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Ariel Sharon fut un combattant de la liberté

By 13 janvier 2014Etz Be Tzion

 

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Lire les réactions des dirigeants « palestiniens » au décès d’Ariel Sharon n’a pas été pour moi une surprise. Que des criminels et des assassins d’enfants, des antisémites et des négationnistes traitent de criminel et d’assassin un homme qui les a combattu a été logique.

Voir que les médias européens ont traité les réactions des dirigeants « palestiniens » comme des réactions de gens respectables n’a pas été pour moi une surprise non plus. Les médias européens n’ont aucune propension anti-sémite, c’est bien connu, ils ont juste des propensions « antisionistes » et une mansuétude très claire envers les assassins de Juifs, pourvu qu’ils soient affublés du titre de « Palestiniens ». Cela leur permet de jouir de l’assassinat de Juifs, tout en se disant qu’ils sont propres sur eux, et cela leur permet aussi de traiter des Arabes sur un mode raciste, en voyant en eux une chair à canon anti-juive, tout en se disant qu’ils soutiennent un « peuple » en train de se « libérer » quitte à ce qu’il soit dirigé par des gens qui lisent Mein Kampf.

Voir que les mêmes médias européens ont traîné Ariel Sharon dans la boue le jour même de sa mort a été moins encore une surprise pour moi.

On a donc réentendu parler de Sabra et Shatila, et on a vu attribuer une fois de plus l’assassinat de « civils palestiniens innocents » à la complicité active d’Ariel Sharon. On a réentendu parler du « fait » que c’est la présence d’Ariel Sharon sur l’ « esplanade des mosquées » en 2000 qui a « provoqué » la « deuxième intifada ». On a entendu les refrains sempiternels sur la « colonisation » israélienne des « territoires palestiniens » et sur le fait qu’Ariel Sharon a encouragé la « colonisation » pendant des années avant de procéder au « désengagement de Gaza », sans « concertation avec les Palestiniens ».

Il aurait été surprenant d’entendre des journalistes parler des nombreux massacres de Chrétiens perpétrés par des milices palestiniennes et islamistes lors de la guerre civile au Liban, du fait que les quartiers de Sabra et Chatila étaient, comme l’a expliqué ici Michel Garroté, des places fortes des milices palestiniennes et des dépôts d’armes, ou du fait que les massacre en question ont été perpétrés par des milices chrétiennes décidées à se venger des massacres subies par les leurs.

Il aurait été surprenant de voir énoncer une approche scrupuleuse des horreurs multiples inhérentes à la guerre civile au Liban, et de voir soulignée la légitimité de l’intervention israélienne de 1982 : dès lors que le Sud Liban était devenu une base arrière d’attaques terroristes contre Israël, Israël n’a fait que riposter à l’ennemi, et dans une guerre de riposte, la logique militaire implique de faire son possible pour vaincre l’ennemi. L’ennemi a été quasiment vaincu, et a été sauvé à la dernière minute par la France, entre autres, qui voulait absolument préserver les assassins de Juifs qui entouraient Arafat, en se disant sans doute qu’ils pourraient servir ultérieurement. Un massacre perpétré par des Chrétiens a suivi des massacres de Chrétiens : aucun massacre n’est justifiable, mais celui commis à Damour, dont on ne parle jamais, n’est pas plus justifiable que celui commis à Sabra et Chatila. Le massacre de Sabra et Chatila a été instrumentalisé par la propagande palestinienne et la propagande occidentale parce qu’il s’agissait de viser un général juif et de chercher à réduire ses efforts à néant. Il y a eu en Israël, hélas, des idiots utiles pour s’en prendre à ce général, et les efforts du général ont été effectivement réduits à néant, avec les conséquences qu’on n’a cessé de voir sur le sol libanais jusqu’à ce jour.

Il aurait été surprenant de voir quiconque rappeler que la « seconde intifada » avait été planifiée et préparée par l’Autorité palestinienne de longue date avant la visite d’Ariel Sharon sur ce qui n’est l’ « esplanade des mosquées » que dans le discours islamique : les Juifs disent Mont du Temple, et d’autres disent Dome du Rocher. Mais ne pas dire « esplanade des mosquées » est devenu islamiquement incorrect, je sais. Tout comme je sais que la falsification de l’histoire du Proche Orient a remplacé depuis longtemps l’histoire.

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Il aurait été surprenant que quiconque disent que la Judée Samarie a toujours été habitée par des Juifs, que des Arabes y sont venus s’installer, que le territoire a été annexé par la guerre par la Jordanie qui y a pratiqué l’épuration ethnique entre 1949 et 1967, que des Juifs y sont revenus s’installer depuis, souvent là où avaient existé d’anciens villages juifs, qu’il n’y a aucune colonisation car nul n’a pris les terres de quiconque, qu’il ne s’agit pas et qu’il ne s’st jamais agi de « territoires palestiniens », et que ceux qui parlent de « colonisation » sont ceux qui veulent voir s’opérer une nouvelle épuration ethnique anti-juive en Judée Samarie. Dès lors que la falsification de l’histoire du Proche Orient a remplacé l’histoire, tout devient énonçable.

Il aurait été surprenant que le « désengagement de Gaza » soit porté au crédit d’Ariel Sharon : l’absence de « concertation » avec l’ennemi lui a donc été reproché. Dès lors qu’aucune concertation n’a jamais été possible avec l’ennemi, et que celui-ci est moins franc qu’un âne qui recule, on ne voit pas quelle concertation eut été possible, mais les « anti-sionistes » du journalisme européen trouveront toujours quelque chose de négatif à reprocher à un Juif, surtout s’il est Israélien.

Il aurait été surprenant que soit évoquée la frénésie de destruction rageuse qui s’est emparée des « Palestiniens » après le départ des Juifs Israéliens du Goush Katif, la transformation de Gaza en régime totalitaire islamique par le Hamas, ou les tirs effectués depuis Gaza contre Israël. Le « blocus » israélien contre Gaza n’a pas été cité, ce qui, là, est surprenant. Le « mur de séparation », autrement dit, en vocabulaire islamiquement incorrect, la barrière de sécurité destinée à empêcher les attentats terroristes anti-juifs a elle, été citée, bien sûr.

Les médias européens ne me surprennent plus,ou très rarement. Je sais qu’ils sont là pour fabriquer des disciples de Mohamed Merah ou de Youssouf Fofana.

Ils ne pouvaient que traiter Ariel Sharon dans la boue.

Pour moi, Ariel Sharon restera un très grand homme, un combattant de la liberté, un homme de courage et d’intégrité, un stratège de génie qui a sauvé Israël du désastre en 1973, un homme qui a mené des batailles de manière remarquable tout au long de sa carrière militaire, un authentique héros d’Israël et du monde occidental que le monde occidental reconnaîtrait comme tel s’l était encore digne d’être appelé le monde occidental et s’il n’était travaillé depuis si longtemps par toutes les formes de l’antisémitisme.

Pour moi Ariel Sharon est un homme qui aurait pu sauver aussi le Liban en 1982, en finir au même moment avec l’OLP.

Pour moi, c’est un homme qui a quasiment toujours appelé criminel un criminel et Arafat un assassin, un homme qui a discerné que la Judée Samarie était une terre juive, un homme qui a été l’un des fondateurs du Likoud, dans les années où le Likoud ne cédait rien à l’ennemi, à juste titre, car céder à l’ennemi ne fait que préparer défaites et déconvenues, un homme que certains Israéliens de gauche ont trahi, hélas, à l’époque de l’après Sabra et Chatila.

Si je voulais chercher quelque chose à lui reprocher, ce serait, précisément, le désengagement de Gaza. Et encore : tout en discernant la douleur des familles qui ont été ainsi sacrifiées, et tout en partageant cette douleur, cette décision a été une façon de montrer ce qu’un territoire pleinement régi par des « Palestiniens » peut devenir. Et cette décision est venue longtemps après l’erreur immense que furent les accords d’Oslo, et après la création de l’Autorité palestinienne. Une fois montré ce qu’un territoire pleinement régi par des « Palestiniens » peut devenir, il aurait été nécessaire à mes yeux d’envisager d’en finir avec le Hamas, avec l’Autorité palestinienne et avec les effets d’Oslo. Israël devra être délivré tôt ou tard des abcès cancéreux fixés sur son flanc. Les Arabes de Judée Samarie et de Gaza devraient eux-mêmes être délivrés de ce qui les transforme en monstres abjects. Mais cela est un autre chapitre.

Je laisserai de côté en ce jour la décision de désengagement de Gaza, pour ne retenir tout ce qu’Israël et le monde libre doivent à Ariel Sharon.

Qu’il repose en paix, que la paix vienne enfin pour Israël, et que les ennemis d’Israël, pour cela, soient vaincus.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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