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Bénédiction du père, bénédiction des pères de H.Goël / Extrait N° 12 : D.ieu emploie des moyens déroutants de simplicité pour révéler les choses les plus profondes.

D.ieu emploie des moyens déroutants de simplicité pour révéler les choses les plus profondes.

 

Ne méprisons pas ces moyens. Recherchons ce qui est petit et non ce qui est élevé. Et ce qui est insondable par les moyens de la vanité humaine nous sera donné à sonder  par l’Esprit.

D.ieu a fini par me révéler de quoi il s’agissait, à l’occasion d’un jeu. Oui, vous avez bien lu, d’un jeu. Mais d’un jeu que j’ose qualifier de spirituel.

Voici! J’ai un fils. Il s’appelle Isaac. C’est notre benjamin, notre dernier, notre petit. J’aurais aimé avoir dix enfants, au moins (il faut aimer la Parole de D.ieu et celle-ci nous dit : « Croissez et multipliez. »). L’Eternel a limité notre famille à quatre fils et selon la tradition juive, quatre étant le chiffre de l’accomplissement, je dois me réjouir. J’ai veillé à être extrêmement biblique dans ma relation de père – et ceci est très important (comme est d’une extrême importance l’étude et la mise en pratique de toutes les règles relationnelles. Relisons, par exemple Ephésiens Chap 5 et 6). Le fruit est que nos quatre fils ont une relation personnelle très étroite avec D.ieu.

Isaac, le quatrième, face à mon projet d’avoir au moins dix enfants, a donc une place très particulière : c’est le dernier ! Isaac et son père ont une relation très, très profonde et très affectueuse. La décrire prendrait tout un chapitre.

Or il se fait qu’Isaac et moi inventons quelquefois ensemble des jeux nouveaux. Un beau jour, étant tendrement enlacés, nous eûmes l’idée d’inventer un jeu. Je lui suggérai qu’ensemble, serrés l’un contre l’autre, nous fassions l’arbre. Et là, debouts, au milieu de la pièce, Isaac a tendu un bras et j’ai tendu l’autre et ainsi de suite. Et nous avons décrété : « Voici les branches de l’arbre. »

Le tronc de l’arbre était constitué par nos troncs, nos jambes, nos têtes, mis côte à côte. C’est alors que mon fils me fit une remarque très pertinente : « Papa, quel nom allons-nous donner à notre arbre ? Et quel genre de fruits va-t-il porter ? »

Nous cherchâmes ensemble un nom. Mais le fils attendait de son père qu’il trouve le nom. Quelque chose surgit de mon coeur, que je ne pus exprimer que par : « l’amour de son papa ». « Nous appellerons notre arbre, déclarai-je à Isaac, l’amour de son papa. » Et j’ajoutai : « tier », pour faire plus exotique. Le nom donné à notre arbre fut donc : « L’amourdesonpapatier ». Eclats de rire des deux partenaires.

Restait à régler la question des fruits. Je ne sais lequel des deux eut l’idée, mais ce fut un « bisou » tendre posé sur la joue de l’autre, ce qui engendra le désir pour l’autre d’en rendre un et même deux ou trois. Et ainsi… à l’infini.

Savez-vous qu’à cet instant D.ieu me parla ? Et il me dit : « Le mystère de l’arbre sur les deux bords du fleuve dans l’Apocalypse, tu viens de l’illustrer avec ton fils. C’est l’unité parfaite dans l’amour parfait, qui possède une vertu dynamique éternelle. Tu en as goûté quelque peu la réalité par ce désir infini que vous aviez, ton fils et toi, de vous communiquer votre affection par vos baisers sur la joue, sans qu’aucun des deux n’accepte de mettre un terme au rituel.

Voici l’amour du Père pour Son Fils, et du Fils pour Son Père. J’avais mis cette révélation dans le coeur d’Abraham pour son fils Isaac, et dans le coeur d’Isaac pour son père Abraham. C’est le mystère de l’amour sans fin du Père pour le Fils, et du Fils pour le Père, exalté par le Saint-Esprit. C’est le « ehad », « unité », réel de D.ieu qui est donné là et révélé pour la guérison des nations et de tous les hommes. Comme dans « Beréchit bara Elohim » (traduction : « Principe, les D.ieux créa »), j’ai enfermé en Apocalypse 22, verset 2, le même mystère dans une apparente ambiguité  non plus grammaticale mais de situation. C’est un « mystère »qui sera de plus en plus révélé dans ces temps de la fin et au-delà… C’est l’arbre dont les fruits guériront les nations blessées. La vue, la démonstration de notre amour parfait donné entièrement à voir à un peuple de rachetés dignes de voir une chose tellement sainte portera des fruits éternels pour la guérison »

Comprenons-nous mieux, maintenant, le sens des paroles de Jésus quand Il dit : « Qui m’a vu a vu le Père? »

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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