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En lisant dans les textes en grec et en hébreu.

By 22 décembre 2013décembre 29th, 2013Doctrine, Etz Be Tzion, Lève-toi !

Colossiens 1 : 24

 

Un passage qui pose problème.

 

« Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise. » (Segond).

De longtemps j’ai été travaillée par ce passage qui me semble ne pas correspondre à la Parole de D.ieu qui nous dit que Christ a tout accompli, une fois pour toutes.

Le mot grec utilisé pour exprimer « ce qui manque » est « ustérèmata » = les choses qui manquent, l’indigence, la pénurie. On le retrouve dans Luc 21 : 4 où il nous est parlé de la pite de la veuve (son nécessaire).

 

Mais en creusant dans le dictionnaire grec, j’ai trouvé que le mot « ustérèmatos » est de la même racine que l’adjectif « ustéros » et que le verbe « ustéréô » qui signifient « venir derrière, après, arriver postérieurement ». Une traduction du grec que j’ai trouvée parle des « conséquences des souffrances de Christ », au lieu de ce qui manque aux souffrances de Christ, ce qui est plus proche de « venir derrière, après, arriver postérieurement ».

 

Il y a donc ici une nuance qu’on peut envisager et qui semble de taille. En effet, Christ ayant tout accompli, ne peut manquer que ce qui est une conséquence de Ses souffrances, c’est-à-dire que nous devons en tant que croyants nés de nouveau, identifiés à notre Maître, porter le même fardeau que Lui et suivre Ses traces en payant le prix des souffrances qu’Il a Lui-même endurées. Le serviteur n’est pas plus grand que le maître.

 

En ce sens, la traduction Ostervald me semble un peu plus juste que celle de Segond, qui nous fait, elle, clairement penser à la conception catholique des souffrances nécessaires pour plaire à D.ieu (« ce qui manque aux souffrances de Christ »).

 

« Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Eglise,… » (Ostervald).

 

Je retiendrai néanmoins pour ma part la traduction trouvée dans le Nouveau Testament interlinéaire grec/français qui nous parle des « conséquences des souffrances de Christ ».

Elishéva Goël

Reproduction autorisée avec mention de la source.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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