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Non ! Je ne dirai pas qu’Israël est devenu fou !

By 18 janvier 2025DETRUIRE ISRAEL

J’ai trop d’admiration et de respect pour ce pays. Et je prie de toutes mes forces pour qu’il se ressaisisse. Car pour moi, il a dû nécessairement, et sans qu’on sache de quoi il s’est agi, se prendre un grand coup tant je le vois à terre.

En effet, cet accord de cessez-le-feu, destiné à ramener les otages, est une mascarade, une folie, une fumisterie, un suicide, un appel vers le gouffre, oui ! une envie enivrante de la mort. Et je sais qu’en Israël, les gens sont nombreux à éprouver la même émotion de dégoût que la mienne, comme par exemple Betsalel Smotrich, le chef de la Tsionout Hadatit.

Pour l’amour du ciel, s’il y a un pays au monde qui saisit au mieux, chaque instant, le sens de la vie, qui s’y accroche avec la plus fondamentale des déterminations, c’est bien Israël. Car sans ce sentiment qui lui est propre, il y a bien longtemps qu’il ne serait plus ! J’en étais convaincu jusqu’à ce jour. Comme il m’était évident également que seul ce pays était un rempart, non seulement pour lui bien sûr, mais également par ricochet pour les peuples de la civilisation occidentale, vu que leurs gouvernements, comme celui de la France, font dans leur froc telle une envolée de moineaux affolés devant la moindre velléité de l’islam. J’étais convaincu qu’Israël était le seul endroit où il y avait encore des hommes avec quelque chose dans le pantalon, comme on le dit trivialement, nous les gens simples ; des hommes faisant front quasi-instinctivement contre la barbarie islamique, jusqu’à sacrifier leur vie !

Mais qu’est-il donc arrivé, soudain au gouvernement israélien ?

Quelle onde brutale et irrépressible de sénilité, cet état d’esprit qui confine au renoncement de tout, c’est à dire proprement à la lutte, l’a-t-il donc affecté ? Car il faut bien qu’il en soit ainsi puisque jusqu’à maintenant, dans une sorte de vitesse de croisière inébranlable, il semblait s’acheminer vers la victoire définitive sur le Hamas ! Nous en étions tous convaincus, tant l’évidence sautait aux yeux. Le gouvernement israélien ne sait-il donc plus ce qu’est la vie ? Que la vie est le cœur même du judaïsme ? Que c’est ce goût irrépressible des Juifs pour elle qui est l’essence même de leur perpétuation depuis plusieurs millénaires.

Il s’est nécessairement passé quelque chose de très particulier pour qu’il en soit arrivé à cette extrémité d’absurdité à savoir, cet accord de cessez-le-feu.

Est-ce la lassitude du combat face à une masse immense et inébranlable de volonté d’extermination de l’ennemi, et résultant de la prise de conscience qu’on n’y viendra jamais à bout, qu’elle demeurera toujours ? Je ne veux pas croire à cela, car cela signifierait le triomphe de l’islam, c’est-à-dire le temps venu de Gog et Magog :

« Fils de l’homme, tourne ton visage vers Gog, du pays de Magog, … et prophétise contre lui » (Ezéchiel 38.2).

Tout dans cet accord évoque la fin des temps

Comment peut-on, déjà dans un premier temps, concevoir de négocier avec une clique dont le seul objectif existentiel est de vous exterminer ? C’est une aberration. Entrebâiller sa porte, c’est déjà admettre sa défaite. C’est reconnaître qu’on n’est pas en capacité de vaincre et qui plus est, définitivement. Et puis réfléchissons : certes, il y a ces satanés tunnels ; mais comment se fait-il qu’après 15 mois de guerre, sur une bande de terre de 41 kilomètres de long et entre 6 et 12 de large, après des destructions d’une ampleur phénoménale, les fils de Satan soient encore en mesure de lancer parfois sur Israël des roquettes et de tenir encore 98 otages ?

Cette réalité prouve bien que la guerre est loin d’être achevée, car l’éradication du Hamas n’est tout simplement pas arrivée à son terme. Elle prouve également qu’elle est une nécessité essentielle si Israël veut un jour vivre en paix. Mais elle prouve enfin, et malheureusement, par cet accord, qu’il s’est produit un relâchement substantiel, pour ne pas dire un renoncement, dans l’esprit du gouvernement israélien, une fêlure, un accident cérébral collectif.

Cela est très révélateur à travers les termes mêmes dudit accord. Le renoncement y transpire à plein.

Outre le fait — je l’ai dit plus haut — d’accepter de négocier, comment peut-on avoir l’audace d’échanger, dans le cadre de deux étranges phases, chacun des 33 otages, c’est-à-dire des gens ordinaires qui n’ont fait de mal à personne (il y a même deux bébés) contre 30 Palestiniens qui ne sont que des terroristes ayant du sang israélien sur les mains ? C’est s’imposer, ou plus exactement s’infliger un mal nouveau pour extirper un mal premier, mal nouveau qui sera en outre bien plus important évidemment que le mal premier, puisqu’en bonne logique, les 30 X 33 soit 990 terroristes, ne vont pas rester les bras croisés, mais tuer encore d’autres Israéliens. Bref, tout cela est l’expression d’une pure absurdité ! Et encore, je n’ai pas évoqué la libération de 50 terroristes pour chaque soldate israélienne libérée. Sans compter qu’il reste encore 98 otages. Ce qui fait que quand ces 98 otages auront regagné Israël, on ne sera pas très loin de 2 000 terroristes dans la nature. Moi, j’appelle cela de l’auto-flagellation, du pur masochisme. Et cela, c’est proprement une maladie mentale.

Et cerise sur le gâteau, il est question également de 6 semaines de cessez-le-feu et d’un retrait progressif de Tsahal de la bande de Gaza ! Les plus de 1 000 soldats israéliens tombés au champ d’honneur doivent pleurer dans leur tombe. Pauvres jeunes hommes ! Tout cela est pitoyable.

Oui vraiment, je suis sûr qu’il s’est passé quelque chose de spécial. L’absurdité est trop immense pour qu’il en soit autrement.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Philippe Arnon pour Dreuz.info

Join the discussion 3 Comments

  • oueghlanij dit :

    Je ressens de la joie pour les 3 premières otages libérées aujourd’hui. Trois femmes qui retrouvent enfin leur famille et 3 familles qui sont enfin soulagées. Cela donne énormément d’espoir pour les autres familles dont les otages sont nommés pour une libération prochaine. Qu’en est-il pour les autres familles ? 33 otages sur combien ? Quelle angoisse pour les familles d’otages non mentionnés dans la liste !
    Par contre, je n’ai pas compris pourquoi le choix n’a pas inclus des enfants dans cette première libération. Du coup, il y a dans mon coeur des sentiments mêlés : joie mais aussi tristesse au vu du choix des otages. Colère aussi car je rejoins l’auteur de l’article dans le fait que rien n’est moins sûr que la libération de prisonniers palestiniens ne va pas aboutir à plus de violences envers Israël par la suite.
    Je ne sais pas ce qui a provoqué ce tournant et cette volonté partagée de trêve. Mais, ce qui est certain, c’est que l’Histoire d’Israël est loin d’être terminée.

  • chantal.legac dit :

    Je ne pense pas non plus qu’Israël soit devenu fou bien que ces décisions semblent incompréhensibles et risquées pour la sécurité du pays. Je crois plutôt que Trump, arrivant au pouvoir lundi, met déjà tout en place pour l’antéchrist en imposant sa volonté à Israël.

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