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DES PAROLES INCROYABLES DANS L’HYMNE SIONISTE DE BOB DYLAN. Prenant, suffocant même, mais Bob il va falloir (re) lire les prophètes jusqu’au bout, car D.ieu n’a pas dit son dernier mot !

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Je ne connaissais pas cette chanson, mais on m’a dit de l’écouter et de suivre attentivement les paroles. J’étais abasourdi ! Quelle chanson de vérité sur l’État juif d’Israël et le peuple juif. Ouah!

L’hymne sioniste de Dylan :  « Neighborhood Bully », extrait du disque Infidels de Dylan en 1983  , est sorti un an après la première guerre du Liban et deux ans après une frappe aérienne au cours de laquelle Israël a détruit un réacteur nucléaire irakien à l’extérieur de Bagdad. Mais ses thèmes ont des parallèles évidents avec le récent conflit entre Israël et le Hamas.

La chanson, un morceau de rock dur, ne mentionne jamais explicitement Israël, mais elle est largement interprétée comme un hymne sioniste sous la forme d’une satire mordante fustigeant ceux qui reprochent à l’État juif de se défendre. 

Eh bien, l’intimidateur du quartier, c’est juste un homme
Ses ennemis disent qu’il est sur leur terre
Ils l’ont dépassé en nombre d’environ un million contre un
Il n’a aucun endroit où s’échapper, aucun endroit où fuir
C’est l’intimidateur du quartier.

L’intimidateur du quartier qu’il vit juste pour survivre
Il est critiqué et condamné pour être en vie
Il n’est pas censé se défendre, il est censé avoir la peau épaisse
Il est censé se coucher et mourir quand sa porte est défoncée
C’est l’intimidateur du quartier.

L’intimidateur du quartier a été chassé de tous les pays
Il a parcouru la terre en exilé
A vu sa famille dispersée, son peuple traqué et déchiré
Il est toujours jugé pour sa naissance
C’est l’intimidateur du quartier.

Eh bien, il a assommé une foule de lyncheurs, il a été critiqué Des
vieilles femmes l’ont condamné, ont dit qu’il devrait s’excuser
Puis il a détruit une fabrique de bombes, personne n’était content
Les bombes lui étaient destinées. Il était censé se sentir mal.
C’est l’intimidateur du quartier.

Eh bien, les chances sont contre, et les chances sont minces
Qu’il vivra selon les règles que le monde lui impose
Parce qu’il a un nœud coulant à son cou et une arme à feu dans son dos
Et qu’un permis pour le tuer est délivré à chaque maniaque,
c’est le tyran du quartier.

Eh bien, il n’a pas d’alliés pour vraiment parler de
ce qu’il obtient, il doit le payer, il ne l’obtient pas par amour Il achète des armes obsolètes et il ne
sera pas refusé C’est le tyran du quartier.

Eh bien, il est entouré de pacifistes qui veulent tous la paix
Ils prient tous les soirs pour que l’effusion de sang cesse
Maintenant, ils ne feraient pas de mal à une mouche. Pour en blesser un, ils pleureraient
Ils s’allongeraient et attendraient que ce tyran s’endorme
C’est le tyran du quartier.
Chaque empire qui l’a asservi a disparu de
l’Egypte et de Rome, même la grande Babylone
Il a fait un jardin de paradis dans le sable du désert
Au lit avec personne, sous le commandement de personne
Il est le tyran du quartier.

Maintenant, ses livres les plus sacrés ont été piétinés
Aucun contrat qu’il a signé ne valait ce sur quoi il était écrit
Il a pris les miettes du monde et il les a transformées en richesse
A pris la maladie et la maladie et il les a transformées en santé
C’est le tyran du quartier.

De quoi quelqu’un lui est-il redevable ?
Rien, disent-ils. Il aime juste causer la guerre
Fierté et préjugés et superstition en effet
Ils attendent ce tyran comme un chien attend pour se nourrir
C’est le tyran du quartier.

Qu’a-t-il fait pour porter autant de cicatrices ?
Change-t-il le cours des rivières ? Est-ce qu’il pollue la lune et les étoiles ?
L’intimidateur du quartier, debout sur la colline
L’horloge est épuisée, le temps s’arrête
L’intimidateur du quartier.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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