En parcourant la parasha de cette semaine, Vayéra, j’ai été frappée par un passage bien connu, qui est généralement traduit comme suit dans la plupart des bibles :
« L’Eternel donna à ce lieu le nom de Yahvé-Jiré. C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui : A la montagne de l’Eternel il sera pourvu. » (Béréchit – Genèse 22 : 14). Ce verset fait suite à la hakedat Itz’hak, la ligature d’Isaac, au terme de laquelle l’Eternel pourvut pour l’holocause avec un bélier, au lieu d’Itz’hak, fils d’Avraham.
La traduction littérale de l’hébreu est en réalité celle-ci : « Avraham appela cet endroit YHWH YIREH (« verra » ou par extension « pourvoira »), comme il est dit en ce jour, sur la montagne YHWH sera vu. » (« sera vu » = « Yéraéh »).
J’ai beaucoup aimé le commentaire du ‘Houmash concernant ce verset et je vous le livre tel quel :
« YHWH YIREH (c’est-à-dire YHWH verra). A l’origine, ce lieu avait été nommé Shalem (plein, entier, complet, avec une connotation de paix – même racine que Shalom) par Sem, le fils de Noé qui, selon nos sages était Malkitsédek, roi de Jérusalem. Après la hakéda (ligature d’Itz’hak), Avraham a appelé cet endroit Yiréh. Par égard à la fois pour Sem et pour Avraham, D.ieu a associé ces deux noms et en a fait Yeroushalayim ».
Elishéva Goël, avec l’autorisation des anciens.
Reproduction autorisée avec mention de la source.
rectificatif pseudo : Aline pas Akline
Shalom et shavoua tov 🙂
Alors du coup Yerushalaim voudrait dire ?
Eh bien, il me semble qu’il n’est pas difficile de déduire de ce commentaire du ‘Houmash la signification (quoiqu’elle puisse être nuancée, puisque vous savez comme moi que chaque mot hébreu a plusieurs sens) du mot Yeroushalayim.
La Ville du Grand Roi est donc bien celle « où sera vue la Paix », ou celle « où la Paix sera pourvue ».
Elishéva
Merci chère sœur Élishéva pour ces précieuses informations !
Shalom fraternel