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DE NOUVELLES DECOUVERTES INDIQUENT QUE L’HEBREU FUT LE PLUS ANCIEN ALPHABET DU MONDE / Part 2

PUBLIÉ PAR GALLY LE 6 MARS 2021

2ème volet de l’article de Steve Law, traduit par Pug pour « Nations pour Israël ».

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Et Moïse écrivit toutes les paroles de l’Eternel.

EXODE 24 :4 (DARBY)

Dans la seconde partie de cette série de trois articles, nous nous pencherons sur les affirmations controversées et les surprenantes nouvelles preuves du Professeur Douglas Petrovitch qui suggèrent que l’alphabet le plus ancien au monde serait effectivement une forme primitive d’Hébreu.

Je me souviens très bien du buzz dans les halls et salles de réunion du rassemblement de la Société de Théologie Évangélique tenu à l’automne 2015 à Atlanta. « Patterns of Evidence » était présent pour faire la promotion de leurs nouveau film et livre. Le rassemblement annuel proposait des centaines de séances de groupe où d’éminents chercheurs chrétiens du monde entier présentaient leurs plus récentes découvertes et propositions dans leur domaine de compétence à plusieurs milliers de participants. Avec des douzaines de conférenciers parmi lesquels choisir pendant une heure donnée, décider à quel séance nous allions assister était difficile. Mais le titre d’une des conférences était source d’un intérêt et d’une excitation particulières : « Le plus ancien alphabet du monde – les textes hébraïques du 19ème siècle av. JC. »

Les groupes avec lesquels j’étais en contact parlaient de cette conférence et pendant que je me frayais un chemin dans les couloirs bondés entre les conférences, j’ai entendu : « Je ne peux pas manquer celle-là », dans plusieurs conversations. Je savais que je devrais arriver tôt pour avoir une place assise. C’est la date, dans le titre de la conférence, qui avait retenu l’attention d’autant de personnes. Des textes hébraïques si tôt dans l’histoire étaient juste tellement en décalage avec le canevas de pensée habituel (de près de 1000 ans) qu’ils se devaient de voir ce qu’il y avait derrière ces affirmations stupéfiantes.

 

Professeur Douglas N. Petrovitch

La conférence donnée à cette pièce surpeuplée n’a déçu personne. De nombreux exemples d’inscriptions, qui non seulement indiquaient que l’Hébreu était le premier alphabet mais aussi validaient le récit biblique des Israélites en Egypte, furent montrés. Le Professeur Petrovitch avait étudié les inscriptions sur une série de dalle de pierres de près de 3 mètres appelées stèles, qui racontaient les expéditions annuels d’un haut fonctionnaire d’Egypte vers les mines de turquoise de Serâbît el-Khâdim, au Sud-Ouest du Sinaï. Immédiatement à l’ouest de la localisation traditionnel du Mont Sinaï. Ce fonctionnaire avait fait réaliser des images de lui-même, au pied de la stèle, où il était représenté sur un âne au centre, avec un assistant égyptien marchant derrière lui et un garçon marchant devant. Chaque année, l’inscription montrait que le garçon grandissait. Ce qui retint son attention, c’est qu’une des stèles n’utilisait pas les hiéroglyphes égyptiens mais plutôt une forme rudimentaire d’alphabet dans un langage sémitique. Si l’interprétation de Petrovitch est exacte, il s’agit du fils de Jospeh, Manassé et de son fils Sichem (Josué 17 :2).

 

L’inscription Manassé (copyright Douglas Petrovitch)

L’inscription incluait la date de l’année 18 du règne d’Amenemhat III, de la 12ème dynastie, le dirigeant de l’époque de Joseph dans les deux visions d’un Exode à l’âge moyen de bronze/Moyen Empire vers 1450 av JC. (représentée dans le film Patterns of Evidence : the Exodus par David Rohl et John Bimson) et d’un Exode à l’âge de bronze tardif/Nouvel Empire en 1446 av JC en conservant la datation traditionnelle de l’Egypte (représentée dans le film Patterns of Evidence : the Exodus par Bryant Wood, Charles Aling et Clyde Billington et également choisie par Douglas Petrovitch). Ceci est parce qu’il existe deux vues principales sur l’amplitude du temps passé par les Israélites en Egypte – sans doute y aura-t-il une publication de Thinker Update sur ce débat plus tard. Mais néamoins, cette date est une preuve de plus qui montre que la théorie d’un Exode à l’époque de Ramsès II, acceptée par la majorité des savants, les conduit peut-être à passer à côté de preuves de l’Exode qui existent en fait plusieurs siècles plus tôt que l’époque qu’ils considèrent.

Si son interprétation est exacte, cela établirait également que l’Hébreu fut le premier alphabet du monde. Selon Petrovitch, l’inscription indique que cette expédition incluait un groupe qui avait des liens significatifs avec les premiers Israélites. Il lit l’inscription comme suit : « Six hommes du Levant, Hébreux de Bethel la bien aimée. » Le Levant est la région de Canaan et ses environs. Dans le récit biblique, Bethel était l’un des quartiers généraux de Jacob et sa famille avant qu’ils ne partent en Egypte – c’était leur lieu de résidence.

« Et Dieu dit à Jacob: Lève-toi, monte à Bethel, et habite là, et fais-y un autel au Dieu qui t’apparut comme tu t’enfuyais de devant la face d’Esaü, ton frère…  Et Jacob vint à Luz (c’est Bethel), qui est dans le pays de Canaan, lui et tout le peuple qui était avec lui; »

Genèse 35 : 1,6 (Darby)

Le Professeur Petrovitch a annoncé que le second de ses livres en préparation montrera des preuves claires selon lesquelles le personnage présenté ne peut être nul autre que Manassé, le fils de Joseph. Ceci et d’autres de ses découvertes ont à nouveau été présenté en novembre dernier à la réunion annuelle des Ecoles Américaines pour la Recherche Orientale (American Schools of Oriental Research, ASOR), cette fois-ci attirant l’attention (et la contestation) d’un plus large public.

Dans le premier volet de cette série, il a été montré que publications universitaires ont longtemps dépeint le Phénicien comme le premier alphabet du monde, qui se serait développé après l’époque de l’Exode et serait devenu la base de tous les alphabets modernes. Cette pensée s’est propagée malgré le fait qu’il existe des preuves solides selon lesquelles les plus anciens exemples d’alphabet ne viennent pas de Phénicie et précèdent l’existence de la culture phénicienne. Les plus éminents chercheurs font attention à ne pas adjoindre le nom « Phénicien » au premier alphabet mais le message n’est pas passé aux myriades de salles de classe et publications des médias qui continuent à enseigner cela.

Le sujet est critique dans la compréhension des racines de la Bible, puisque la sophistication du narratif biblique requérait, pour sa rédaction, l’existence d’un alphabet. Si l’alphabet a été développé en premier par les Phéniciens en 1050 av. JC (ou même 1200 av.JC), cela veut dire que Moïse n’a pas pu être l’auteur des écritures qui sont devenues les cinq premiers livres de la Bible, comme la tradition et la Bible elle-même l’affirment. Mais, si l’alphabet a été développé plusieurs siècles avant, dans la région même ou les Israélites sont estimés avoir été actifs dans les années avant et pendant l’Exode, alors cela est compatible avec les affirmations de la Bible.

De nombreux experts dans le domaine des langues antiques ont reconnu que les premières écritures alphabétiques ont été développées à partir des hiéroglyphes égyptiens et étaient en langage sémitique (le groupe culturel global dont faisait partie les Israélites) mais peu ont entretenu l’idée que ce langage puisse avoir été la catégorie plus spécifique de l’Hébreu, le langage des Israélites.

Comme cela été vu dans une interview d’une heure sur Israel News Live, tout a commencé il y a plusieurs années lorsque Petrovitch (un archéologue et épigraphe de l’Université Wilfrid Laurier de Waterloo au Canada) étudiait des inscriptions égyptiennes et est tombé, « accidentellement » sur l’inscription qui mentionne Manassé. Selon Petrovitch, ceci a mené à trouver « une mine d’or après l’autre » dans d’autres inscriptions.

« Jamais, dans mes rêves les plus fous, n’ai-je pensé que je tomberais sur trois personnage bibliques significatifs dans trois inscriptions différentes qui sont toutes datées du milieu du 15ème siècle av. JC ou par-là », dit Petrovitch.

Ce n’est qu’après avoir défini chacune des 22 lettres contestées de cette écriture alphabétique primitive et auxquelles le signe primitif de chaque lettre hébraïque correspondait que Petrovitch fut capable d’interpréter les inscriptions sémitiques. Cela le mènera à estimer que les Israélites sont ceux qui ont transformé les hiéroglyphes égyptiens en un premier alphabet de l’histoire. Ces textes viennent principalement des emplacements de Serâbît el-Khâdim et Wadi el-Hôl en Egypte.

Une autre inscription, celle-ci enregistrée comme Sinai 376 de la 13ème Dynastie, est interprétée par Petrovitch ainsi : « La maison du vignoble d’Asenath et sa chambre la plus intime furent gravées, elles sont venues à la vie. » Cette phrase a trois mots (maison, chambre la plus intime et gravées) en commun avec 1 Rois 8 où il est question de la construction du Temple de Jérusalem par le Roi Salomon. Asenath était la femme de Joseph et certainement l’une des femmes les plus célèbres de l’époque.

« Et il lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phera, sacrificateur d’On »
Genèse 41 :45 (Darby)

« Et il naquit à Joseph, dans le pays d’Egypte, Manassé et Ephraïm, que lui enfanta Asnath, fille de Poti-Phera, sacrificateur d’On. »

Genèse 46 :20 (Darby)

Sinai 375a , avec les tracés surlignés en noir et les propositions hébraïques équivalent en vert qui contiennent le nom « Akhisamac, surveillant des minéraux » (copyright: Douglas Petrovich)

Deux inscriptions de l’époque de l’Exode ajoutent des arguments au débat. Dans Sinai 375a (dont la photo peut être vue en entête de la première partie de l’article), Petrovitch lit le nom « Akhisamac » et son titre « surveillant des minéraux. » Petrovitch ne connait aucune autre occurrence de ce nom dans aucun autre langage sémitique que l’Hébreu. Dans la Bible Akhisamac était le père d’Oholiab qui, avec Betsaleel, était l’un des principaux artisans chargés de la construction du Tabernacle et de ses aménagements.

« Et avec lui Oholiab, fils d’Akhisamac, de la tribu de Dan, graveur et inventeur, et brodeur en bleu, et en pourpre, et en ecarlate, et en fin coton. »

Exode 38 :23 (Darby)

La deuxième des inscriptions de la période de l’Exode est la référence la plus spécifique à l’évènement de l’Exode. Evidemment, elle est aussi la plus controversée de toutes. Mais cette inscription, ainsi que la débat qui s’en est suivi, devra attendre la dernière partie de notre série en trois parties sur le plus ancien alphabet du monde.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gally pour Dreuz.info.

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