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En lisant dans le texte en hébreu et en grec / Extrait N° 8 : Bamidbar (Nombres) 15.17-21 La mitzva du prélèvement de la ‘halla. « HaShem parla à Moshé, en disant : Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : quand vous viendrez dans la Terre où Je vous conduis, il adviendra que, lorsque vous mangerez du pain de la Terre, vous prélèverez une portion pour HaShem…..

By 8 décembre 2021LECTURE QUOTIDIENNE

Bamidbar (Nombres) 15.17-21

La mitzva du prélèvement de la ‘halla.
« HaShem parla à Moshé, en disant : Parle aux enfants d’Israël
et dis-leur : quand vous viendrez dans la Terre où Je vous
conduis, il adviendra que, lorsque vous mangerez du pain de la
Terre, vous prélèverez une portion pour HaShem. En prémices
de votre pétrissage, vous prélèverez un pain à titre de portion,
telle est la portion de l’aire de battage, ainsi vous la prélèverez.
Des prémices de votre pétrissage, vous donnerez une portion à
HaShem, pour vos générations. »
La mitzva du prélèvement de la ‘halla décrite dans la Torah est
toujours pratiquée de nos jours par les femmes juives,
lorsqu’elles préparent les deux pains de Shabbat. Elles en
mettent à part, lors du pétrissage, une portion bien déterminée
(la pâte pétrie était l’équivalent d’un omer, ou de 43,2 œufs, ou
quantité de manne reçue chaque jour dans le désert. Les sages
ont imposé la mesure d’1/24e de la pâte d’un particulier pour le
prélèvement de la ‘halla.). Autrefois, ce prélèvement de pain,
appelé ‘halla, était donné aux cohanim.
Aujourd’hui, les femmes juives brûlent cette quantité de pâte
prélevée, en offrande à HaShem, car les cohanim ne peuvent
plus se purifier pour la consommer, le Temple ayant été détruit.
Cette portion leur revenait, nous est-il dit dans le ‘Houmash, tout
comme leur revenait une part de la récolte. D’une part, D.ieu
faisait dépendre Ses serviteurs des dons que Lui faisait le peuple.
D’autre part, Il obligeait celui-ci à les leur accorder, liant ainsi le
destin des uns, qui jouissaient de l’abondance de la Terre, à celui
des autres, qui se consacraient à l’étude de la Torah, au service
du Temple et aux valeurs spirituelles.
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Sforno affirme que la bénédiction est accordée à celui qui assure
la subsistance des fidèles serviteurs de D.ieu. (Voir le ‘Houmash,
pages 862-863.)
Les Juifs ont donc donné à leurs pains de Shabbat le nom du
pain dont ils ont prélevé depuis des générations la portion
instituée par la Torah. Cette tradition illustre leur fidélité aux lois
de la Torah.
Devarim (Deutéronome) 16.20 – Parashat
Shoftim
« La justice (tzedek), la justice (tzedek) tu poursuivras, afin que
tu vives et que tu prennes possession de la terre que HaShem
(YHWH) ton D.ieu (Elohim) te donne (noten = au présent).
On découvre donc encore une fois la répétition d’un mot. D.ieu
veut parler ! Et c’est solennel. Tzedek tzedek !
Il faut donc rechercher la justice, mais uniquement PAR LA
JUSTICE, c’est-à-dire par des moyens honorables.
Pour la Torah, la finalité, aussi sacrée soit-elle, ne justifie pas de
recourir à des procédés malhonnêtes (voir le commentaire du
‘Houmash).
Un exemple : on apprend quelque chose de mal émanant de
quelqu’un. Il est malhonnête et même criminel de recourir au
lashon hara (mauvaise langue, médisance, calomnie) pour le
dénoncer.
Une ministre israélienne, Ayelet Shaked, lors d’une émission
télévisée, a entendu il y a quelques années des propos
diffamatoires concernant la femme de Binyamin Netanyahou.
Cette femme n’a pas hésité. Elle a quitté immédiatement le
plateau plutôt que de participer au lashon hara…

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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