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EHAD -UNITE de Haïm Goël / Extrait N°5 : Univers relationnel et combat spirituel. Je suis passé plusieurs fois par l’école inévitable de la calomnie, du mensonge et de la trahison. Quelquefois de la part de personnes dont j’avais eu le « malheur » d’exciter, sans le chercher nullement, la jalousie, ou de découvrir quelque faute cachée… sans chercher à les dénoncer, ceci dans l’espoir de les ramener à D.ieu en privé. Cette attitude entraîna plusieurs fois un comportement vil de la part de ces personnes. Elles prirent les devants en m’accablant de fautes imaginaires, tout en noyant ainsi les poissons douteux de leur aquarium personnel dans les eaux glauques du mensonge, inversement même aux réalités. Quelquefois ce furent… des amis qui trahirent ma confiance, par égoïsme.     Ah ! l’orgueil, quand on est obligé d’en percevoir les ravages, on se pose bien des questions sur l’authenticité, la profondeur des conversions jusque dans le monde des servant D.ieu, hélas ! L’esprit de Jézabel était bien entendu directement présent derrière ces choses.

Chapitre 2

Univers relationnel et combat spirituel

 

 

Je suis passé plusieurs fois par l’école inévitable de la calomnie, du mensonge et de la trahison. Quelquefois de la part de personnes dont j’avais eu le « malheur » d’exciter, sans le chercher nullement, la jalousie, ou de découvrir quelque faute cachée… sans chercher à les dénoncer, ceci dans l’espoir de les ramener à D.ieu en privé. Cette attitude entraîna plusieurs fois un comportement vil de la part de ces personnes. Elles prirent les devants en m’accablant de fautes imaginaires, tout en noyant ainsi les poissons douteux de leur aquarium personnel dans les eaux glauques du mensonge, inversement même aux réalités. Quelquefois ce furent… des amis qui trahirent ma confiance, par égoïsme.

Ah ! l’orgueil, quand on est obligé d’en percevoir les ravages, on se pose bien des questions sur l’authenticité, la profondeur des conversions jusque dans le monde des servant D.ieu, hélas ! L’esprit de Jézabel était bien entendu directement présent derrière ces choses.

 

Je suis passé ainsi par des périodes très difficiles, où des courriers mensongers, des frères et sœurs en Christ, quelquefois même les plus proches, m’ont accablé de suspicion, de reproches déguisés, dont la teneur, invérifiée sérieusement, « semblait » même « arranger » certains d’ailleurs.

 

Cette confusion est plus particulière à notre temps, car les hommes ne cherchent plus la justice et même certains parmi nous ignorent la valeur de versets comme : « L’homme spirituel juge de tout ». (1 Corinthiens 2 : 15).

Le discernement décroît aujourd’hui gravement au profit d’autres valeurs d’ordre humain, essentiellement dans le domaine relationnel et il se fait beaucoup de « politique politicienne » jusque dans l’Eglise, hélas.

 

Combien de fois ai-je reçu dans la prière, lorsque je répandais ma douleur devant D.ieu, le Psaume 12 :

   

« Sauve, Eternel ! car les hommes pieux s’en vont, les fidèles disparaissent parmi les fils de l’homme. On se dit des faussetés les uns aux autres, on a sur les lèvres des choses flatteuses, on parle avec un coeur double. Que l’Eternel extermine toutes les lèvres flatteuses, la langue qui discourt avec arrogance, ceux qui disent : Nous sommes puissants par notre langue, nous avons nos lèvres avec nous ; qui serait notre maître ? Parce que les malheureux sont opprimés et que les pauvres gémissent, maintenant, dit l’Eternel, Je me lève, J’apporte le salut à ceux contre qui l’on souffle. Les paroles de l’Eternel sont des paroles pures, un argent éprouvé sur terre au creuset, et sept fois épuré. Toi, Eternel, Tu les garderas, Tu les préserveras de cette race à jamais. Les méchants se promènent de toutes parts, quand la bassesse règne parmi les fils de l’homme. »

 

Je suis passé plus spécialement de 1994 à 1998 (période d’écriture et de montage de ce livre) par des périodes difficiles entre toutes où j’ai pensé, de chagrin, que ma dernière heure sur cette terre était vraiment arrivée. Je passerai sur les détails de cette détresse engendrée par la haine d’autrui. J’ai connu alors des heures très spéciales, inracontables, tant la douleur y fut grande. Du plus profond de ma détresse, je savais qu’il était vain de vouloir défendre quoi que ce soit. Je ne pouvais qu’attendre et souffrir silencieusement.

Certes, de telles épreuves forment et brisent, en nous apprenant à aimer profondément, d’un coeur simple, ceux-là même qui nous causent du tort.

 

A l’époque, deux soeurs qui, en des points géographiques extrêmement différents, reçurent la révélation complète, très spéciale, de tout ce qui s’était tramé dans l’ombre contre moi, me prévinrent en me communiquant prophétiquement le bon conseil de D.ieu. Toutes deux m’avouèrent avoir partagé dans leur coeur à l’époque jusqu’aux douleurs de mon coeur brisé.

Par ailleurs, comment oublierais-je cette sœur d’origine arabe, qui en larmes demanda avant que je ne prêche à me laver les pieds dans une assemblée de Bourg en Bresse. Le message qu’elle me livra de la part du Seigneur au même moment me stupéfia, car démonstration de ce que l’Esprit pouvait révéler à une simple croyante à cent lieues de connaître mes déboires. Une femme encore !

Avez-vous constaté que Jésus était entouré de femmes qui le servaient ? Que penser de cela ?

Certains diront que D.ieu a donné à nos soeurs une sensibilité particulière qu’il est juste « d’utiliser ». Certains parleront de complémentarité, d’autres même d’équilibre. Mais est-ce pour camoufler l’extraordinaire insensibilité relationnelle de la plupart des hommes ? Voire le terrible égoïsme géniteur de lâcheté dont ils sont capables ?

 

Certes, la femme est dotée d’une sensibilité particulière, car elle a été tirée du côté de l’homme. Le fait d’avoir été tirée du côté de l’homme, de sa part sensible, le côté, n’est pas un hasard. Car D.ieu fit à Adam une compagne « qui est son vis-à-vis ». Il fit la femme relationnelle, pleine d’amour parfait comme l’était l’homme à l’origine, avant la chute.

Il y a, mes frères, quelque chose à reconquérir en tant qu’êtres masculins, et l’âme, l’esprit et le corps de bien de nos soeurs sont en attente de nous voir reprendre notre place primitive restaurée ! Et ceci est certainement à mettre partiellement en rapport avec les versets fameux de Romains 8 : 19 à 25 :

 

    « Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de D.ieu. Car la création a été soumise à la vanité – non de gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de D.ieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. »

 

C’est une part mystérieuse et profonde de notre nouvelle naissance que nous avons souvent méconnue ou négligée.

 

Le Cohen HaGadol (le Grand Prêtre), dans la première alliance, présentait à la foule le poitrail de l’animal sacrifié (Exode 29 : 27 à 28; Lévitique 7 : 30). A Golgotha, Yeshoua, l’Oint de D.ieu, le Messie, les bras et les pieds immobilisés par les clous, la tête couronnée de malédiction, a présenté sa poitrine à la foule, (la « cage » de la vie…) déchirée et ensanglantée par les lanières romaines, comme le Cohen présentait le poitrail de l’animal sacrifié. La première plus grande victoire accomplie sur la croix après la réconciliation avec le Père, est de nous rendre frères premièrement de Jésus (Romains 8 : 29 : « premierné entre plusieurs frères ») et deuxièmement les uns des autres, éminemment relationnels et responsables.

 

Avez-vous déjà réfléchi à l’impossibilité dans laquelle vous vous trouvez, avec les moyens de votre simple humanité, et même en tant que « Juifs messianiques » ou « chrétiens », de pratiquer la Parole de D.ieu lorsqu’elle dit par exemple : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui… Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent… » (Matthieu 5 : 4 à 5) ou « Pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. » et « Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement… » (Ephésiens 6 : 4 à 5) ou « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré Lui-même pour elle, … » (Ephésiens 5 : 25) ? La liste est non exhaustive, bien entendu.

 

    « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise (!), et s’est livré Lui- même pour elle… » Il y a nécessité à laisser « crucifier » notre être orgueilleux, démissionnaire, lâche, égoïste et par conséquent aveugle, inintelligent, obscurci, pour que naisse au travers du sacrifice volontaire de Jésus l’homme nouveau tout à nouveau relationnel, l’homme responsable, capable aussi de donner sa vie par amour, à cause même de l’amour. L’amour parfait procède de la nature divine d’HASHEM*, notre Adonaï.

 

* HASHEM : « LE  NOM », en langue hébraïque.

Voyez la poitrine du plus doux, du plus «enfantin », du plus disponible des hommes, le Fils de D.ieu. Elle se soulève sur la croix. Entendez l’appel de cette poitrine torturée, soulevée vers vous. La poitrine divine crie encore vers nous de toute la force de Son agonie le cri des millions de compagnes – côtés au destin brouillé par la non-mort à eux-mêmes de millions d’époux. Cela aussi, Jésus l’a enduré à la croix pour nous tous.

 

Frères, la porte est ouverte pour une réappropriation de notre nature d’époux et de père, saisissons-nous de cette opportunité.

Nous qui sommes enfants de D.ieu savons très bien que le péché grossier, l’adultère, les excès de table, l’impudicité, le mensonge, par exemple, ne nous permettent pas d’intercéder de manière efficace. Le sentiment de notre indignité corrompt la qualité de notre foi et débilite notre position spirituelle. Les choses n’en sont pas moins vraies dans les domaines plus subtils de notre vécu.

 

Dans le sacerdoce israélite, le Cohen qui, une fois par an, entrait dans le temple avec le sang expiatoire d’un animal, était un type d’intercesseur. Nous savons tous qu’en pénétrant dans le Saint des Saints, le Cohen pouvait être frappé de mort. De même, si nous nous présentons aujourd’hui dans le Saint des Saints, dans la présence du Père céleste, spirituellement parlant, et que le sang de Jésus ne couvre pas nos fautes, nous sommes comme morts, nous sommes affligés d’une sorte de mort spirituelle et nos prières sont vaines.

 

Ainsi en va-t-il aussi, comme pour les péchés grossiers, de toutes les ordonnances relationnelles contenues dans la Parole de D.ieu, contre lesquelles nous allons quotidiennement et souvent sans même en prendre conscience. « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières ». (1 Pierre 3 : 7). La Parole de D.ieu est sévère, pénétrante, car le « standard de D.ieu » dans le domaine relationnel est élevé.

Nous ignorons trop souvent que nos contacts quotidiens les uns avec les autres sont voulus de D.ieu sur base d’un plan parfait et les règles relationnelles ne sont pas rares dans la Bible. Gare à l’individualisme, à l’aveuglement dans ce cas ! C’est une manifestation de l’orgueil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Join the discussion 2 Comments

  • Yaakov dit :

    Merci Haïm pour ce chapitre.
    Merci Yéshoua pour Ta souffrance à la croix, et Ta victoire qui nous a réconcilié avec le Père, et nous a rendu frère de Yéshoua, et frères les uns des autres.
    Merci de nous avoir montré et enseigné le renoncement à nous-même. C’est ce que je veux vivre, car c’est ce qui nous rend capable de donner notre vie par amour.

    • Haïm Goël dit :

      Passe à l’action sous la houlette de D.ieu et de son Esprit…Trop de messages rencontrent en nos jours un enthousiasme vite éteint. Quel chagrin au ciel! Quel chagrin, car une vie d’homme, de femme,…cela passe et ne revient jamais. Nous avons si souvent (trop) parlé de cela, souviens- t’en.

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