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Ce cher Erdogan…

By 29 août 2014Etz Be Tzion

Attentat iranien contre Israël appuyé par Erdogan

jeudi 28 août 2014, par Axe Irano-Turc

L’enquête concernant une organisation terroriste meurtrière appuyée par l’Iran en Turquie a mis en lumière l’implication de cette organisation, dans l’attentat à la bombe, qui a été déjoué, contre un membre de l’équipe de l’Ambassade d’Israël dans la capitale géorgienne de Tbilissi, en février 2012. Plus troublant, ce réseau terroriste pro-iranien a de solides protections, dans l’entourage même du Premier Ministre Recep Tayyip Ertogan.

Cette vidéo-surveillance montre une rencontre à Istanbul entre un membre du groupe Tawhid-Salam et Nasser Ghafari, le plus haut représentant des forces Al Qods en Turquie (Photo : DHA).

Selon une information recueillie au cours d’une enquête complète de trois années sur les cellules du groupe Tawhid-Salam, travaillant pour la Force Qods du Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne (CGRI), en Turquie, Naser Ghafari, l’un des commandants assigné en Turquie par le CGRI a ordonné à un suspect principal de l’organisation Tawhid-Salam de mener une surveillance des locaux à Tbilisi.

Naser Ghafari opère sous la couverture d’un passeport diplomatique d’attaché au Consulat iranien à Istanbul.

Selon le rapport contenu dans ce dossier, Ghafari a donné cet ordre à Hüseyin Yazıcıoğlu, un citoyen turc travaillant pour les renseignements iraniens, le 15 octobre 2011. Agissant sur les instructions d’un officier-traitant iranien, Yazıcıoğlu a réservé un vol pour Tbilisi, prévu le 14 novembre 2011. Ce vol a été, à nouveau réservé le 30 novembre, et une fois encore pour le 4 janvier.

Grâce à une surveillance approuvée par un ordre du tribunal, les enquêteurs turcs ont aussi obtenu accès au compte e-mail de Yazıcıoğlu et ont découvert une série de photos qui lui ont été evoyées le 18 octobre 2011 par un autre citoyen turc, Erol Ünaldı. Les photos montrent des endroits marqués par des points de repère dans et autour de Tbilisi, comme le parc près de l’Hôtel Radisson Blue et les stations de métro, entre autres.

Dans l’une des images envoyées par l’e-mail de Yazıcıoğlu, la police a été en mesure d’identifier la plaque d’immatriculation de la voiture d’ Ünaldı. Cette voiture, portant le n° 34 BJ 4352 a été louée par des clients officiels, au point de passage frontalier d’ Artvin Sarp, et l’enregistrement indique qu’ Ünaldı est entré en Géorgie le 2 novembre 2011 et qu’il a quitté la Géorgie le 13 novembre 2011. Les enquêtyeurs en ont conclu qu’ Ünaldı est parti en éclaireur pour repérer des cibles à Tbilisi et identifier des points de contact avec Yazıcıoğlu.

Toute cette activité a été enregistrée avant l’attentat manqué à la bombe, à Tbilisi, le 13 f”évrier 2012, lorsqu’on a trouvé une bombe sous la voiture d’un employé géorgien de l’Ambassade israélienne à Tbilisi. Cette voiture était garée près de l’Ambassade et la police a désamorcé l’explosif sans incident. Le même jour, dans un incident séparé, la femme d’un diplomate israélien a été blessée dans l’explosion d’une voiture piégée à New Delhi. Le Premier Ministre Binyamin Netanyahu avait accusé l’Iran d’être responsable des deux incidents.

La police turque a découvert que l’attentat prenant le Consulat Général israélien pour cible dans le quartier d’Etiler à Istanbul, en mai 2011 – qui a eu pour conséquence des blessures graves, mais âs de mort – a aussi été perpétré par ce groupe terroriste soutenu par l’Iran. Grâce à l’utilisation nd’enregistrement des caméras de surveillance de la rue, la police a été en mesure de retrace la pose d’une bicyclette piégée contenant une bombe, près d’un’e unite de stockage dans le quartier Fatih d’Istanbul, qui avait été louée en utilisant une fausse carte d’identité, par Rezazadeh Metin, un Iranien de la force Qods.

La bombe d’Etiler a été livrée par Abdurrahman Çelik,, précédemment condamné pour le meurtrede deux opposants au régime iranien en Turquie et qui avait subi une peine de 12 ans et demi de prison, bien qu’il ait été libéré en 2004, à la suite d’un accord d’amnistie offert par le gouvernement Erdogan.

Dans son témoignage, Çelik a avoué qu’il a été entraîné en Iran pour commettre des attentats en Turquie et conduire des opérations de renseignements au nom de l’Iran, durant plus de deux mois. Il a aussi reconnu que la Force Qods basée en Iran avait pu obtenir des bombes grâce à lui et qu’elle avait préparé des attaques en Georgie et en Thaïlande.

Le réseau de Tawhid-Salam remonte jusqu’à des grosses légumes au sein du gouvernement turc. Une chasse aux sorcières a eu lieu pour motifs politiques, contre les enquêteurs de police qui ont découvert des cellules top-secrètes au sein du réseau, et elle a publiquement révélé des détails très dommageables à partir des dossiers d’enquête confidentielle des procureurs. Le Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan, très embarrassé, a tenté de minimiser la signification de ces révélations, alors que son gouvernement tentait d’étouffer l’enquête par d’incessants remaniements au sein des équipes d’enquêteurs de la police et des procureurs en charge du dossier.

Tawhid-Salam a été désigné comme une organisation terroriste en Turquie par des tribunaux plus élevés. Plusieurs membres de cette organisation – qui étaient chargés de tuer des intellectuels de haute voltige et d’attaquer des cibles diplomatiques occidentales, israéliennes, arabes et d’autres, en Turquie – ont été condamnés à des peines de prison au début des années 2000.

Il apparaît que des cellules dormantes ont été réactivées en Turquie à partir de 2008. Les noms d’un certain nombre de suspects turcs et iraniens, dont certains détenaient des positions élevées au sein du gouvernement Erdogan, ont été révélés dans des reportages récents dans les médias et ont mis le gouvernement en fâcheuse posture.

25 août 2014, Monday/ 17:40:09/ BAYRAM KAYA / ANKARA

todayszaman.com

Adaptation : Marc Brzustowski

 

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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