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Chers amis, nous voici à quelques encablures de trois fêtes juives qui s’enchaînent, Rosh haShana (le Nouvel An, Fête des Trompettes), Yom Kippour, la Fête des Expiations, et Souccoth, la Fête des Tabernacles. Alors, plus que de commenter Yom Kippour comme cela se fait si souvent, j’ai été conduit par le Seigneur, béni soit son Saint Nom, à vous retranscrire l’histoire ci-dessous avec sa leçon… Haïm Goël

By 19 septembre 2014Le mot du jour, Lève-toi !

Chers tous,

La morale de l’article ci-dessous  peut se résumer ainsi : ciblons-nous toujours, et l’avons-nous fait au cours de l’année écoulée, le ou les vrais challenges ESSENTIELS, ceux qui nous sont donnés à discerner, comprendre et agir ?  faisons un Yom Kippour un peu spécial cette année et réfléchissons à cela. Si nous sommes honnêtes, nous serons obligés, considérant l’année écoulée, d’admettre qu’en pas mal de circonstances nous nous sommes parfois, souvent peut-être, égarés dans du futile, du secondaire, avec un malaise (et c’est alors tant mieux car c’est le signe que l’Esprit de Yeshoua en vous rechigne et donc le signe qu’il vous accompagne encore).

Le Seigneur m’a singulièrement parlé à ce sujet ces derniers jours , réclamant de moi une forme de naziréat pour l’année juive qui vient. Il est temps, car c’est un temps qui l’exige, que nous fassions un tri très simple et radical entre bien des choses qui hier paraissaient encore légitimes mais qui, du fait de l’appel spécial du Maître, ne le seront pas dans les jours et les mois qui viennent… ET L’ESSENTIEL DICTE PAR LE MAÎTRE.

Je vous souhaite au départ de cette proche année nouvelle, ce Rosh HaShana, d’entendre  ce que le Maître de nos vies a à vous dire à ce sujet. FAITE SILENCE, ECOUTEZ.

Shana Tova OuMétouka,

Haïm Goël, avec  Elishéva

“Le ‘Hafets ‘Haïm est décédé le 24 Eloul 5693 (15 septembre 1933) à l’âge de 95 ans : c’est l’occasion de relater cette anecdote !

Cette histoire  a lieu au coeur d’un petit village reculé de Pologne dans l’après-midi d’un rude Shabbat d’hiver… Un groupe de vieux Juifs occupent leur place habituelle à la synagogue et bavardent à bâtons rompus.

De fil en aiguille, la conversation d’engage sur l’un des centres d’intérêt capitaux pour ces hommes francs et simples : le tabac à priser ! Exaltés par ce thème que tous maîtrisent si bien, les commentaires vont bon train : depuis les différentes qualités de tabac et le bouquet des saveurs qui l’agrémentent, jusqu’aux tabatières gravées dans le bois ou l’argent, tous les aspects du sujet sont passés au peigne fin.

Mais comme pour mettre un terme à ces débats, le vieux Hirsch proclame magistralement l’ultime conclusion : ‘Le meilleur tabac à priser qui soit est celui que l’on vend dans telle boutique, à Varsovie!”. Le verdict ne souffre aucune réplique, il tombe tel un souffle, suivi par un silence grave et solennel.  Plusieurs minutes s’écoulent, et seule la prière de min’ha parvient finalement à troubler le profond recueillement de cette petite assistance.

L’information, cependant, n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd… L’un des plus fervents fidèles de la synagogue et de tabac à priser est Chmerl le tailleur. Vivement émut par cette conversation, Chmerl entend bien mettre ces formidables révélations à profit. Grâce à son caractère déterminé, sa résolution prend rapidement corps : dès le lendemain matin, il s’arme de son baluchon et prend la route de Varsovie. Plusieurs jours de marche le séparent de la grande ville, mais Chmerl sait que l’enjeu en vaut la chandelle ! La route est longue, le froid plus saisissant que jamais, mais sa détermination ne souffre aucune lassitude. Une étape après l’autre, il parvient à destination, achète le précieux tabac et reprend le chemin du retour.

Le Shabbat suivant, Chmerl retrouve sa place à la synagogue et il attend, bouillant d’impatience, que ses compagnons le rejoignent pour leur réunion hebdomadaire. Lorsque l’assemblée est enfin réunie au grand complet, Chmerl – débordant d’une certaine fierté bien méritée et avec un geste grave – exhibe sa précieuse acquisition : “Voyez ! Je suis allé à Varsovie où j’ai pu acheter le meilleur tabac à priser qui soit !” Un silence pesant s’installe à nouveau dans la pièce… Mais il n’est que de courte durée : vite remplacé par des éclats de rire soudains, les railleries s’abattent comme une pluie cinglante sur le pauvre Chmerl – “Un si long voyage jusqu’à Varsovie pour une pincée de tabac ?!” . Telle une traînée de poudre, la nouvelle se répand dans tout le village, provoquant l’hilarité générale.

Lorsque le ‘Hafets ‘Haïm racontait cette petite anecdote, elle éveillait à chaque fois en lui une émotion vive et troublante. Il la concluait alors en ces termes : “Notre âme a parcouru un long trajet, depuis le Trône céleste où elle fut créée, en traversant ensuite tous les Domaines célestes pour rejoindre ce bas monde où nous vivons… Un tel périple est certainement justifié par des motifs de la plus haute importance ! Mais imaginons un instant que notre âme, après de longues années passées sur terre, s’en retourne avec pour toute acquisition une pincée de petites affaires, insignifiantes et éphémères. Quelle hilarité provoquerons-nous alors devant le Tribunal céleste ?…”

Yonathan Bendennoune.”

Join the discussion 2 Comments

  • sénègas dit :

    Cher HaÏM,
    En lisant cette petite anecdote; je repense aux questions que je me pose souvent.
    Aurons nous compris, dans notre petit confort… combien le SEIGNEUR nous aime et que toute notre vie dépend de LUI???
    Nous accordera t-il son pardon??
    Pour moi, c’est mon espérance dans toutes ces questions.
    Affectueusement::
    Lydie

    • Haïm Goël dit :

      Mais chère Lydie,
      ton commentaire est empreint de cette humilité et de cette honnêteté qui plaît à D.ieu. Et dans ce cas, il est certain que LUi pardonnera d’autant plus amoureusement sa créature. Et nous avons tous des remises en question et des choses à nous faire pardonner. Que les 12 mois devant toi, nous tous, soient dédiés à L’ESSENTIEL et je te souhaite de le vivre avec JOIE. Shana Tova!
      Haim

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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