Le 10 juin, les passagers d’un vol Ryanair Bologne-Tel Aviv ont eu à subir les commentaires « antisionistes » haineux d’une hôtesse.
Une demi-heure avant l’arrivée à Tel Aviv, ladite hôtesse avait annoncé au micro, en anglais et italien, que « Tous les passagers sont priés de regagner leur siège car l’avion est sur le point d’atterrir à Tel-Aviv en Palestine occupée« . Selon de nombreux témoignages concordant, non seulement l’hôtesse avait refusé de s’excuser ni même de se corriger, mais c’était même fait un malin plaisir de répéter à plusieurs reprises la même phrase.
Des passagers avaient alors voulu prendre en photo « l’antisioniste » rabique, afin de pouvoir l’identifier et de pouvoir ultérieurement déposer une réclamation à son sujet.
La réaction de l’équipage fut très professionnelle, très à l’écoute de leur clientèle : ils menacèrent les passagers révoltés de les faire arrêter à l’atterrissage pour « perturbation du vol » !
Pendant plusieurs jours, malgré de nombreux articles dans la presse israélienne et de nombreuses demandes de clarification faites par divers médias (dont Dreuz), Ryanair refusa de s’exprimer.
Finalement, hier, le PDG de Ryanair, Eddie Wilson, a répondu à la lettre qui lui avait été adressé par le Centre Simon Wiesenthal, de même que nous avons reçu une réponse du service presse de Ryanair. Je vous laisse découvrir lesdites réponses :
Donc, pour le service presse, il s’agissait d’une « erreur innocente d’une hôtesse junior » et « un membre d’équipage senior » aurait immédiatement corrigé et aurait présenté ses excuses.
La réponse d’Eddie Wilson :
Il n’est pas dans la politique de Ryanair (ni dans les habitudes de nos équipages) de faire référence à Tel Aviv comme étant dans un pays autre qu’Israël. Le membre de l’équipage en question a été interrogé et a reçu un avertissement pour s’assurer qu’une telle erreur ne se reproduise plus. Israël est un partenaire important pour Ryanair. Nous sommes la deuxième compagnie aérienne d’Israël et nous prévoyons de continuer à investir dans ce pays afin d’accroître le trafic et la connectivité, à la fois pour les Israéliens qui voyagent vers l’Europe et pour apporter à Israël le tourisme intérieur dont il a tant besoin.
Moins laconique que son service presse, qui gagnerait à être moins « low cost », évitant de réécrire les faits, il nous laisse aisément comprendre la situation de Ryanair. A sa clientèle, désormais, de faire ses choix.
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