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CLAIR, SIMPLE, BIBLIQUE, EQUILIBRE, LIBERATEUR…. A lire avec attention pour célébrer la joie de son salut éternel.

By 30 mai 2022Enseignement

Crainte du jugement, et crainte de Dieu.

 

Article de Henri Viaud-Murat.

Beaucoup de chrétiens ne font pas bien la différence entre la crainte du jugement, et la crainte de Dieu. Pourtant, dans l’hébreu comme dans le grec, le même mot traduit par « crainte » peut avoir des sens très différents, qu’il est important de bien connaître.

En hébreu comme en grec, le mot traduit par « crainte » peut signifier, selon le contexte, soit « frayeur, terreur, » soit « respect profond, déférence, vénération. »

Il est donc très important de faire toujours référence au contexte dans lequel est employé ce mot de « crainte. »

Avant la chute, dans le jardin d’Eden, Adam et Eve ne connaissaient aucune crainte, au sens où les hommes de ce monde qui ne sont pas sauvés peuvent la connaître.

En général, quand on parle de crainte, il s’agit d’un sentiment désagréable, d’une peur qu’il puisse nous arriver quelque chose de très fâcheux et de très dommageable.

Effectivement, lorsqu’on n’est pas en paix avec Dieu, nous avons tout à craindre de Lui. En revanche, lorsque nous avons fait la paix avec Lui, par le sang de la croix, nous n’avons absolument plus rien à craindre!

Au commencement de leur création, avant de pécher, Adam et Eve vivaient dans la présence de Dieu, et dans un monde où ils n’avaient rien à craindre. La maladie, la malédiction et la mort n’existaient pas. Dieu les avait placés sur une terre parfaite, où tout était à leur disposition, et où ils ne manquaient de rien.

Ils étaient en communion parfaite avec Dieu, qui venait les visiter dans la fraîcheur du soir, et avec lequel ils vivaient une relation d’amour parfait.

La seule chose qu’ils devaient craindre, c’était de désobéir à la seule interdiction que Dieu leur avait adressée: ne jamais manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Il est intéressant de remarquer que le serpent ne s’est pas adressé tout d’abord à Adam, pour le tenter. Car il savait qu’Adam était le premier et le seul à qui Dieu avait adressé cette interdiction, puisque Eve n’était pas encore créée.

Il appartenait donc à Adam de transmettre fidèlement à Eve ce que Dieu leur avait interdit de faire, et de veiller soigneusement à ce qu’elle retienne cette interdiction dans toute son exactitude, sans rien y ajouter ni rien en retrancher.

C’est parce qu’il espérait qu’Adam n’avait pas veillé à exercer fidèlement sa responsabilité envers Eve que le serpent s’est d’abord adressé à elle.

Effectivement, il s’est tout de suite rendu compte qu’Eve n’avait pas la connaissance exacte de la Parole que Dieu avait adressée à Adam, et c’est ce qui a permis au serpent de la séduire.

« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » (Genèse 3: 1-3).

Eve ajoute quelque chose au commandement divin (« vous n’y toucherez point »), et en retranche quelque chose (« de peur que… »).

Dieu n’avait pas interdit de toucher le fruit, Il avait interdit de le manger. Et il n’avait pas dit qu’ils ne devaient pas en manger, de peur qu’ils ne meurent, ce qui indique une éventualité, un risque de mourir. Mais Dieu avait dit:

« Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse 2: 17).

Ce n’était donc pas une éventualité, c’était une certitude: tu mourras!

Si nous ajoutons quoi que ce soit à la Parole de Dieu, ou si nous en retranchons quoi que ce soit, nous ouvrons la porte de notre vie à l’action de Satan et à la malédiction!

« Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre » (Apocalypse 22: 18-19).

Voilà pourquoi Paul affirme que c’est par un seul homme, et non pas par une seule femme, que le péché est entré dans le monde! Ne vous laissez donc pas accuser injustement, chères soeurs! Car c’est bien Adam qui est le grand responsable de la chute!

Eve a été séduite, à cause de sa mauvaise connaissance de la Parole de Dieu. Mais Adam a péché volontairement, en toute connaissance de cause!

« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5: 12).

La conséquence du péché est toujours la même: le salaire du péché, c’est la mort! C’est la condamnation éternelle!

Mais si tous les hommes sont destinés à l’enfer, ce n’est pas en raison des péchés qu’ils peuvent commettre, c’est d’abord parce qu’ils ont tous été conçus dans le péché, et que ce péché les fait tous inéluctablement tomber dans la mort spirituelle.

Mais Dieu, qui est bon, a voulu tout faire pour attirer tous les pécheurs à Son Fils Jésus-Christ, pour qu’ils se repentent et qu’ils croient en Lui, afin d’être sauvés.

« La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu’il avait dit: Je suis le pain qui est descendu du ciel. Et ils disaient: N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel? Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi » (Jean 6: 40-45).

Il est clair que Dieu le Père enseigne Lui-même tous les hommes, afin d’attirer à Jésus tous ceux qui reçoivent Son enseignement, pour qu’ils soient sauvés.

Quel est donc cet enseignement que le Père donne à tous les hommes? C’est tout simplement de chercher à avoir une réponse vraie à toutes les questions existentielles qu’ils peuvent se poser: « Pourquoi suis-je sur cette terre? Quel est le but de ma vie? D’où vient ce monde qui m’entoure, et y a-t-il quelqu’un qui l’a créé? Qu’y a-t-il réellement après la mort, etc…? »

Dieu voit le coeur de tous ceux qui cherchent sincèrement la vérité concernant toutes ces questions, et, d’une manière ou d’une autre, Il les attire à Jésus, qui est la Vérité!

La question suivante est souvent posée: « Mais pourquoi Dieu a-t-Il placé cet arbre de la connaissance du bien et du mal au milieu du jardin d’Eden? Sans cet arbre, Adam et Eve n’auraient jamais eu l’occasion de pécher et de mourir, et nous serions bien tranquilles aujourd’hui! »

Ceux qui posent cette question oublient que Dieu, dans Son amour, a voulu créer des êtres libres, qu’ils soient hommes ou anges.

Or un être libre doit avoir la possibilité d’exercer cette liberté, donc de pouvoir décider librement d’obéir ou de désobéir à Dieu, de Le suivre ou de Le rejeter!

Sans liberté, aucun amour véritable n’est possible!

Un amour véritable ne peut s’exercer que dans une liberté absolue. Si nous choisissons librement d’aimer Dieu et de Le suivre, c’est parce que nous avons aussi la possibilité de ne pas le faire, de ne pas L’aimer et de Le rejeter.

Ce qui donne de la valeur à notre choix de marcher avec Dieu, c’est que nous pouvions réellement choisir de Le rejeter, mais que, par amour pour Lui, nous avons choisi de L’aimer et de Le suivre!

Sans cette liberté de choix, ni Dieu ni nous-mêmes n’aurions jamais pu savoir si nous L’aimons librement pour ce qu’Il est! Quelle valeur aurait eu notre amour aux yeux de Dieu, si nous avions été condamnés à L’aimer, sans jamais avoir la possibilité de choisir librement de L’aimer ou pas?

Là où est l’Esprit de Dieu, là est toujours la liberté!

Après leur chute, Adam et Eve ont commencé à éprouver un sentiment qu’ils n’avaient jamais éprouvé, la crainte de la mort et du jugement de Dieu.

« Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Mais l’Eternel Dieu appela l’homme, et lui dit: Où es-tu? Il répondit: J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché » (Genèse 3: 7-10).

Le péché d’Adam et d’Eve les a poussés à se cacher loin de la face de Dieu, par crainte de Son jugement. Ils étaient tombés dans la mort spirituelle, qui est le fait d’être séparé spirituellement de Dieu, et d’être destinés à la condamnation éternelle, à moins qu’il y ait repentance, et expiation de leur péché.

« L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit » (Genèse 3: 21).

Le fait que Dieu ait sacrifié des animaux innocents pour revêtir Adam et Eve de leur peau prouve qu’ils se sont repentis de leur péché, et qu’ils ont ainsi échappé à la condamnation éternelle.

Toutefois, leur corps physique était à présent devenu un corps mortel, dans lequel le péché allait continuer à subsister, et à se transmettre à toute leur descendance, à l’exception du Seigneur Jésus.

Ce sacrifice que Dieu avait accompli pour Adam et Eve préfigurait le sacrifice ultime du Seigneur Jésus sur la croix, sacrifice qui allait se produire bien longtemps après, mais que Dieu leur avait annoncé sans tarder, en disant au serpent:

« Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Genèse 3: 15).

La postérité de le femme à laquelle Dieu fait ici allusion, n’est autre que le Seigneur Jésus, qui devait naître de la vierge Marie. C’est bien Lui qui a, sur la croix, écrasé la tête du serpent ancien, le diable!

Et c’est par le sang précieux de Christ que tous ceux qui croient en Lui reçoivent un plein pardon de tous leurs péchés, et deviennent en Christ de nouvelles créations justes et saintes!

C’est Christ qui a subi pour nous le châtiment que nous aurions dû subir! C’est grâce à Lui que nous devons être à présent libérés de toute crainte de jugement et de condamnation, si nous L’avons accepté comme notre Sauveur et Seigneur!

C’est pour cela que Jésus disait constamment à Ses disciples: « Ne craignez point! Où est votre foi? » Ou encore: « Ne crains point, crois seulement! »

La crainte qu’il risquerait de nous arriver quelque chose de mauvais, alors que nous sommes en paix avec Dieu, nous empêche de marcher par la foi! C’est notre coeur non purifié qui nous accuse alors à tort. Inversement, la foi en Dieu et en Christ nous permet de surmonter et de rejeter toute crainte venant de la chair ou de Satan.

Tous les hommes et femmes de foi se sont trouvés dans des situations où ils auraient pu se laisser submerger par la crainte. Mais ils ont refusé de se laisser impressionner, ils se sont appuyés sur leur Dieu, et ils ont obtenu la victoire!

Satan, qui a été le premier être céleste à se rebeller contre Dieu et à tomber dans la mort spirituelle et la condamnation éternelle, sait parfaitement quel est le sort terrible qui l’attend, lorsqu’il sera jeté dans l’étang de feu et de soufre, à la fin du millenium!

C’est pour cette raison que Satan est perpétuellement rempli d’une crainte, d’une terreur absolue de ce jugement final et éternel qui lui est réservé! Satan éprouve une angoisse terrible de ce qui l’attend, et il ne pense qu’à une chose, faire partager son angoisse à un maximum d’êtres humains, y compris à un maximum de chrétiens!

En fait, tous les pécheurs, et même les athées qui ne croient pas à l’existence de Dieu, vivent dans la crainte de ce qui pourrait se passer après leur mort. Même s’ils ne savent pas ce qui va leur arriver, s’ils meurent dans leurs péchés, cette incertitude les ronge. Ils ne réalisent pas que cette crainte qu’ils éprouvent n’est rien d’autre que la crainte d’un jugement après leur mort.

« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude. Car assurément ce n’est pas à des anges qu’il vient en aide, mais c’est à la postérité d’Abraham. En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple » (Hébreux 2: 14-17).

Ce passage nous prouve que toute crainte trouve sa source dans la crainte de la mort. Non pas seulement la crainte de la mort en elle-même, mais la crainte d’un jugement après la mort!

« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9: 27).

Toutefois, en Christ, aucun chrétien ne devrait craindre la mort! En effet, Christ nous a libérés de tout châtiment et de toute condamnation!

« Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53: 5).

Le châtiment de nos péchés et de nos iniquités est tombé sur Jésus! Cela a rétabli la paix entre Dieu et nous! Nous n’avons plus à redouter d’être châtiés et condamnés à cause de nos péchés!

Et lorsque nous demeurons dans l’humilité et la repentance, le sang de Jésus nous purifie constamment de tout péché que nous pourrions encore commettre!

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1: 9).

Lorsque nous sommes ainsi débarrassés de toute crainte de condamnation, il ne nous reste plus que la crainte du Seigneur! En quoi consiste donc cette crainte?

Il s’agit de la crainte d’attrister le Seigneur et de Lui déplaire, parce que nous savons qu’Il nous aime tant, et que nous aussi nous L’aimons en retour!

Il s’agit d’un profond respect pour notre Dieu, pour ce qu’Il est, pour ce qu’Il a fait pour nous, et pour ce qu’Il a fait de nous, Ses enfants bien-aimés!

« L’amour ne fait point de mal au prochain » (Romains 13: 10).

Si nous aimons profondément quelqu’un qui nous est proche, nous nous efforcerons de ne pas lui faire du mal, nous désirerons au contraire lui faire du bien!

Dieu n’est-Il pas notre « prochain » le plus proche? Quand nous avons compris à quel point Il nous aime, nous devons avoir le désir de ne pas L’attrister par nos péchés, et de ne pas Le faire souffrir.

Dieu, qui est amour, éprouve Lui-même ce désir de faire du bien à tous les hommes, et tout particulièrement à tous Ses enfants!

Si Sa justice a été pleinement satisfaite en la personne de Jésus, qui a accepté d’être jugé et condamné à notre place, Dieu peut à présent établir, entre Lui et tous ceux qui sont en Christ, une parfaite relation d’amour, dans laquelle ne subsiste aucune crainte de jugement ni de condamnation!

L’amour parfait de Dieu pour nous doit chasser complètement toute crainte de jugement et de condamnation. Seule doit subsister dans notre relation avec Dieu la sainte crainte respectueuse que nous Lui devons!

« Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4: 16-19).

Ce passage essentiel nous révèle de quelle manière l’amour parfait de Dieu doit bannir en nous toute crainte négative de jugement et de condamnation.

Tout commence par notre nouvelle naissance spirituelle. En confessant que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu pardonne nos péchés, et fait naître de nouveau notre esprit. Dieu vient demeurer en nous, et nous fait demeurer en Lui.

Cela nous permet de connaître l’amour que Dieu a pour nous. Cet amour, c’est celui que Dieu a manifesté en nous envoyant Son Fils Jésus pour expier nos péchés sur la croix.

Ensuite, nous avons cru à cet amour, lorsque nous avons reçu Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur.

Puis nous avons compris que Dieu nous a placés en Christ, dans lequel nous demeurons. En tant que nouvelle création en Christ, nous demeurons donc constamment dans l’amour de Dieu, et cet amour demeure aussi en nous.

Nous avons également compris que cette nouvelle création que nous sommes dans notre esprit est absolument semblable à Lui en sainteté et en justice. Tel Il est, tels nous sommes aussi maintenant dans ce monde. Ceci n’est vrai que pour notre « homme nouveau, » notre esprit régénéré en Christ.

C’est cette révélation qui nous permet de comprendre que l’amour est déjà parfait dans notre esprit, qui est notre vraie nature. Car, dans la nouvelle création que nous sommes en Christ, il n’y a rien qui puisse venir ternir ou souiller l’amour qui a été déversé en nous!

Nous devons accepter cette vérité par la foi, même si nous n’en sommes pas encore pleinement conscients au niveau de notre âme.

La crainte d’être condamnés suppose un châtiment. Or, tout châtiment est exclu pour nous, grâce au sacrifice de Jésus-Christ. Aucune crainte ne se trouve dans notre esprit régénéré, car l’amour parfait de Dieu y a déjà banni toute crainte.

C’est ce qui doit nous donner de l’assurance, lorsque nous pensons au jour du jugement! Car nous savons que nous ne serons plus jamais condamnés, étant au bénéfice du sacrifice de Christ en notre faveur! Parce que nous sommes nés de nouveau en Christ, nous savons que nous verrons le Royaume de Dieu, et que nous y entrerons! (Jean 3: 3-5).

Toutefois, au niveau de notre âme, de notre personnalité humaine non encore parvenue à la perfection, la chair et Satan peuvent encore nous envoyer des « bouffées de crainte. » C’est à ce niveau que nous pouvons ne pas être parfaits dans l’amour. Dans la mesure où nous craignons encore Dieu de la mauvaise manière, cela signifie que nous craignons encore d’être condamnés, alors que nous n’avons plus aucune raison de l’être!

Nous devons considérer ces « bouffées de crainte » comme des attaques de Satan et de la chair, au niveau de nos pensées et de nos sentiments. Nous devons apprendre, avec l’aide de notre Seigneur, à résister à Satan, comme Il nous l’ordonne, afin d’amener progressivement toute pensée et tout sentiment captifs à l’obéissance de Christ.

Nous ne devons avoir aucune communion avec les oeuvres des ténèbres! Et la crainte, qui vient de la chair et de Satan, est clairement une oeuvre des ténèbres! Rejetons-la de notre âme! Nous sommes le temple du Saint-Esprit! N’acceptons rien d’impur dans ce temple!

« La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises » (Romains 13: 12-14).

C’est cette révélation, que la justice de Dieu a été parfaitement satisfaite à la croix, qui doit nous donner, dans notre âme, la pleine assurance que nous sommes à présent au bénéficie de l’amour parfait de Dieu!

De toutes manières, que ce soit au moment de notre mort, ou au moment de notre enlèvement, si nous sommes vivants lorsqu’il se produira, nous n’emmènerons rien de charnel dans l’au-delà! Nous nous retrouverons instantanément et consciemment dans la perfection de notre esprit régénéré!

Mais, dès à présent, nous pouvons aimer notre Seigneur, parce que nous avons compris qu’Il nous a aimés le premier, alors que nous étions encore des pécheurs.

Ainsi, bien-aimés frères et soeurs, nous tous qui avons été rachetés et lavés par le sang de Christ, réjouissons-nous pleinement de ce que nous sommes dès à présent plongés en permanence dans l’amour de notre Dieu, que nous le sentions ou pas! Plus nous serons conscients de cet amour de Dieu pour nous, et plus Il nous débarrassera de tout doute et de toute crainte de châtiment et de condamnation!

Si nous gardons encore dans notre âme la moindre crainte injustifiée d’un châtiment, cela nous freine dans notre désir de nous approcher de Dieu. Mais l’élimination de cette crainte nous pousse à nous jeter joyeusement dans les bras d’amour de notre Père, qui Se réjouit, Lui aussi, de pouvoir maintenant bénir Ses enfants comme Il le désire!

Et si parfois nous avons encore besoin d’être corrigés par notre Père, il ne s’agira jamais d’une condamnation (sauf si nous refusions de nous repentir), mais ce serait toujours pour nous ramener avec amour sur le droit chemin, et pour nous faire participer à Sa sainteté!

« Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (Hébreux 12: 10-11).

Gardons donc toujours la crainte respectueuse que nous Lui devons, dans la pleine assurance qu’Il sera toujours présent pour nous aider à marcher par la foi en Sa Parole, et pour Le glorifier par notre vie toujours plus en accord avec Sa volonté parfaite!

Join the discussion 3 Comments

  • Brigitte Pelletier dit :

    Je disais parfois à une de mes soeurs qui proclame beaucoup la grâce de Dieu: tu sais, la justice de Dieu, elle est parfaite.
    Plus je me rapproche de Dieu, plus je trouve sa justice admirable.
    Plus j’aime sa justice, ceci en cheminant avec l’oeuvre.
    Ceci nous amène à s’humilier devant Dieu pour répondre à sa justice,
    Merci pour les rencontres dans l’oeuvre.

  • Marlène dit :

    Quelle splendeur que le plan de notre merveilleux Père Céleste ! Que les cœurs s’ouvrent afin de le recevoir ! Seigneur, fais-nous la grâce d’être Tes instruments afin de l’annoncer au plus grand nombre par Ton Esprit ! Pour Ta gloire seule et le salut des âmes !
    Merci Haïm pour ce partage

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