Alors que je lisais le matin, on m’a montré cet article du Religion News Service (RNS) louant et célébrant l’abomination des spectacles de drag dans les églises, en particulier en chaire. Cette abomination est une indication claire de la dégénérescence totale de l’Église professante moderne. Je sais qu’on dit qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, mais cela ressemble certainement à une nouvelle invention.
Je ne peux pas penser à une époque de l’histoire où l’Église professante célébrait autant l’immoralité sexuelle. Mais c’est peut-être exactement ce à quoi Paul parlait dans 1 Corinthiens 5 lorsqu’il parle de l’immoralité sexuelle dans l’Église – « une sorte d’immoralité qui n’est pas tolérée, même parmi les païens ».
Il est stupéfiant de constater que tant de soi-disant églises ne ressemblent en rien aux institutions sacrées qu’elles prétendent être, et pourtant elles brandissent le nom du Christ. Leur Christ est une fausse construction – une figure permissive et indulgente qui fait un clin d’œil au péché, à la perversion sexuelle et au blasphème.
Le chemin vers cet état déplorable ne s’est pas concrétisé du jour au lendemain. Elle a été pavée par des hommes faibles d’esprit qui ont éludé leur devoir de diriger avec une conviction biblique. Au fil des décennies, ces dirigeants irresponsables, tout comme les dirigeants évangéliques que nous avons aujourd’hui, ont capitulé devant les exigences de la culture, permettant aux idéologies laïques de s’infiltrer et de corrompre l’Église. Cela a conduit à une acceptation toujours croissante de pratiques et de croyances qui s’opposent aux enseignements clairs de l’Écriture, à savoir le spectacle abominable des femmes en chaire – toujours un pied dans la porte vers l’apostasie.
La volonté de l’Église de tolérer les fausses doctrines n’a fait qu’accélérer son déclin. Dans leur vaine quête d’être considérées comme « inclusives » et « progressistes », ces prétendues églises ont accueilli toutes sortes d’hérésies et de perversions de l’Évangile, de l’Évangile de la prospérité à l’Évangile social. Et ils ont embrassé le mensonge selon lequel la vérité de Dieu peut être façonnée pour s’adapter à l’air du temps culturel, plutôt que de s’en tenir fermement à la Parole immuable de Dieu.
Le point de vue de Dieu sur une apostasie aussi flagrante est incontestablement sévère. Les Écritures regorgent d’exemples de sa colère contre ceux qui osent profaner son nom. Ne cherchez pas plus loin que le récit de Nadab et Abihu dans Lévitique 10 : 1-2 – frappés par le feu divin pour avoir offert un culte non autorisé. Ou la sévère réprimande adressée à l’église de Thyatire dans Apocalypse 2 : 20 pour avoir toléré la fausse prophétesse Jézabel, qui a conduit les croyants à l’immoralité sexuelle et à l’idolâtrie. Ce sont de sinistres rappels que Dieu est saint et juste, et qu’il ne tolérera pas la perversion de son culte ni la corruption de son Église.
L’Église professante se trouve aujourd’hui dans un état de rébellion flagrante contre Dieu. Il a troqué la vérité de l’Évangile contre les mensonges de la laïcité moderne. Cet échange tragique a conduit à une perversion flagrante du culte, du charismaticisme subtil chargé d’émotion aux scènes de sexe travestis odieuses qui sont maintenant jouées et célébrées dans ses murs.
Le jugement de Dieu sur ceux qui portent un faux témoignage et prennent son nom en vain ne peut tout simplement pas être surestimé. Dans Ézéchiel 22 : 26-31, il condamne les prêtres qui profanent ses choses saintes et ne parviennent pas à faire la distinction entre ce qui est saint et ce qui est commun. La colère de Dieu finit toujours par se déverser sur ceux qui prétendent être son peuple mais vivent en rébellion ouverte contre ses commandements et cela devrait être une réalité qui donne à réfléchir pour l’Église professante aujourd’hui.
C’est quoi ce vieux dicton ?
Tourner ou brûler !?
À la lumière de ces vérités bibliques, il est clair que l’Église professante se trouve au bord du juste jugement de Dieu. L’abandon dont nous sommes témoins n’est pas simplement une déviation de la tradition : c’est un abandon total de la foi autrefois transmise aux saints. La patience de Dieu a des limites et son juste jugement ne sera pas retardé éternellement. Comme Il le déclare dans Galates 6 : 7 : « Ne vous y trompez pas : on ne peut se moquer de Dieu. Un homme récolte ce qu’il sème. »
Quelle honte ! Il est clair que quand l’église abandonne Dieu, elle sert le diable ! et tout ça au nom de l’amour. On voit où mène la doctrine du “tout amour”. Les protestants traditionnels se retrouvent aujourd’hui avec une église aussi dégénérée voire pire que l’église catholique au XVI siècle. Les chrétiens dans ces assemblées se retrouvent à devoir faire le même choix que Luther, Calvin., Zwingli, etc en leur temps en dénonçant ces péchés et en sortant de ces églises.
Il est évident qu’ils n’ont pas la Bible ou qu’ils ne l’ont pas lue, car la Parole est claire sur de tels agissements. Il est grand temps que ceux qui se disent chrétiens et qui fréquentent ces assemblées ouvrent les yeux et s’enfuient ou se lèvent avec courage pour dénoncer ces abominations.