent pour être qualifié de réfugié– sans quoi, la quasi-totalité des « Palestiniens » ne pourrait pas se qualifier, étant des travailleurs émigrés des régions avoisinantes.
  • Contrairement au droit international régissant le statut de réfugié, est réfugié tout descendant de réfugié, c’est pour cela qu’ils sont 5 millions. Un américain du New Jersey, né en Amérique d’un père et d’une mère nés en Amérique, avec une famille américaine, des enfants américains, une éducation américaine, est un réfugié palestinien si son grand-père a été un jour en 1049 estampillé « réfugié palestinien »

Et cerise sur le gâteau, Mahmoud Abbas, le président palestinien qui ne l’est plus depuis la fin de son mandat il y a 10 ans, a décidé qu’il veut :

  • À la fois la création d’un Etat palestinien interdit aux juifs (avec l’assentiment des nations européennes pas du tout choquées de sponsoriser la création d’un Etat interdit aux juifs),
  • Et à la fois que les 5 millions de réfugiés palestiniens qui n’en sont pas, viennent s’installer non pas dans l’Etat nouvellement créé, mais en Israël !

Et ma grand-mère, elle est astronaute.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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