J’apprends avec une tristesse désabusée cet attentat à Tel-Aviv, dans le quartier Dizengof. Je suis agité de pensées confuses, car je suis sous le choc. Je demande donc l’indulgence des lecteurs.

A l’heure où j’écris trop vite ces lignes, les informations dont je dispose sont encore fragmentaires, la police nous affirme qu’il s’agit peut-être d’un règlement de compte mafieux.

J’ai du mal à y croire. (*)

Je crois plutôt que nos « amis », nos « partenaires pour la paix », ont juste voulu nous souhaiter une bonne nouvelle année civile.

Si je suis bien les choses (des mises à jour sont nécessaires), nous aurions déjà deux morts et plusieurs blessés, dont certains très gravement.

Je l’ai dit, mes pensées sont confuses, chagrines et coléreuses.

Je pense à cette affaire de Douma, non élucidée et qui ne me semble pas devoir l’être rapidement. Pourquoi je rapproche cette affaire de cet attentat ? Parce que je pense que nous n’allons pas dans la bonne direction. Et le résultat, nous le subissons aujourd’hui.

Nous sommes trop gentils, parce que nous voulons ressembler aux « gentils ».

Ce soir, je penserai à nos victimes, les premières de cette année 2016, à leurs familles et tous leurs proches.

Mais en ce début de Shabbat dont je romps les règles pour rendre hommage à ces victimes, je me dis qu’Israël doit devenir plus juif, doit approfondir sa judaïté, se mieux nourrir de ses racines.

Ce soir, je n’ai pas le cœur à développer d’autres réflexions.

Je suis ce soir, par le cœur et les pensées, au côté des victimes et de tous leurs proches.

Shabbat Shalom !

Am Israël Haï !

Yaakov Rotil – JSSNews

(*) NDLR : les dernières informations disponibles depuis la rédaction de ce texte indiquerait que le terroriste aurait attendu une heure sur un banc devant le restaurant que celui ci se remplisse avant de réaliser sa lâche attaque, divers témoins rapportant qu’il le faisait un sourire aux lèvres, il semblerait donc que la thèse « mafieuse » ne tienne pas trop la route… Nous reviendrons plus en détail sur cette nouvelle illustration de la barbarie « palestinienne » motsé shabbat.