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EHAD-UNITE de H. Goël / Extrait N° 34 : Si la flamme, ou flambeau de la Statue de la Liberté veille aujourd’hui à l’entrée du port sur une des villes les plus corrompues du monde, New York, derrière le sourire enfantin des madones statufiées veillent les principes spirituels et corrupteurs de Gaïa, la déesse terre-mère.

By 5 septembre 2021LECTURE QUOTIDIENNE

Si la flamme, ou flambeau de la Statue de la Liberté veille aujourd’hui à l’entrée du port sur une des villes les plus corrompues du monde, New York, derrière le sourire enfantin des madones statufiées veillent les principes spirituels et corrupteurs de Gaïa, la déesse terre-mère. Faut-il s’en convaincre ? Pourquoi ne trouve-t-on jamais dans l’iconographie romaine une Marie en adoration aux pieds d’un Christ ressuscité, mais la trouve-t-on si fréquemment représentée avec un Christ mort dans les bras, et plus souvent encore avec un Christ enfant dans les bras ?

Il n’est pas rare de la trouver représentée en femme allaitant Jésus (la Louve avec Romulus et Remus ? Gaïa, la déesse de la fécondité ?). Pourquoi trouve-t-on Marie, et ceci dans les milieux les plus conservateurs souvent, les plus fondamentalistes, dirions-nous, perchée très haut dans tant d’églises catholiques, triomphante, magnifiée, alors que plusieurs mètres sous elle, sur l’autel, nous trouvons un Christ de bien petite taille et mort en croix ? Si Marie semble avoir « survécu », ô combien, à Jésus pour certains, Sémiramis ne fut-elle pas divinisée à la mort de son fils Nimrod ?

 

Récemment, un ecclésiastique catholique m’expliquait que, selon la doctrine romaine, Christ n’a pas pu offrir tout à D.ieu au moment d’expirer sur la croix. L’eau et le sang qui s’écoulèrent de son flanc percé par le soldat romain, représentant ce reste qu’il n’aurait pu donner, furent présentés au Père céleste par Marie qui se trouvait là avec Jean. Marie devint donc co-rédemptrice et insidieusement supérieure à Jésus, puisque achevant l’oeuvre qu’Il n’aurait pu terminer, tout en étant elle encore bien vivante à ce moment-là.

Cette lecture proprement blasphématoire de l’Ecriture nous démontre de façon vertigineuse à quel point le culte de la déesse terre-mère a pu couvrir de son ombre néfaste la proclamation de l’Evangile de Jésus-Christ dans l’Eglise romaine. Cette doctrine du Christ accomplissant un sacrifice imparfait nous fait comprendre mieux pourquoi le prêtre romain « recevrait par grâce divine au moment de la messe le pouvoir divin de refaire le sacrifice de la croix ».

Cette doctrine renégate par rapport à l’Evangile et profondément antichristique se devait d’être perpétuée afin que la réalité spirituelle qui se cache derrière « Marie » à savoir Gaïa, déesse terre-mère, puisse continuer à assumer son rôle de mère spirituelle nourricière unique.

Superposons maintenant la Marie des catholiques avec la Super Mamma italienne : ne discernons-nous pas l’exacte coïncidence des rôles ? Dans le schéma de la famille italienne antique et encore largement existant, nous trouvons au centre la Super Mamma, flouant de leur relation légitime le mari, (son fils auquel elle est liée de manière très psychique), et sa belle-fille. La Marie des catholiques n’entretient-elle pas un rôle similaire avec son fils Jésus, présenté toujours soit comme un petit enfant, soit comme un Christ mort, c’est-à-dire impuissant ? Et ne maintient-elle pas par sa présence ce peuple catholique séparé de son véritable époux, le Christ vivant et ressuscité ?

 

Les Super Mamma dans les foyers italiens sont de grandes dévotes de la Madone. Elles sont, sans le savoir peut-être, les prêtresses en plein vingtième siècle du plus ancien culte antichristique de la terre. Quand l’Italie se lèvera pour se libérer de ses chaînes séculaires, elle sera une nation transformée, méconnaissable aux yeux des Italiens eux-mêmes.

 

Marie n’est-elle pas élevée haut au-dessus de Jésus comme la Super Mamma usurpe le rôle d’épouse, mariée qu’elle est psychiquement à son fils ? Nous retrouvons ici Sémiramis et son fils. En tout ceci le grand enjeu est en fait la castration du fils par usurpation de position. La mise hors course, hors-jeu du fils.

Ces prêtres catholiques ne sont-ils pas dramatiquement éloignés de l’Eglise en tant que peuple de D.ieu (dans son humanité) par leur célibat forcé et leur « mariage psychique » avec « Marie » ?

 

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Anticipons quelque peu, au moment de la rédaction de ce livre, sur les réactions à fleur de peau qui ne manqueront pas chez certaines personnes et dans certains milieux, et pour cause. Permettez-moi une mise au point.

Une mauvaise lecture de cet ouvrage pourrait faire croire à certains que je rends la femme, lorsqu’elle est en position dominante, responsable de l’apparition du tempérament démissionnaire chez l’homme, ainsi que de tout le cortège des éléments de caractère et de comportements négatifs que nous avons déjà évoqués. Certains seraient tentés de franchir le pas en m’accusant de misogynie, par exemple.

Ce n’est pas la femme en tant que telle qui est « responsable » de quoi que ce soit. C’est la femme obligée d’évoluer dans un contexte qui ne lui permet justement pas d’épanouir les extraordinaires qualités qui sont les siennes au départ. C’est la femme charnelle,   au même   titre   que   l’homme  démissionnaire  et  profondément  charnel, évoluant en dehors du schéma biblique, qui est mise « en cause » ici, de la même façon que fut mis en cause l’homme démissionnaire et donc fatalement hors normes bibliques, dans toute la première partie de cet ouvrage. Ce sont les deux ensemble dans leur échec qui activent un plan de vie éminemment négatif et anti-Christ chez leurs enfants.

La femme ne fut vraiment femme et l’homme ne fut vraiment homme que dans une courte période de l’Histoire de l’humanité. Il s’agit de la période vécue dans le jardin d’Eden. La seule chance de retrouver une harmonie est dans une repentance profonde et aussi dans le fait de porter à la croix toutes les conceptions dégénérées, tout ce qui est tordu en nous et qui touche précisément, et le plus souvent, à notre vision de l’homme, de la femme, du couple.

 

Aborder le sujet courageusement expose à découvrir et comprendre des choses qui donnent le vertige et nous précipitent au bord d’abîmes nauséeux.

Mais le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ?

Certes, découvrir que, derrière le caractère apparemment paisible, le côté « brave type » d’un bonhomme, se cache peut-être un être lâche et démissionnaire, découvrir derrière le portrait d’un intellectuel renommé celui d’un enfant, capricieux, tyrannique et idolâtre de sa « chère maman », n’a rien d’édifiant.

Découvrir chez certaines féministes l’adolescente pleine de haine et de colère pour un père absent, ou exclusivement autoritaire, (ce qui revient finalement au même) n’est pas joyeux. Découvrir subitement derrière le visage de nos grand-mères, ridé comme une pomme trop mûre, la redoutable belle-mère, ou encore chez les mamma italiennes des prêtresses, au caractère de fer, du plus vieux culte antichristique que la terre ait porté, n’a rien d’agréable.

Faut-il pour autant refermer le couvercle, poser les deux coudes dessus et, le menton dans les mains, commencer à rêver à un ailleurs meilleur ?

 

En cette fin de vingtième siècle, la condition humaine est là, sous nos yeux, avec son cortège immense de douleurs, de lamentations, d’échecs. Les choses abordées dans ce livre touchent chez la plupart d’entre nous, pour ne pas dire chez tous, des points sensibles et très douloureux. Mais il y a une espérance pour les couples.

Il y a une espérance pour vous tous qui avez été des petits enfants. Il y a une espérance pour vous, les petits enfants qui vous débattez, et les bras vous en tombent quelquefois, dans un monde que vous ne comprenez pas. Oui ! Il y a une espérance ! Oui, ce que Satan nous a volé dans le jardin d’Eden, le mode relationnel du couple qu’il nous a volé et que nous avons perverti par notre désobéissance, oui ce mode relationnel du couple, qui est, après notre relation personnelle avec D.ieu, le premier fondement du bonheur vrai sur la terre, peut nous être rendu. Il nous faut pour cela, sans révolte, nous regarder en face tels que nous sommes, n’accuser ni pères, ni mères, n’accuser personne d’autre que nous-mêmes. Venir à la lumière et nous soumettre tout simplement à ce qu’elle nous révèle.

Voulons-nous rester de ceux qui, les coudes appuyés sur le couvercle, rêvent sottement, le menton posé sur les mains ? Ou acceptons-nous de retirer ce couvercle pour nous jeter ensuite à genoux s’il le faut, reconnaître notre état et humblement prier D.ieu de nous libérer ?

 

Simple, aussi simple que cela ? Oui, mais « il faut le faire » !

Un homme ou une femme ne sont jamais aussi grands que lorsqu’ils demandent pardon.

Après que le Saint-Esprit m’ait révélé sur le quai de la gare de Gap ce qu’Il avait à me révéler, j’ai passé une année et demie, pendant laquelle « Il » a mis dans mon coeur à l’égard de mon épouse un puissant besoin de repentance. Et D.ieu l’a fait avec humour et amour.

Et j’ai pu réaliser pendant toute cette période à quelle profondeur j’avais pu négliger en les méconnaissant, purement et simplement, les termes de mon rôle d’époux. J’ose le dire, je suis devenu homme complètement, à l’âge de 45 ans ! J’ai compris, sous l’onction puissante du Saint-Esprit ce qu’aimer sa femme comme Christ a aimé l’Eglise signifie.

Et c’est une des plus belles aventures psychologiques que puisse connaître un homme.

 

Je ne puis prendre la place de ma femme pour exprimer ici ce que le Saint-Esprit a accompli dans son coeur de femme pendant cette période. Mais je puis vous assurer, sans orgueil et sans fausse humilité, que nous sommes aujourd’hui en tant que couple et famille des gens heureux. Et ce n’est pas un maigre résultat, croyez-le bien, quand je considère le maelström de folie et de destruction qui environne les couples, les familles aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Join the discussion One Comment

  • Marlène dit :

    Cher Haïm, encore un magnifique passage parmi tant d’autres dans ce précieux ouvrage. Je suis toujours impressionnée des clés sages et puissantes que le Seigneurs a transmis dans sa Parole et qu’Il t’a inspirées par son Esprit pour le sujet du couple, si important pour Lui. Des clés simples à y regarder de près , chacun reprend sa place originelle , avant la désobéissance et le couple reprend vie dans le bonheur et l’harmonie que D.ieu a établit .(mais pas si simple malgré tout).
    Je vais offrir cet ouvrage à notre fils aîné qui va progressivement vers le mariage
    Que la lecture de cet ouvrage puisse porter beaucoup de fruits pour ceux qui entreprendront d’un coeur volontaire , cette magnifique aventure!
    Merci Haïm

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