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Bénédiction du Père, bénédiction des pères de Haim Goël / Extrait N° 10 : Quel est le principe sacré qui sous-tend la relation des pères et des enfants ?

Quel est le principe sacré qui sous-tend la relation des pères et des enfants ?

 

Le principe sacré et divin qui sous-tend cette relation est un principe qui apparaît dans la divinité elle-même comme un « mystère relationnel » que l’on trouve dans les premiers mots de la Bible et que l’on retrouve dans le dernier chapitre de l’Apocalypse. Ainsi, toute la Bible est encadrée en son début et en sa fin par le même mystère.

Celui-ci émane de la relation entre le Père, le Fils et l’Esprit. Et toute la création est en fait un fruit de leur unité parfaite, de leur relation. Ainsi nous découvrons que la relation Père – Fils et puis Saint-Esprit dans le « un », « l’unité », l’EHAD* est l’axe essentiel pour le départ, l’expansion et le maintien de tout l’univers créé.

L’homme ayant été créé à l’image de D.ieu (Genèse 1:26-27), les relations père – enfant(s) sont essentielles au maintien de l’univers humain, de toute société humaine, sous peine de disparition.

L’on comprend mieux maintenant toute la portée du verset 6 de Malachie 4 : « Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit. »

Il est intéressant d’effectuer une étude systématique des civilisations disparues, et pour ce que j’en ai pu étudier, j’ai pu constater qu’au moment de leur déclin, avant de sombrer dans le

*EHAD: terme hébreu signifiant « un », « unité ».

 

chaos et avant de sombrer complètement, elles furent toutes marquées par un aspect évident, à savoir une notoire augmentation de l’influence matriarcale au détriment d’un patriarcat bien compris, alors que se dissipait l’influence des hommes et des pères dans ces sociétés. Nous en sommes là dans notre Occident qu’il faut qualifier aujourd’hui de globalement post-chrétien, toujours plus.

J’ai déjà plus d’une fois commenté ce que D.ieu m’a puissamment révélé à travers les trois premiers mots de la Bible : « Beréchit bara Elohim » (traduction fort aléatoire qui nous donne en français: « Au commencement, D.ieu créa »).

Le mot « beréchit », en hébreu, signifie « principe », « en-tête ». C’est du premier mot de la Bible qu’il s’agit. L’Israélite lisant sa Bible comprend ceci : « Attention, il y a quelque chose, un principe qui va être énoncé et qui a valeur d’en-tête. Quelque chose dont la signification est une ‘tête’, ‘mise en avant’, une ‘en-tête’. » Cela signifie que le principe qui va être énoncé là est de grande envergure, de grande importance.

Quel est ce principe ? Il est entièrement contenu dans les deux mots qui suivent et qui sont, en hébreu, « bara Elohim », ce qu’il faut traduire ainsi : « créa les D.ieux » ou si vous préférez : « les D.ieux créa » (« Elohim » = « les D.ieux » ; « bara » = « créa »). Vous constatez immédiatement l’apparente erreur grammaticale. Un sujet pluriel conjugué avec un verbe singulier. Qu’est-ce que cela signifie ? Pourquoi Moshé (Moïse), qui a rédigé ce texte, a-t-il d’emblée commis une faute ? Eh bien, Moshé obéissait à l’Esprit de D.ieu et Moshé était en train d’énoncer ce fameux principe qui a valeur d’en-tête pour tout l’univers créé. C’est en réalité la manière dont l’Eternel se présente à nous, par une en-tête. Et lorsqu’un peu plus tard, il créera l’homme à Son image, c’est à l’image de ce principe qu’Il le créera.

 

Quel est ce principe?

 

J’en ai déjà témoigné en maints endroits. Au travers d’une puissante vision, le Seigneur m’a transporté un jour en esprit dans un temps qui, ensuite par déduction, m’apparut être celui qui précéda la création.

Je fus donc transporté en esprit dans une vision. Dans ma vision, il y avait un immense cercle de feu qui tournait dans l’espace universel. Il n’y avait ni étoile ni terre, ni astre d’aucune sorte, mais un immense cercle de feu. (Attention, cette vision et la description de son contenu qui va suivre sont spirituelles. Ne faisons pas d’interprétation abusive.)

La contemplation de ce cercle d’un feu dévorant, puissant, tournant lentement dans l’infini était quelque chose de saisissant. C’est alors que j’entendis à l’intérieur de ce cercle de feu une voix disant : « Mon Fils, Mon Fils, que veux-Tu que Je fasse pour Toi ? », et d’autres mots semblables. Pour toute réponse, j’entendis une autre voix dans le même cercle de feu disant: « Père, Père, dis-Moi, Toi, ce que Tu veux que Je fasse pour Toi? Qu’est-ce qui te plairait ? » Et les voix semblaient courir ainsi dans le cercle de feu, l’une cherchant l’autre et l’une se préoccupant toujours exclusivement du désir de l’autre.

L’Esprit y était mêlé. Ainsi, Père, Fils et Esprit, ils n’ont qu’une préoccupation : rechercher le désir, le souhait de l’autre, et constamment. Nous sommes dans le règne de l’amour parfait.

A un moment précis, l’amour que l’on ressentait dans le cercle de feu entre les voix des êtres qui s’y trouvaient devint tellement puissant et dynamique que le cercle de feu se mit à tournoyer toujours plus rapidement. Il y eut une accélération et comme une apogée débouchant sur un désir de transmettre au-delà d’eux-mêmes cet amour parfait à un univers qui devait alors être créé.

Les scientifiques ont à ce jour remonté l’échelle du temps jusqu’à un événement qu’ils appellent le « Big bang ». Ils ne pourront jamais remonter au-delà, jusqu’au bout. Ce qui précède ce big bang, c’est l’amour du Père, du Fils et de l’Esprit en accélération. Nul ne peut cerner cela avec des moyens humains. Il faut que cela soit révélé avec des moyens surnaturels, dont seul D.ieu dispose, car c’est là qu’apparaît entre autres la lumière (phénomène et miracle bien plus spirituel que ce que la science peut appréhender) et qu’en nous aussi en permanence lumière et ténèbres alternent depuis la chute.

 

Bien que nous soyons ici dans le domaine d’une pure révélation, il est intéressant de citer ici deux choses qui me furent données après la parution de la première édition de ce livre.

 

La première que voici :

 

«L’Eternel m’a acquise au commencement de Ses voies, avant Ses œuvres les plus anciennes. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, avant l’origine de la terre. Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, point de sources chargées d’eaux ; avant que les montagnes soient affermies, avant que les collines existent, je fus enfantée : Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, ni le premier atome de la poussière du monde. Lorsqu’Il disposa les cieux, j’étais là ; lorsqu’Il traça un cercle à la surface de l’abîme, lorsqu’Il fixa les nuages en haut, et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, lorsqu’Il donna une limite à la mer, pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, lorsqu’Il posa les fondements de la terre, j’étais à l’œuvre avec Lui, et je faisais tous les jours Ses délices, jouant sans cesse en Sa présence. »

 

Voyez particulièrement les versets 27 et 30 :

Verset 27 : « Lorsqu’Il disposa les cieux, j’étais là ; lorsqu’Il traça un cercle à la surface de l’abîme, »

Verset 30 : « J’étais à l’œuvre auprès de Lui, et je faisais tous les jours Ses délices, jouant sans cesse en Sa présence ».

 

Lorsque l’on sait que la sagesse, car c’est d’elle qu’il s’agit, (voyez le verset 1 du chapitre : « la sagesse ne crie-t-elle pas ? ») est généralement identifiée à Yeshoua, le Fils, ne reconnaissons-nous pas les éléments d’une complète parenté avec l‘expérience spirituelle du cercle de feu avec le Père et le Fils telle que je viens de la décrire ?

 

 

La deuxième perle nous est apportée par  les diverses méthodes de lecture du Tanach proposées par le Talmud et le Midrash. Une de ces méthodes est appelée Notarikone ou bris des mots.

Elle consiste à décomposer un mot en deux ou en plusieurs parties qui deviennent de par ce procédé une phrase. Voici un exemple avec le mot Beréchit (Genèse 1 :1) qui se traduit en français (mal d’ailleurs) par : Au commencement. Coupé en deux  Beréchit donne

Brit  et èch, ce qui signifie alliance de feu.

 

Ainsi dans le mot Beréchit se trouve inscrit  le sens d’une alliance de feu. Saisissant ; et le cercle de feu de ma vision (le cercle étant lui aussi un signe d’alliance par excellence) est encore confirmé. Ceci prend d’autant plus de signification que le sens plus complet de Beréchit est : « dans le principe » et même à mon sens : « un principe dans le principe ». Ainsi Beréchit relève d’un univers principiel  pour que « le principe » se transmette vers l’homme « fait à l’image de D.ieu ».

Selon ce qui me fut donné « le principe » est partiellement révélé dans la vision  du cercle de feu, on l’aura compris. Et il s’agit du EHAD, (unité) !

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