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En lisant dans le texte en hébreu et en grec / Extrait N°12: 2 Samuel 20.18 « Et elle dit : Autrefois, on avait coutume de dire : Que l’on consulte Abel ! Et tout se terminait ainsi. » Cette femme avisée (‘ha’hama) et non habile, comme écrit dans la traduction française, qui s’adressait à Yoav, lui proposa la paix au lieu de la guerre.

By 13 décembre 2021LECTURE QUOTIDIENNE

2 Samuel 20.18

« Et elle dit : Autrefois, on avait coutume de dire : Que l’on
consulte Abel ! Et tout se terminait ainsi. »
Cette femme avisée (‘ha’hama) et non habile, comme écrit dans
la traduction française, qui s’adressait à Yoav, lui proposa la paix
au lieu de la guerre. Elle devait être une personne qui exerçait
des fonctions importantes dans la ville en tant que juge, selon
MacArthur. Au verset 22, on lit qu’elle alla vers tout le peuple avec
sa sagesse. Il semble que l’expression que l’on trouve dans sa
bouche, « que l’on consulte Abel », est inspirée de la sagesse
même, car Abel a toujours été considéré comme le premier
juste, celui qui a offert à l’Éternel un sacrifice de bonne odeur,
qui lui a plu, contrairement à celui de son frère Caïn. C’était un
homme de paix, qui prenait soin de ses brebis et qui aimait
l’Éternel.
2 Samuel 22.3
« D.ieu est mon rocher, où je trouve un abri… » (Nouvelle Edition de
Genève)
30
« Mon D.ieu tutélaire, en qui je m’abrite… » (Bible Zadok Kahn)
(Elohei Tzuri)
Le mot Tzur se retrouve fréquemment dans la parole de D.ieu.
Ici, dans ce cantique de David, il caractérise ni plus ni moins la
protection de D.ieu envers son serviteur. Il est Le Protecteur de
David. Ce rocher est un rocher vivant, ne l’oublions pas, Il est le
Tout-Puissant, Yeshoua Lui-même, le Rocher inébranlable, le
Rocher des siècles. Il ne s’agit pas d’un rocher anodin, mais de
D.ieu Lui-même, le créateur du ciel et de la terre, le créateur de
la race humaine tout entière. Le mot sèla signifie aussi rocher, et
il se retrouve dans le verset précédent, quand David dit :
« Seigneur, Tu es mon rocher et ma forteresse, un libérateur
pour moi ».
Mais Tzur que l’on lit dans le verset suivant a une valeur
emphatique (mon rocher tutélaire).
2 Samuel 23.20
« Benaja, fils de Jehojada, fils d’un homme de Kabtseel, rempli
de valeur et célèbre par ses exploits. Il frappa les deux lions de
Moab. Il descendit au milieu d’une citerne, où il frappa un lion,
un jour de neige.” » (Nouvelle Edition de Genève)
La traduction de la Bible hébraïque Zadok Kahn nous dit ceci :
“Puis, Benaïahou, fils de Yehoïada, un vaillant aux nombreux
exploits, originaire de Kabtzeel, ce fut lui qui triompha des deux
Ariel de Moab, ce fut lui aussi qui descendit et tua un lion (Ariéh)
dans une fosse par un jour de neige.”
Nous voyons donc ici qu’il ne s’agit pas du même mot. Nous
avons tout d’abord Ariel et ensuite Ariéh.
Selon le dictionnaire Sander et Trenel, le mot Ariel signifie Lion
de D.ieu, lion fort, héros, et même Jérusalem. Ici, selon ce
dictionnaire, shnei Ariel Moav signifie les deux héros de Moab.
Le mot Ariéh par contre signifie lion (l’animal).
31
On peut donc en conclure que Benaïahou défit deux héros de
Moab et tua également un lion. Ce petit jeu de mot nous instruit
sur la vaillance de ces héros.
1 Rois 10.6-7
Ainsi parla la reine de Séba : « Elle dit au roi : C’était donc vrai
ce que j’ai entendu dire dans mon pays, de tes discours (aldivarei’ha) et de ta sagesse » (al-‘ho’hmatei’ha). (Bible
hébraïque Zadok Kahn)
La Nouvelle Edition de Genève traduit ainsi ces deux mots : « de
ta position et de ta sagesse ». « De ta position » ne correspond
pas au mot utilisé dans le texte hébreu.
Verset 7 : « Je ne croyais pas à ces propos, avant d’être venue
ici et d’avoir vu de mes yeux ; or, on ne m’avait pas dit la moitié
de ce qui est, ta science (‘ho’hma) et ton mérite (tov) sont
supérieurs à ta réputation. » (Bible Zadok Kahn)
« … tu as plus de sagesse et de prospérité que la renommée
ne me l’avait fait connaître. » (Nouvelle Edition de Genève) Le
mot prospérité (on pourrait dire aussi : richesse, abondance)
convient par contre davantage comme traduction du mot tov que
le mot mérite (ségoula).
Ainsi, quelquefois, la traduction de la Bible hébraïque respecte
davantage le texte original, quelquefois c’est la traduction
chrétienne (Segond ou autre). Il en va ainsi des traductions.
Aucune n’est parfaite. Mais en règle générale, il n’y a pas de
trahison manifeste par rapport au sens initial du texte, c’est plutôt
rare.

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