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EHAD-UNITE de Haïm Goël / extrait N°14 : On retrouve ce principe comme une constante absolue dans toute l’Histoire des relations entre D.ieu et l’humanité. Même pour notre salut, D.ieu utilise ce principe en envoyant parmi nous son Fils, qui était pourtant D.ieu et donc N°1, en lui donnant à vivre par exemple un parcours d’enseignant, de prophète et de rédempteur mais entièrement et parfaitement sous le sceau d’un N°2.

By 18 juillet 2021LECTURE QUOTIDIENNE

On retrouve ce principe comme une constante absolue dans toute l’Histoire des relations entre D.ieu et l’humanité. Même pour notre salut, D.ieu utilise ce principe en envoyant parmi nous son Fils, qui était pourtant D.ieu et donc N°1, en lui donnant à vivre par exemple un parcours d’enseignant, de prophète et de rédempteur mais entièrement et parfaitement sous le sceau d’un N°2. Lisons à ce sujet Jean 8 : 38 par exemple ou l’admirable prière sacerdotale où Yeshoua démontre à la fois Sa place acceptée et assumée de N°2 sur un plan terrestre et rédempteur et de N°1 à l’égard de l’humanité (Jean 17). Lisons aussi les paroles venues du ciel en Matthieu 3 : 17 : « Et voici une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection» lors de l’étrange baptême demandé par Yeshoua à son cousin Yohanan HaMatbil. Elles sont éloquentes. Jésus fut établi comme Fils, c’est-à-dire comme N°2 après et devant le Père et les hommes en vue d’une mission bien particulière. Yeshoua, trait d’union parfait et unique entre D.ieu et l’humanité déchue.

 

Dans toute la Bible, aucune manifestation de D.ieu n’échappe à cette règle N°1 et N°2 et c’est pourquoi les théophanies mettent en scène Yeshoua Lui-même en tant qu’envoyé de D.ieu par exemple.

 

Personne n’a vu D.ieu dans toute Sa gloire car voir D.ieu ainsi reviendrait à connaître les principes de vie dans toute leur puissance, ce qui nous tuerait certainement de surprise. Or nous ne sommes pas faits pour cela fondamentalement (l’éternité avec D.ieu changera les choses dans une certaine mesure) mais pour magnifier ces principes vivants d’un N°1. Certains enfants de D.ieu – j’ai connu un prophète et un « enseignant » hantés par cette maladie – ont une étrange tendance à vouloir connaître, s’approprier les « secrets » de l’univers des principes de D.ieu. Ce n’est rien d’autre qu’une manifestation d’orgueil et un manque de pudeur et de respect pour un D.ieu habité Lui-même d’une certaine façon de pudeur face à nous et concernant Ses principes de vie et de manifestation.

 

Tout ne nous est pas révélé concernant D.ieu ! Il y a des aspects de la divinité qui, j’en suis convaincu, nous sont voilés aujourd’hui.

 

Savez-vous à quoi vous pouvez savoir qu’une relation avec quelqu’un est vraiment bénie, protégée, voulue par D.ieu ? C’est lorsque subsiste entre vous et l’autre une zone toujours inaccessible, signe du respect mutuel et d’une certaine pudeur. Entre mon épouse et moi ce curieux espace que nous nommerons, faute d’autres mots, « manque de connaissance » de l’autre, cette ultime et délicate marche d’un escalier d’accès à l’autre, demeure toujours mystérieusement infranchie et c’est ce qui nous pousse toujours plus à aller l’un vers l’autre et à nous aimer davantage. Lorsque « tout est dit » entre deux êtres, c’est le signe que D.ieu n’était pas présent dans l’initiation de cette relation. La vraie connaissance de l’autre, le vrai amour, n’est jamais consommation de l’autre mais marche dans son mystère.

 

Revenons à nos N°2. Fait extraordinaire, c’est dans la disponibilité innocente et pure de cœur restaurée en Yeshoua que nous pouvons vivre cet état de perfection relationnelle en tant que N°2 et avoir une révélation partielle en rapport exact avec notre mission terrestre.

 

« Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même » Matthieu 18 : 3, 4 et 5. Lisons encore le remarquable et plein de lumière verset 10 : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux ! » Si cela est, quel en est le résultat dans l’âme et l’esprit de ces petits ? Comprenons-nous mieux ce que signifie se convertir et redevenir comme des enfants ?

 

Conclusion : on n’accède pas, on n’accède jamais ou alors de façon bien illusoire, aux richesses et aux profondeurs du royaume des cieux par la spéculation intellectuelle mais toujours au travers d’un esprit de révélation que D.ieu accorde aux cœurs disponibles (les enfants savent et se taisent, les adultes ne savent plus rien et parlent beaucoup trop pour ne  rien dire!).

 

Autre conclusion : Yeshoua nous montre le chemin à suivre et s’identifie Lui-même à un enfant innocent, c’est-à-dire à un pur N°2.

 

Autre conclusion : c’est encore, je me répète, un signe d’amour immense de la part de D.ieu que de se dérober à nos regards afin que nous n’en périssions pas. Il y a là aussi toute la marque d’un respect  à l’égard de l’univers créé, de tout ce qui est N°2 et la marque d’une humilité aimante accompagnée de pudeur à notre égard que l’on trouve dans le cœur de D.ieu Lui-même. Et de même qu’un homme digne de ce nom ne massacre pas autrui, son épouse par exemple, avec ses principes d’autorité ou de connaissance mais se donne, partage ces principes dans un don de soi aimant et patient, conformément à Ephésiens 5 : 25 à 33,  D.ieu est et agit aussi de cette façon. Voici un argument de taille pour ceux qui osent reprocher à D.ieu son apparente « absence » alors que notre vie même est le signe évident de Sa présence certaine. Devenons des N°2 en plénitude et nous éprouverons jusqu’à en défaillir de bonheur Sa présence.

 

Lisons Ephésiens 5 : 25 à 33 : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré Lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la Parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant Lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise, parce que nous sommes membres de Son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari ».        

 

N° 1 et N° 2 sont donc de manière irréductible liés l’un à l’autre pour la venue au jour d’un projet  ou d’une vie.

 

Voyons  le plan du don de la vie physique.

Dans l’acte sexuel, le N° 1, l’homme (principe actif) transmet la semence sans laquelle aucun principe de vie n’est possible. Cette semence, le spermatozoïde, va féconder (principe actif) un ovule, un œuf. Ce spermatozoïde représente un principe de vie. Il contient le sang et la capacité de déterminer le sexe de l’enfant, ce qui est  essentiel du point de vue identité et destinée.  Sperme  et  ovule  se  partagent  ensuite,  selon  les  lois scientifiques actuelles de la connaissance limitée, la distribution des caractères secondaires, couleurs des cheveux, des yeux, etc. En termes simples et humoristiques : c’est l’emballage autour de l’essentiel, le cadeau.

Au cours de ce même acte sexuel, l’épouse, le N° 2, reçoit (principe passif) la semence.

 

Mais c’est à partir de là que commence le rôle unique d’un N°2, la femme, future mère : la magnification.

 

Dans son sein et avec le concours d’une mécanique biologique d’une merveilleuse et indescriptible beauté, va se développer un projet de D.ieu N°1, transmis par un autre N°1, l’homme, un être tissé quotidiennement durant neuf mois. Et quelle aventure prodigieuse  pour le couple, N°2 face à D.ieu !

 

Nous dirons donc que l’homme donne le principe, la semence pour le départ d’une vie et que la femme ensuite magnifie cela de façon unique et remarquable à chaque fois. Il n’est pas d’une poésie désuète de parler ici d’un autre phénomène d’ensemencement prodigieux et du temps de magnifier qui est donné à la nature au printemps. Qui ne s’est senti transporté d’une joie enivrante au cours d’un printemps « repeint au vin blanc » comme le chantait Jacques Brel ? C’est que la nature vit un plein épisode où, ensemencée de toutes parts elle produit le plus somptueux magnificat naturel qui ait jamais été prononcé.

 

Les catholiques l’ont compris puisqu’ils situent la fête de Marie, un grand N°2 comme nous le verrons plus loin, non pas au printemps mais en été, période non de magnification mais d’accomplissement et de récolte. Ce qui devrait correspondre à la période d’accouchement où D.ieu et l’homme doivent recevoir l’enfant pour le bénir du point de vue identitaire et de destinée.

Ceci est sans doute le sens profond du  rituel de la présentation de l’enfant nouveau-né à la communauté dans le judaïsme et dans la tradition reprise par bien des communautés protestantes-évangéliques par exemple. Le détournement subtil en situant la fête mariale en été est donc évident.

 

J’ai trouvé en écrivant cette introduction et en réfléchissant à ce sujet la réponse à une question longtemps gisante au fond de moi-même : «Pourquoi est-ce dans les temps les plus épanouis de sa grossesse que mon amour fut à son comble pour mon épouse ? ».

 

La réponse est que j’ai rarement vu femme magnifier avec plus de générosité, de pudeur et de soumission à D.ieu et à son époux des enfants en gestation. Voici sans doute de quoi mieux cerner la portée exacte d’un verset peu, voire jamais, prêché : « La femme sera sauvée par l’enfantement » 1Tim. 2 : 15 ; pas parce qu’elle accouche, fait un enfant, mais parce qu’elle vit à plein régime et bien disposée une œuvre de magnification en son sein.

 

A condition qu’elle s’y adonne du cœur comme un enfant, au sens de Matthieu 18 : 3, 4, 5 et 10 comme lu plus haut.

 

Comme  nous  sommes  éloigné ici de ces projets glacés, graves, sinistres à force de « sérieux » d’enfantements de femmes célibataires planifiant des naissances voulues pour elles seules…

 

 

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