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EN LISANT DANS LE TEXTE EN HEBREU ET EN GREC / Dernier extrait : Qu’est-ce que le pikoua’h nefesh ?

Qu’est-ce que le pikoua’h nefesh ?
Lisons Luc 14.1 à 6 et nous en aurons l’explication : « Yeshoua
étant entré, un jour de Shabbat, dans la maison de l’un des chefs
des pharisiens, pour prendre un repas, les pharisiens l’observaient.
Et voici, un homme hydropique était devant lui. Yeshoua prit la
parole, et dit aux docteurs de la loi et aux pharisiens : Est-il permis,
ou non, de faire une guérison le jour du Shabbat ? Ils gardèrent le
silence. Alors Yeshoua avança la main sur cet homme, le guérit, et
le renvoya. Puis il leur dit : Lequel de vous, si son fils ou son
bœuf tombe dans un puits, ne l’en retirera pas aussitôt, le jour
du Shabbat ? Et ils ne purent rien répondre à cela ».
Les pharisiens et les docteurs de la loi savaient parfaitement qu’il
existe une loi dans le judaïsme qui prône l’intervention de l’homme,
même pendant Shabbat, pour une question de vie ou de mort. Cette
loi est toujours d’application aujourd’hui et on considère même que
le fait d’intervenir pour sauver une vie est quelque chose
d’extrêmement honorable ; il s’agit d’un grand mérite pour le peuple
juif.
Ainsi, il y a quelques années, nous avons connu un plombier à
Jérusalem qui nous a raconté qu’à l’époque où il était au service
militaire il s’est retrouvé dans une situation délicate. Il était officier
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et pratiquant (Juif orthodoxe). C’était le jour du Shabbat. Alors qu’il
était avec ses soldats, subitement, je ne sais plus dans quelles
circonstances, un de ses hommes a fait une crise cardiaque. Il a
pris sans hésiter sa voiture et l’a conduit rapidement à l’hôpital,
après lui avoir appliqué les gestes d’urgence. La vie de cet homme
a été sauvée grâce à son intervention. Il nous a dit avoir été très fier
d’avoir transgressé le Shabbat pour pouvoir sauver une vie.
Nous comprenons maintenant pourquoi les pharisiens n’ont rien pu
répondre à Yeshoua quand Il les a questionnés concernant le fait
de faire une guérison le jour du Shabbat et de sauver leur fils ou
leur bœuf ce jour-là.
Guer haïta
Nommé de nombreuses fois dans la Torah (« Tu as été étranger »).
Un exemple : Chemot (Exode) 22.20 : « Et l’étranger, tu ne
heurteras ni n’opprimeras, car vous avez été des étrangers dans le
pays d’Égypte ». Le respect de l’étranger est une notion
fondamentale dans la Torah.
À noter, le mot guer signifie aussi prosélyte.
La Torah recommande de conserver du respect pour le converti au
judaïsme qui, s’il ne descend pas directement de la race d’Avraham,
Itz’hak et Yaakov, mérite néanmoins que le peuple d’Israël se
souvienne qu’il était lui aussi étranger en Égypte, où il s’est enfoncé
dans la souillure (comme nous dit le ‘Houmash).
Les Hébreux ne valaient donc guère mieux que le converti avant sa
conversion au judaïsme et il est bon qu’ils s’en souviennent. C’est
ce qui est écrit dans la Torah.
Un point intéressant à soulever et dont on ne parle pas
suffisamment : les Juifs d’aujourd’hui insistent particulièrement
dans leurs discours vers les non-Juifs concernant le fait que le
judaïsme ne pratique pas le prosélytisme. Et effectivement, à l’heure
actuelle, il n’y a pas de prosélytisme direct. Néanmoins, notamment
par le biais d’internet, l’enseignement dispensé par certains rabbins
bien connus est suivi largement, et de plus en plus, je dirai, par des
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non-Juifs intéressés par le retour aux racines juives du
christianisme.
Certains rabbins se vantent d’avoir une audience de plusieurs
dizaines de milliers de personnes dans les nations, et on voit fleurir
sous leurs auspices de nouveaux mouvements tels que « le
mouvement des Noa’hides », « le mouvement des bnei Adam » (fils
d’Adam), etc., qui drainent un public captivé par l’aspect séduisant
de ces nouveaux dogmes et mouvements.
Ainsi, des gens que l’on a connus chrétiens évangéliques
convaincus abandonnent tout simplement la foi dans le Messie
Yeshoua et rejoignent un « judaïsme » qui ne s’avoue pas en tant
que tel, mais qui, peu à peu, les entraîne sur une voie détournée,
celle de l’apostasie.
Ce sont des gens qui ont renié Yeshoua pour une religion
mensongère ; ayant perdu leur salut, ils se dirigent vers la perdition
éternelle, croyant avoir accédé à un niveau supérieur de spiritualité,
mais en réalité sous l’influence d’esprits séducteurs.
Notons également qu’à l’époque du Messie Yeshoua, il y avait de
nombreux « craignant D.ieu », ayant renoncé à leur religion païenne
et ayant adopté les croyances judaïques, sans avoir pour autant été
jusqu’à se faire circoncire, ainsi que des prosélytes juifs, des Grecs,
des Romains, des gens qui montaient à Jérusalem pour les trois
fêtes de pèlerinage et qui étaient mêlés au peuple juif avec lequel
ils partageaient les coutumes et les croyances du judaïsme le plus
fondamentaliste.
Plus tard aussi, il y a eu de nombreuses conversions parmi les gens
des nations, sous l’influence des discussions entre Juifs et
chrétiens, dans les premiers siècles après l’éclosion du
christianisme.
Le discours des rabbins d’aujourd’hui est donc particulièrement
hypocrite, il faut bien le reconnaître. N’oublions pas que la mission
du peuple juif (c’est un appel divin inscrit dans le Tana’h) est d’être
Or Hagoyim (la lumière des nations). Si le prosélytisme n’est pas
direct, il n’en est quand même pas moins existant, et le judaïsme
exerce à l’heure actuelle un attrait très puissant, et même
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dangereux, au travers d’internet notamment ou de toute sorte
d’ouvrages.
En effet, alors que l’on découvre, en nos jours plus particulièrement,
la grandeur de la Torah, la puissance de la parole de D.ieu tout
entière (le Tana’h et la Brit Ha’Hadasha), la beauté des racines
juives de l’Église, du Shabbat, des fêtes juives en tant qu’ombre des
choses à venir avec leur extraordinaire symbolique, etc., la
séduction venant du judaïsme rabbinique est également très forte
et extrêmement dangereuse. Dangereuse, en ce qu’elle véhicule
depuis les premiers siècles après la venue de Yeshoua (et bien
souvent pour contrer le fait qu’Il est le Fils de D.ieu offert en sacrifice
pour les péchés et ressuscité en gloire) des dogmes et des
enseignements rajoutés dans la loi orale (la Hala’ha), la Michna, le
Talmud, et qui ne sont pas inscrits dans le canon biblique.
(Esaïe 28.10 à 13 : le peuple a rajouté précepte sur précepte, règle
sur règle, et, malgré cela, il n’entend plus la voix de D.ieu. C’est
finalement par des hommes « aux lèvres balbutiantes », un peuple
étranger – les chrétiens – qu’HaShem parlera à Son peuple.)
Des enseignements qui sont quelquefois même en opposition avec
la Bible (la réincarnation, la prière sur les tombes des ‘ha’hamim,
etc.). Il est très important de le signaler et d’instruire le peuple de
D.ieu sur cette séduction extrêmement dangereuse et pernicieuse.
Soyez donc vigilants, si vous vous intéressez aux racines juives de
l’Église, de ne pas tomber dans les pièges de la séduction.

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