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Affaire Caccomo : l’acharnement de l’Université de Perpignan contre son professeur tourne au cauchemar

By 30 janvier 2015décembre 19th, 2017Lève-toi !

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Nous apprenons que depuis hier 29 janvier, l’Université de Perpignan Via Domitia, prise d’une folie autodestructrice, s’acharne de plus belle contre son professeur, Jean-Louis Caccomo, considéré comme l’un « des plus grands penseurs libéraux enseignants »*, mais qui a le tort … de ne pas être de gauche.

S’il ne s’agissait pas d’un professeur victime d’une machine infernale devenue folle, on croirait à un mauvais film de série B.

Hélas, le président de l’université n’hésite pas à salir l’image de son établissement pour régler ses comptes personnels.

Rappel des faits :

• Après avoir été interné illégalement pendant près de 2 ans dans un hôpital psychiatrique, suite à une demande d’internement visiblement irrégulière et signée par Fabrice Llorente, le président de l’université, Jean Louis Caccomo en est sorti par miracle en avril 2014.

L’université tente de le faire interner de nouveau le 9 janvier

• Le 9 janvier dernier, sur ordre de Christine Pagnon, la directrice de l’IAE où travaille Caccomo, l’université fait une nouvelle demande d’internement, et le directeur de l’hôpital de Thuir envoie chercher le professeur Caccomo à son domicile pour le faire de nouveau interner.

Il en échappe grâce à la présence de ses proches.

Nouvelles menaces le 29 janvier lors d’une visite médicale arbitraire

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• Puis le 29 janvier, Caccomo reçoit l’ordre de se présenter à une visite médicale, à la demande du président de l’Université, au cours de laquelle il reçoit des menaces.

« Dans votre intérêt, ne faites pas de vague »

Jean-Louis Caccomo : « je sors de la visite médicale chez la médecine du travail, le médecin m’a trouvé en parfait état de santé, cependant, elle m’a donné un autre rdv dans deux mois. Puis elle m’a invité à ne pas faire de vagues dans l’intérêt de l’université et dans mon intérêt »

Caccomo : « Je lui ai répondu que son avis n’était ni médical ni pro. »

Question : pourquoi cette demande soudaine de visite médicale ?

Question : pourquoi un nouveau rendez-vous dans deux mois si Caccomo a été jugé en bonne santé ?

Question : est-il courant qu’une visite médicale se termine par des menaces ?

Cet acharnement contre un de ses professeurs est en train de porter lourdement atteinte à l’image de l’université…

Hier encore, Llorente a déposé plainte pour diffamation contre Caccomo suite à la vidéo (que vous pouvez regarder ici) où il raconte ses deux ans de calvaire. C’est son droit le plus strict. Cependant…

Il a pris en otage le personnel et les étudiants en les informant par mailing de ses déboires personnels, dans une tentative de polarisation de l’ensemble du personnel et des étudiants contre le professeur, abusant largement de ses fonctions.

Vous aurez constaté que les médias locaux restent silencieux comme des pierres : Jean Louis Caccomo n’est pas dans le bon camp, il n’est pas un homme de gauche, sans quoi l’information aurait déjà fait les gros titres du Monde et de Libération.

Car on ne prend pas la défense d’un homme de droite, c’est un principe journalistique sacré. Au contraire, on l’enfonce …

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

* Emmanuelle Gave, DEA de Droit des AFFAIRES PARIS II Assas, LL.M de Duke University, directrice exécutive de l’Institut des Libertés.

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