Le revenu fiscal du Hamas sur les importations israéliennes est de 175 000 000 shekels. Les Gazaouis avouent être plumés par le Hamas et ne rêvent que d’une chose : voir les Juifs rentrer à la maison au Goush Katif.
Israël reste la provenance préférée des gazaouis pour l’import export et parfois aussi le seul choix pour les habitants de Gaza qui veulent importer et exporter des marchandises. Cela permet aux terroristes du Hamas de s’engraisser sur le dos de ses populations selon un rapport Makor Rishon.
En 2014, 61 000 camions ont transité par le passage de Kerem Shalom situé dans le sud de Gaza, près de Rafah ou par le passage d’Erez Nord.
Pendant l’opération Bordure protectrice, plus de 130 000 tonnes de marchandises ont passé la frontière de Gaza. 15% des fruits sont exportés vers israël de Gaza.
Gaza a également commencé récemment à exporter des produits en Judée et la Samarie, et 40 camions ont déjà passé en Israël au cours des derniers mois.
La semaine dernière, le kibboutz Yad Mordechai a tenu une conférence agricole à laquelle les agriculteurs et les distributeurs de Gaza ont participé.
Les importateurs de Gaza ont réclamé des prix encore plus bas et au cours de la conférence, il ont expliqué pourquoi. Les importateurs de Gaza doivent verser de l’argent au Hamas, une taxe de « protection » [racket] de 50 à 100 shekels par tonne, sur les produits importés d’Israël.
Et ce n’est pas tout. Chaque camion qui entre dans la bande de Gaza doit payer une redevance. Les produits frais et les pommes de terre en conserve sont facturés à 1800 shekels supplémentaires par camion. Les camions transportant du café doivent verser au Hamas 2500 shekels par camion, et chaque camion transportant des vêtements en Israël paie 4000 shekels au Hamas.
On estime qu’en 2014 ces « taxes » sur les importations israéliennes ont généré un revenu au Hamas qui s’élève à 175 millions de shekels (45 millions de dollars).
Ce revenu permet de construire un grand nombre de tunnels terroristes et des roquettes.
Le Hamas taxe aussi le trafic des tunnels de contrebande entre Gaza et le Sinaï.
Les Gazaouis disent qu’avant la guerre l’été dernier leur situation économique était difficile, mais maintenant tout s’effondre. Lors de la conférence, les habitants de Gaza ont dit qu’ils se languissaient du Goush Katif et du temps où ils travaillaient avec les Juifs des implantations.
Lors de la conférence un des habitants a déclaré : « Nous avons travaillé là-bas avec les Juifs [de Gush Katif] et tout allait bien. » Il a poursuivi : « Nous sommes toujours en contact avec eux, et nous rêvons de cette époque là. Maintenant, il n’y a aucun espoir. Mes enfants veulent des bonbons, mais il n’y a pas d’argent pour les acheter. Mon fils veut se marier. Je regarde vers le ciel et prie, parce que je sais que je ne peux pas les aider ».
De nombreux Gazaouis veulent que l’armée israélienne mette le Hamas dehors, pour que les Juifs reviennent à la maison – au Goush Katif.
