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EN LISANT DANS LE TEXTE EN HEBREU ET EN GREC / extrait N° 79 : Shimon – Céphas – Petros – Pierre Pierre est-il véritablement celui sur lequel Yeshoua a bâti Son Eglise ?

Shimon – Céphas – Petros – Pierre
Pierre est-il véritablement celui sur lequel Yeshoua a bâti Son
Eglise ?
Lisons Jean 1.42 : « Tu es Simon (Shimon, en hébreu), fils de
Jonas : Tu seras appelé Céphas (ce qui signifie Pierre) ». Notons
que Pierre se dit Petros, en grec.
Lisons à présent Matthieu 16.18 : « Et moi, je te dis que tu es Pierre,
et que sur cette pierre (Petra, en grec), je bâtirai Mon Église, et que
les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle ».
C’est Yeshoua qui parle ici.
Le commentaire de John MacArthur est très clair : « Le prénom
français Pierre rend exactement la signification du nom grec Petros
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(Jean 1.42). Yeshoua fait ici un jeu de mots avec Petra, qui signifie
rocher (Cf. 7.24-25) ».
Étant donné que le Nouveau Testament (Brit Ha’Hadasha)
enseigne explicitement que Christ est aussi bien le fondement
(Actes 4.11-12 ; 1 Corinthiens 3.11) que la tête (Éphésiens 5.23)
de l’Église, il serait erroné de supposer que, dans ce passage, Il
attribue à Pierre l’un de ces rôles. Dans un sens, les apôtres
jouèrent un rôle fondateur dans la construction de l’Église
(Éphésiens 2.20), mais la primauté est tout de même réservée à
Christ seul ; elle n’est nullement déléguée à Pierre.
Les paroles de Jésus dans ce passage peuvent donc être
interprétées comme un simple jeu de mots dans la mesure où une
vérité fondatrice était énoncée par celui qui avait été comparé à une
simple pierre. Pierre lui-même explique cette image dans sa
première épître : l’Église est constituée de « pierres vivantes »
(1 Pierre 2.5) qui, comme lui, confessent que Jésus est le Christ, le
Fils du D.ieu vivant. Christ, quant à Lui, est « la pierre angulaire »
(1 Pierre 2.6-7).
Éphésiens 2.20 : « Vous avez été édifiés sur le fondement des
apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant le pierre
(petra) de l’angle. » (La pierre d’angle = akrogôniaios) ».
C’est donc bien sur Yeshoua HaMashia’h et Lui seul qu’est bâtie
l’Église !
Le livre de vie
À noter : Il est fait mention du livre de vie aussi bien dans le Tana’h
que dans la Brit Ha’Hadasha. De toute éternité D.ieu a inscrit le nom
de tous les élus dans ce livre et ils hériteront de la vie éternelle.
Exode 32.32-33 : « Pardonne maintenant leur péché ! Sinon,
efface-moi de Ton livre que Tu as écrit. L’Éternel dit à Moïse :
C’est celui qui a péché contre Moi que J’effacerai de Mon livre ».
Psaume 9.6 : « Tu châties les nations, Tu détruis le méchant, Tu
effaces leur nom pour toujours et à perpétuité ».
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Psaumes 56.9 : « Tu comptes les pas de ma vie errante ; recueille
mes larmes dans Ton outre : Ne sont-elles pas inscrites dans Ton
livre ? »
Psaumes 69.29 : « Qu’ils soient effacés du livre de vie, et qu’ils ne
soient point inscrits avec les justes ! »
Daniel 12.1b : « … En ce temps-là, ceux de Ton peuple qui seront
trouvés inscrits dans le livre seront sauvés ».
Luc 10.20 : Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits
vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont
écrits dans les cieux.
Philippiens 4.3 : « Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les
aider, elles qui ont combattu pour l’Évangile avec moi, et avec
Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont
dans le livre de vie ».
Apocalypse 3.5 : « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements
blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je
confesserai son nom devant mon Père et devant Ses anges ».
Apocalypse 13.8 : « Et tous les habitants de la terre l’adoreront,
ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans
le livre de vie de l’Agneau qui a été immolé ».
Apocalypse 17.8 : « La bête que tu as vue était, et elle n’est plus.
Elle doit monter de l’abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de
la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du
monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, parce
qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra ».
Apocalypse 20.12 : « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui
se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre
livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés
selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres ».
Apocalypse 20.15 : « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre
de vie fut jeté dans l’étang de feu ».
Apocalypse 21.27 : « Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni
personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera
que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau ».
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Jean 15.2 : « Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de
fruit, Il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, Il l’émonde,
afin qu’il porte encore plus de fruit ».
Romains 11.22 : « Considère donc la bonté et la sévérité de D.ieu :
sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de D.ieu envers toi,
si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi
retranché ».
Shofarot ou trompettes ?
À propos du shofar, je me suis souvenue que pendant notre camp
d’été 2020 j’avais fortement reçu le passage du Psaume 89.15-16
qui parle en fait du shofar et qui est malheureusement traduit
erronément par « trompette » dans les bibles en français, comme
tous les autres passages faisant mention de « trompettes ». Car il
est clair que la sonnerie du shofar est toujours en rapport avec une
sainte convocation, un appel solennel à la repentance et aussi une
annonce des temps messianiques, de la venue imminente du
Mashia’h, ou d’appel à la guerre ou de victoire contre l’ennemi (ex :
Exode 19.19 ; le son du shofar allait redoublant d’intensité : kol
hashofar. Ou Lévitique 25.9 : shofar : pour parler de Yom Kippour.
Ou Josué 6.5. Ou Juges 6.4. Ou pour oindre les rois : 1 Rois 1.34.
Jérémie 4.5, etc.). Une seule fois c’est pour louer D.ieu, dans le
Psaume 150.3: « Louez-Le au son du shofar ! »
Sinon, voici ce que j’ai trouvé d’autre :
– En Nombres 10.2 (Parashat Behaalote’hah), il est fait mention de
« deux trompettes d’argent » que D.ieu demande à Moshe de
fabriquer pour lui (‘hatzotzrot), mais c’est encore en vue de la
convocation du peuple et pour faire voyager les camps à l’époque
du désert.
C’est la seule mention de mot « trompettes » dans le Tana’h (Ancien
Testament). Il semble que les cohanim sonnaient également de ces
trompettes, mais cela concerne uniquement l’époque du désert. On
les fit disparaître après la mort de Moïse et pas même Josué ne fut
autorisé à s’en servir après cela. Parallèlement, on trouve plus
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souvent mention du shofar pendant toute cette période (voir plus
haut).
– On trouve aussi parfois la mention de cornes retentissantes :
keren yovel. Mais c’est toujours pour le combat et c’est toujours
plus loin dans le texte appelé « shofar ».
– Dans Daniel 3.5 il est fait mention de trompette, et il s’agit du mot
karna (issu de keren = cor), mais c’est pour se prosterner devant la
statue de Nebucadnetsar. (Je ne sais pas si dans ce cas il s’agissait
aussi d’un shofar ou d’un autre cor, mais ce n’était en tout cas pas
une trompette.)
Il y a donc bien plus souvent « shofar » que « trompette » en hébreu
dans la Bible.

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