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Barcelone : Daesh voulait détruire la Sagrada Familia© JForum

By 21 août 2017mai 13th, 2020Monde

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Les terroristes avaient planifié de détruire l’Eglise de la Sagrada Familia* de Barcelone
* chef d’oeuvre de l’architecte Antoni Gaudi
A la suite du raid par les forces antiterroristes espagnoles des quartiers-généraux des terroristes, la police a découvert un de leurs plans qui a dû être abandonné : c’est-à-dire l’usage d’un combustible explosif surnommé « La Mère de Satan », afin de faire exploser l’Eglise de la Sagrada Familia à Barcelone ; la chasse à l’homme continue en vue de l’arrestation ou de la neutralisation définitive du chauffard de Las Ramblas à Barcelone.

 

Les terroristes qui ont commis  le double-attentat au véhicule bélier à  Barcelone et Cambrils vendredi, étaient sur le point de provoquer une attaque de bien plus grande envergure, qui a, selon toutes les apparences, dû être abandonné à cause d’un dysfonctionnement des explosifs dans leur repaire, dans la ville d’Alcanar, mercredi soir : selon des sites d’information espagnols, les terroristes prévoyaient de déposer trois camions chargés d’explosifs et de gaz combustible et de les utiliser pour détruire l’un des symboles les plus en vue de Barcelone – l’Eglise de la Sagrada Familia, conçue par Antoni Gaudi.

 

Les 12 membres de cette cellule terroriste planifiaient de déclencher une bombe d’un camion sur le boulevard de Las Ramblas, un second camion à l’église construite par Gaudi et le troisième camion dans le port de la ville. Afin de déclencher les bombes à l’intérieur des camions, ils projetaient d’employer du peroxyde d’acétone (triperoxyde de triacétone, d’où le nom TATP (en anglais : triacetone triperoxide)- un matériau combustible hautement explosif aussi connu sous le nom de « Mère de Satan ». La même substance a été utilisée lors de l’attaque terroriste multi-sites qui a frappé Londres en juillet 2005.

Leur plan directeur a, cependant, été accidentellement déjoué, la veille du jour prévu pour le mettre en oeuvre, après un peu de cet explosif ne se soit échappé, mercredi soir,dans le bâtiment où il était entreposé.

L’église de la Sagrada Familia construite par Gaudià Barcelone (Photo: Getty Images)

 

L’explosion de gaz d’Alcanar a d’abord été mal interprétée comme n’étant qu’un accident domestique. Ce n’est que plus tard que les autorités ont réalisé que le bâtiment était bourré de bouteilles de gaz et qu’il contenait 20 bonbonnes de Gaz et du TATP.

Initialement, on pensait qu’une seule personne avait trouvé la mort dans l’explosion de mercredi. Mais des responsables ont déclaré que des tests ADN ont été entrepris pour déterminer si les restes humains découverts vendredi provenaient d’une deuxième victime. Un responsable de la police, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, a affirmé que les enquêteurs pensent qu’un imam marocain, Abdelbaki Es Satty, doit être la deuxième victime malgré lui de l’explosion de la maison.

Le bâtiment d’Alcanar et une des bonbonnes de gaz découverte après l’explosion (Photos: EPA, Agencia Efe)

 

La police se focalise à présent sur les liens entre ses collaborateurs marocains et l’imam disparu, qu’on pense les avoir radicalisés [jusqu’à se transformer en torche vivante]. On doit encore retrouver Es Satty et le Président de la mosquée [où il prêchait la haine de l’Occident en toute impunité] dit ne pas l’avoir vu depuis juin, quand il a annoncé retourner au Maroc pour une durée de trois mois.

Pendant ce temps, la police continue de rechercher le terroriste qui a foncé sur des centaines de personnes,en tuant 13 vendredi dernier. Les autorités espagnoles retiennent pour principal suspect le marocain Younes Abouyaaquoub, âgé de 22 ans, dont la photo a été publiée vendredi par les médias espagnols.

Même du fait que Abouyaaquoub est toujours en cavale, le Ministre de l’Intérieur espagnol Juan Ignacio Zoido a déclaré que la cellule est « détruite », puisque cinq membres ont été liquidés par la police tôt vendredi au cours d’une fusillade, que quatre sont déjà en détention et qu’un ou deux se sont consumés dans l’explosion de la maison d’Alcanar, mercredi. Il a déclaré qu’il ne devait pas y avoir de nouvelle menace imminente d’attentat [de la part de cette cellule en tout cas].

Younes Abouyaaquoub, l’un des principaux suspects parmi les terroristes des attaques de vendredi (Photo: AFP)

 

La chasse à l’homme se poursuit et parcourt l’Espagne et le sud de la France, la police française menant des fouilles extra-frontalières sur les véhicules et les personnes provenant d’Espagne.

La police a aussi mené une série d’explosions contrôlés samedi à Alcanar.

Le nom du suspect isolé et en fuite, Abouyaaquoub, figure sur une liste de police des quatre principaux suspects recherchés dans ces attentats. Tous sur la liste sont originaires de Ripoll, une ville haut de gamme tranquille de 10.000 habitants à environ 100 kms au nord de Barcelone.

La maison de l’Imam marocain Abdelbaki Es Satty (Photo: AFP)

 

Cette liste a été diffusée à travers toute l’Espagne et en France, selon un responsable espagnol et une autre de la police française.

On recherche également un utilitaire Kangoo qu’on pense avoir été loué en Espagne par un suspect de l’attaque de Barcelone jeudi, qui pourrait avoir franchi la frontière.

Le souk d’Abdelbaki Es Satty (Photo: Reuters)

 

On a aussi désigné sur cette liste Moussa Oukabir, âgé de 17 ans,dont le frère Idriss a rapporté à la police de Ripoll que ses papiers avaient été volés. Papiers ensuoite retrouvés dans l’un des véhicules utilisés au cours des attaques.

Les frères sont nés et ont grandi  à Ripoll, où on a fouillé l’appartement du premier étage de leur famille.

L’Etat Islamique a revendiqué à l’origine l’attentat de Barcelone. Dans un nouveau communiqué, samedi, il a aussi revendiqué l’attaque de vendredimatin à Cambrils, où cinq djihadistes ont foncé sur des personnes le long de la promenade avant que la police ne les liquide.
Adaptation : Marc Brzustowski

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