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Avec ses concessions au Hamas, Joe Biden commet un suicide politique

By 5 mai 2024ABSURDISTAN
PUBLIÉ PAR MAGALI MARC LE 5 MAI 2024

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Josh Hammer, chroniqueur pour le site Townhall, paru le 3 mai.

Joe Biden, le Chahid* de Dearborn, se suicide politiquement en apaisant le Hamas

La campagne présidentielle ratée du Gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, en 2024 a été très critiquée pour avoir été menée “trop en ligne” [ NDT: via les médias sociaux conservateurs].

Mais les Démocrates ne sont pas moins enclins à tomber dans le même piège.

La campagne présidentielle 2020 de l’actuelle vice-présidente Kamala Harris, qui a suscité un engouement initial considérable avant de s’essouffler brusquement, a été tristement célèbre pour avoir trop écouté les animateurs de télévision de gauche et les médias sociaux démocrates – et non les véritables électeurs des primaires démocrates.

En effet, le fait qu’une minorité politique bruyante – que ce soit au sein d’un parti ou dans l’ensemble de l’électorat – puisse noyer une majorité politique moins bruyante est aujourd’hui une constante de notre politique, expliquée de manière utile par la théorie du choix public.

Le président Joe Biden, qui brigue un second mandat avec la pire cote de popularité pour un président en exercice depuis les années 1950, commet une fois de plus la même erreur.

Ce crétin du Delaware s’est lancé depuis des mois dans une croisade visant à ménager le Hamas, une organisation terroriste étrangère reconnue comme telle par le Département d’État américain, qui a massacré des dizaines de citoyens américains en octobre dernier et qui retient encore aujourd’hui de nombreux otages dans la bande de Gaza.

L’octogénaire sénile, simple marionnette de ses ventriloques, à la cervelle dérangée, est désormais tout acquis au Hamas.

En se pliant aux exigences de ses jeunes collaborateurs de campagne, qui ont appris le catéchisme “woke” et considèrent les djihadistes du Hamas comme les victimes “opprimées” des “oppresseurs” israéliens, le président – ou le “Dr” Jill Biden, ou qui que ce soit d’autre qui contrôle l’oncle Joe – se prépare à subir un échec.

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En jouant un rôle aussi important dans des États comme le Michigan, Biden enfile une veste de suicide politique et se positionne en tant que “chahid” pour les radicaux de la ville de Dearborn, dans le Michigan, qui ne seront jamais apaisés et qui continueront à protester contre “Génocide Joe” jusqu’au jour de l’élection.

Pendant ce temps, le fait que les Démocrates chouchoutent un culte de la mort islamiste à l’étranger et ne sévissent pas contre les anarchistes de la cinquième colonne qui les soutiennent dans leur pays ne fait qu’aliéner la grande majorité des électeurs des États indécis qui ne sont pas virulemment anti-Israël ou antisémites.

Le soutien rhétorique initial de Joe Biden à Israël à la suite du pogrom du Hamas du 7 octobre n’est plus qu’un lointain souvenir.

Depuis, il a pris d’innombrables mesures, souvent sans précédent, pour poignarder Israël dans le dos – en pleine période de guerre, qui plus est.

M. Biden et son détestable secrétaire d’État Antony Blinken ont constamment cherché à imposer des cessez-le-feu prématurés, paralysant ainsi la juste tentative de l’État juif d’éradiquer le cancer du Hamas.

Ils ont constamment menacé de suspendre les livraisons d’armes à moins que davantage d’”aide humanitaire” – inévitablement engloutie par le Hamas – ne soit acheminée à Gaza.

M. Biden a imposé des sanctions aux “colons” israéliens en Judée et en Samarie. Il a même utilisé l’argent des contribuables américains pour construire une jetée d’urgence au large de Gaza.

Plus récemment, son administration est restée les bras croisés, haussant collectivement les épaules, alors que les campus des “grandes” universités américaines ont été complètement envahis par une infestation de sympathisants du Hamas anarchiques et séditieux.

Les étudiants juifs et les professeurs sur les campus subissent le pire antisémitisme de l’histoire de la république américaine, et tout ce que Biden peut se résoudre à faire est d’affirmer docilement – comme il l’a fait jeudi – que les protestations ne doivent pas conduire au “désordre”.

Mais il a simultanément rejeté la possibilité d’envoyer la Garde nationale pour rétablir l’ordre et envisage ouvertement la possibilité de faire venir une nouvelle vague de migrants arabes-palestiniens.

Qu’est-ce qui pourrait bien aller de travers ?

Il est de plus en plus évident que le président paie le prix politique de son apologie du djihad.

Selon un récent sondage de CNN, M. Trump devance M. Biden de 49 % à 43 % – bien au-delà de la marge d’erreur statistique – dans un face-à-face.

Dans un tweet incisif, le commentateur Guy Benson a approfondi les données croisées du sondage sur la guerre entre Israël et le Hamas :

M. Biden est à un niveau épouvantable (28/71) en ce qui concerne sa gestion de la guerre Israël/Hamas. Les médias se concentreront sur le fait qu’il est en profonde perte de vitesse (19/81) sur cette question parmi les jeunes électeurs, en insistant sur le fait qu’il est encore perçu comme trop pro-israélien. Mais il est relativement fort sur cette question parmi les Démocrates partisans (46/53). Parmi les Républicains et les Indépendants, qui sont beaucoup plus pro-israéliens que la base démocrate à ce stade, il est respectivement à (13/87) et (27/73).

En d’autres termes, si personne n’approuve vraiment la gestion de la guerre par Joe Biden, ceux qui ne font pas partie de la chambre d’écho de la gauche anti-occidentale/pro-jihadiste sont bien plus susceptibles de désapprouver la flagornerie de Joe Biden à l’égard du Hamas.

Peut-être que Joe pourra gagner quelques électeurs arabes supplémentaires dans le Michigan ou le Minnesota s’il garde le cap. Mais il n’est certainement pas en mesure de séduire les électeurs blancs de la classe ouvrière ou de la classe moyenne de Pennsylvanie, du Wisconsin, de Géorgie, d’Arizona ou du Nevada – dont la grande majorité préférerait que la campagne se concentre plus clairement sur la crise frontalière et sur l’inflation persistante, et dont pratiquement aucun ne préfère l’islamofascisme du Hamas à Israël.

En bref, le calcul politique de Joe Biden est tout aussi erroné que son calcul moral. Le futur chahid de Dearborn est promis à un dur labeur, à moins qu’il ne retrouve suffisamment de capacités cognitives et de bon sens pour passer outre ses collaborateurs et changer immédiatement de cap.

* Un chahid est celui que l’on considère comme un martyr dans les pays arabes, du point de vue de l’islam.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Townhall

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