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EHAD-UNITE de H.Goël / Extrait N° 33 : L’Italie et la super Mamma

By 3 septembre 2021LECTURE QUOTIDIENNE

Chapitre 10

 

L’Italie et la super Mamma

 

 

    La super Mamma.

 

Qui n’a en mémoire la chanson de Charles Aznavour : « La Mamma » ?

Par bribes, quelques paroles me reviennent : « Ils sont venus, ils sont tous là, … il y a même Giorgio, le fils maudit, ils sont venus du Sud de l’Italie, … Elle va mourir… la Mamma… Il y a tant d’amour, de souvenirs auprès de toi, toi la Mamma… Elle va mourir, ave Maria, … »

 

J’ai eu l’occasion de visiter l’Italie il y a deux ans pour y commencer une oeuvre pionnière dans une ville lombarde de près de 50 000 habitants, où aucune église évangélique n’existait jusque-là.

Cette oeuvre, qui prit un rapide essor après de puissants miracles, s’est trouvée confrontée rapidement à l’esprit de Jézabel, à une mentalité de type Achab et au machisme ambiant.

Les milieux que j’ai fréquentés à travers cette expérience étaient essentiellement constitués de gens venant du Sud de l’Italie.

 

L’Italie a un passé religieux extrêmement lourd et ce peuple, au demeurant éminemment sympathique, hospitalier et généreux, a vraiment besoin d’être enseigné sur ses racines afin d’en être purifié.

Je voudrais assurer ici mes frères et soeurs italiens de tout mon amour et de toute mon affection, mais dans l’intérêt du corps de Christ en Italie, il est important de soulever un peu le coin du voile.

Un jour, le Seigneur mit devant moi comme une révélation de la famille italienne en tant que structure démoniaque. J’exposai cette vision à plusieurs frères et soeurs italiens qui m’affirmèrent que l’Esprit de D.ieu m’avait fait voir juste. Je découvris très vite combien le schéma de la famille italienne (il y a bien entendu des exceptions) était à mettre en relation avec un schéma très ancien et occulté, remontant à Nimrod, fils (devenu époux) de Sémiramis et fondateur de Babel. Combien ce schéma avait assuré la pérennité, avec des conséquences profondes au niveau de toute la mentalité d’un peuple, du culte ancien de la déesse terre-mère qui s’est mué en culte de la Madone,

 

 

au fil des siècles jusqu’à ces temps modernes. Ce culte marial ‑ prolongement du culte très antique de la déesse terre-mère ‑ a fait de l’Italie un temple qui a exporté la corruption spirituelle partout dans le monde, via notamment les superstitions et les pratiques mystiques babyloniennes du peuple catholique romain.

Avez-vous observé le mythe fondateur de la Rome antique ? Connaissez-vous la Louve allaitant Romulus et Remus ? Sous le couvert d’une histoire sympathique au demeurant, nous retrouvons des principes spirituels extrêmement anciens et parlants.

Sous la forme de la louve allaitant, nous retrouvons le principe de la déesse-mère, le principe de fécondité féminin divinisé dans toutes les cultures païennes de l’Antiquité et ce depuis l’aube de l’humanité.

Dans ce trio Louve, Romulus et Remus, nous avons de toute évidence le schéma qui nous est apparu précédemment, la relation femme – enfant, à l’exclusion du principe masculin fécondant et transmetteur d’identité divine.

 

Il faut savoir que dans toute l’Antiquité grecque et romaine, par exemple, pour ne citer que ces deux civilisations, les femmes jouaient un rôle prépondérant dans les cultes païens, où elles pouvaient intervenir notamment en tant que prostituées dites sacrées. Les relations sexuelles avec ces femmes avaient le pouvoir de mettre en contact avec les dieux et leurs mystères, en fait les puissances des ténèbres et leurs cours des miracles mystico-diaboliques. Et dans un circuit fermé l’homme était mis en contact avec ses passions abjectes sous couvert religieux. Profondeurs de certains abîmes.

 

Au-delà des faits en eux-mêmes abjects (la prostitution, etc.), il y a des principes spirituels qu’il nous faut décanter et comprendre. Les hommes issus des cultures caïniques ont choisi très tôt dans l’Histoire de l’humanité d’exalter, au lieu de le rejeter, ce contact, cette dépendance, à l’égard de la femme tel que nous l’avons amplement décrit précédemment. En agissant ainsi, ils ont en quelque sorte sacralisé le pouvoir de la femme – créature sur l’humanité. Faut-il ramener à la mémoire l’histoire de Nimrod ? (Genèse 10:6-12) (Nimrod fils de Cush, lui-même fils de Cham dont la nature caïnique, elle-même révélée dans un moment démissionnaire de Noé, le père (son ivresse), apparaît si clairement en Genèse 9:20-26).

 

Nimrod instaura un système satanique dans Babel (Babylone plus tard) appelée dans la bible mystère de l’iniquité (2 Thessaloniciens 2:7).

Ce système a en fait perduré à travers les siècles infectant tout (y compris l’Eglise) dans son sillage.

Quel est le coeur impie de ce système ?

 

Nimrod a épousé sa mère (qui était nécessairement un type accompli de femme délaissée en phase dominatrice et en phase d’épousailles psychiques avec son fils par compensation voire esprit de vengeance face à « l’époux absent »). Dans le cas de Sémiramis, les épousailles furent totales. Cette transgression terrible des lois morales indique en fait une rébellion totale et l’incarnation d’un principe démoniaque extrême face à D.ieu lui-même. Un sommet de « manipulation », de sorcellerie pure.

Rappelons que le plus grand type spirituel démissionnaire est Satan lui-même grand démissionnaire des tâches, qui lui furent dévouées à l’origine, d’adoration à l’égard du D.ieu vivant.

Suite à la mort de Nimrod, Sémiramis, sa mère-épouse, prétendit que Nimrod devint Baal, dieu-Soleil. En quelque sorte Sémiramis affirme que sous son autorité, « passant dans ses bras », « devenant sa chose », Nimrod devint divin.

Ne retrouvons-nous pas Eve de Genèse 4:1 ?

Avez-vous observé combien Marie dans le milieu idolâtre est toujours représentée avec un Jésus enfant dans les bras ou représentée en exaltation bien au-dessus et vivante loin au-dessus d’un Jésus mort sur la croix. (Autels traditionnels catholiques).

Faut-il commenter l’extraordinaire similitude ?

Ce dieu Nimrod-Baal, était connu aussi sous le nom de Tammuz.

Le système religieux de l’époque fit de Sémiramis une déesse.

D’où aurait-elle tiré sa capacité de faire de son fils-époux un dieu si elle n’avait été elle-même « déesse » ? Derrière cette stratégie, c’est bien à l’émergence d’une tentative de divinisation de la femme que nous assistons. (Et c’est à mon sens de ce côté qu’il faut chercher l’image de la bête d’Apocalypse…)

Ceci ne nous rappelle-t-il rien ?

  • Le dogme anti-biblique de l’assomption de Marie, conçue de manière immaculée (donc elle-même divine, ce qui se fait sous-entendre en fait de manière sournoise).
  • Marie co-rédemptrice et en réalité insidieusement présentée comme sur-rédemptrice.

(Analyse faite du « mystère » de la messe catholique romaine après interview récente et approfondie d’un moine d’un ordre conservateur).

 

Pauvre soeur femme, que nous sommes loin du rôle que D.ieu te donna au départ et combien ton image y est honteusement manipulée par des ténèbres orgueilleuses !

 

Au cours des siècles et d’un endroit à l’autre, cette Sémiramis est devenue Isis (Egypte) Vénus, « Reine du Ciel » ailleurs, etc.

 

Selon Hislop (Les deux Babylones) ce système religieux était lié à la politique mondiale. Et l’est toujours. Nous le pensons aussi et Apocalypse 17:1 à 6 nous informe sur sa chute… à la fin.

On retrouve ce principe de la féminité divinisée dans toutes les cultures anciennes. Penchons-nous à présent sur le schéma de la famille italienne, et regardons-le ensemble.

Au centre, nous y trouvons celle que j’appellerai la Super Mamma. A sa droite, parmi les hommes, de type démissionnaire bien entendu, son fils.

A sa gauche, sa belle-fille et à la gauche de sa belle-fille, tous les enfants du couple si peu uni (fils – belle-fille). La super Mamma est la vraie gardienne du foyer comme Marie est celle de l’Eglise romaine. Elle a l’autorité usurpée de l’époux comme Marie a l’autorité sur l’époux dans la doctrine catholique et cette autorité dirige le foyer de son fils en réglant jusqu’au plus petit détail de la vie de ce foyer. (Comme Marie dirige, à travers leur dévotion idolâtre, les foyers catholiques jusque dans les détails les plus quotidiens et l’Eglise romaine elle-même en fait). Ce fils n’a guère à être encouragé pour être un homme démissionnaire et il a très tôt rejoint la société des hommes entre eux qui est une véritable institution culturelle en Italie. (Lisez l’interview de Marcello Mastroiani en page 209).

La structure familiale grecque devait être très proche dans le monde antique. Voici dans la bouche de Protogène, un des personnages du « Dialogue sur l’amour » de Plutarque, un discours édifiant. Je ne parlerai pas du phénomène de l’homosexualité en Italie, car je ne l’ai pas étudié, mais il y a des éléments dans le discours de Plutarque que nous retrouvons dans le schéma familial dominé par la Super Mamma.

    « Pour Protogène, l’un des personnages du « Dialogue sur l’amour » de Plutarque (46-126 après J.-C.), il ne saurait y avoir de véritable amour pour les femmes. Sexualité plate, sans âme, sexualité quand même, dont il n’est pas question de se défaire. Plutarque ne partageait pas l’opinion de son personnage, mais elle représente assez bien ce que pouvait penser un intellectuel de son époque comme de celle de Platon. L’amour comme sentiment noble est une affaire d’hommes. Ce qu’on éprouve pour les femmes, fût-il intense, est de l’ordre du domestique, orienté vers la procréation. En dehors de la maison, il n’y a guère, du moins à Athènes, que l’adultère et la prostitution. Quel contraste avec la pédérastie, qui se développe à l’intérieur des gymnases, ces lieux où l’on exerce aussi bien son corps que son esprit ! L’amour grec est donc complexe. La pédérastie en est la face lumineuse, la face culturelle. »

 

La femme italienne au foyer, vivant à l’ombre de sa belle-mère, véritable réplique de la matrone romaine, n’a en réalité aucune relation profonde avec son époux. Il entretiendra au demeurant très souvent une double relation féminine, d’une part avec son épouse, à laquelle il fera plusieurs enfants, (pour répondre à l’attente latente de sa mère, madame Super Mamma, qui souhaite élargir son champ d’influence), et d’autre part avec une femme avec laquelle il pourra assumer ses fantasmes romanesques ou sexuels dans un mode de vie caché qui exclut bien entendu toute idée de responsabilité. Le mode relationnel « don de soi » est pour cet homme profondément exclu. Son épouse fortement frustrée est en fait déjà programmée pour assumer un jour un rôle de Super Mamma dans le foyer d’un de ses enfants, rôle qu’elle assurera avec d’autant plus de détermination et de ressentiment inconscient qu’elle aura été frustrée de relations, à l’exception de relations sexuelles épisodiques, avec un époux omni-absent (et qu’elle est vraisemblablement elle-même issue d’une famille de type « super-mamma »).

 

Pouvons-nous imaginer l’impact extraordinairement négatif d’un tel milieu familial sur les enfants ? Il ne s’agit plus ici d’une simple crise relationnelle entre le père et la mère, mais de la toute puissante et toute charnelle institution de la déesse-mère devenue couverture spirituelle pour la famille.

L’identité des enfants sera marquée du sceau de la subjectivité, du sentimentalisme exacerbé, d’une sexualité dite libérée (machiste, superficielle et pas libre du tout, en fait…), sensuelle et hédoniste, d’un mépris des règles et des lois ; leur tempérament sera anarchique ; l’homme sera ami de la table, de l’argent facile et de la corruption. Ceci « joyeusement », en démissionnant au jour le jour…

Mes amis italiens savent que, plus on descend vers le Sud et la Méditerranée, plus le phénomène est marqué. Lors d’un grand rassemblement de serviteurs de D.ieu, il y a deux ans en Italie, une prophétie et une exhortation furent données enjoignant le peuple de D.ieu en Italie à combattre l’esprit de corruption si marqué dans cette nation.

Du bassin méditerranéen, où le culte de la femme, qu’elle s’appelle matrone dans les familles de la Rome antique, ou Super Mamma aujourd’hui, a fondamentalement joué et depuis longtemps un rôle profondément débilitant sur le plan moral et matériel, à tous les échelons de ces nations, l’Italie n’est pas pauvre. Pourquoi sa monnaie est-elle alors si faible ? C’est que la corruption y est endémique et que le culte du plaisir y est grand (le culte de la table en Italie… !).

L’ombre d’Ada et Tsilla, de Genèse 4, est omniprésente ici. Est-il besoin de faire une description des fastes de la Rome décadente pour s’en convaincre ? C’est bien dans cette Rome machiste et brutale qu’apparurent les types caïniques extrêmes, comme celui de Néron ou de Caligula, par exemple. Types suprêmement décadents qui furent réactivés avec un goût inouï pour la licence par certains papes romains, dont un qui organisa des banquets et des orgies dans les locaux mêmes du Vatican, où s’exhibaient des danseuses et des prostituées nues. Que de telles choses aient pu se dérouler dans le cadre d’institutions dites chrétiennes démontre que les principes spirituels qui régissaient ce christianisme-là ne pouvaient être qu’inversement proportionnels à la pensée de D.ieu, démoniaques.

 

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