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En lisant dans les textes en hébreu et en grec

By 4 décembre 2013janvier 7th, 2014Doctrine

Quelle est l’origine de la calomnie et de la médisance ?

Pour le savoir, lisons le texte en grec !
Dans 1 Tim 3 : 11, 2 Tim 3 : 3 et Tite 2 : 3, le mot grec utilisé pour parler de gens médisants et calomniateurs est « diabolos ». Parlant ! Ne cherchons pas plus loin ! Satan n’est-il pas appelé le « père du mensonge, l’accusateur des frères » ?

Zénas le docteur de la loi (Tite 3 : 3).

Paul adresse son épître à Tite, un non-juif, et à des croyants crétois.
Il est convenu de dire en nos milieux protestants et évangéliques que nous ne sommes plus sous la Loi mais sous la grâce, ce qui est exact, la Loi étant pleinement accomplie à travers la grâce qui nous a été faite par le sacrifice de Yeshoua (Jésus). Jésus néanmoins souligne que pas un seul trait de lettre de la Loi ne passera jusqu’à ce que passent le ciel et la terre.

Il est aussi écrit en Actes 15 : 20 que les apôtres à Jérusalem ont décidé de n’imposer à ceux des païens qui se convertissent à D.ieu autre chose que de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang.
Nous sommes bien d’accord.

Alors pourquoi est-il écrit en Tite 3 : 3 « Zénan ton nomikon », « Zénas le docteur de la loi » ?
Bien sûr « nomikos » signifie également « légiste », « juriste ». Mais les croyants crétois auraient-ils eu besoin d’un juriste, pour éventuellement leur accorder une aide lors de procès ou autres conflits à gérer avec des païens ? Peu probable ! Segond et Ostervald traduisent quant à eux le mot par « docteur de la Loi ».

L’épître étant envoyée à des non-juifs, peut-on considérer qu’ils avaient besoin d’un docteur de la Loi, puisqu’ils n’étaient pas astreints aux mêmes exigences vis-à-vis de la Loi que les Juifs messianiques ou les Juifs tout court ?
Sans aucun doute, un docteur de la Loi était néanmoins nécessaire pour que leur soient expliqués les parallèles entre ce qui est écrit dans le Tana’h et la Nouvelle Alliance en Yeshoua non encore écrite d’ailleurs à cette époque, mais qu’ils étaient en train de vivre en direct.

Ceci vient totalement contredire l’opinion de bien des chrétiens et pasteurs qui considèrent que l’ « Ancien Testament » est obsolète et n’est pas aussi important ni intéressant à étudier que le Nouveau (pour appuyer le fait qu’ils affirment que l’Eglise est le Nouvel Israël – théorie de la substitution).
Dénonçons ce mensonge qui vise à priver le peuple de D.ieu des multiples richesses de la Parole et des prophéties qui sont inscrites dans le Tana’h, et n’oublions pas que « des deux Il n’en a fait qu’un » en parlant d’Israël et de l’Eglise (Eph. E : 14).

Elishéva Goël

Reproduction autorisée avec mention de la source.

Join the discussion 4 Comments

  • DORVEN dit :

    Dans tous les cas, un grand merci soeur Elisheva pour ces mises au point vraiment utiles pour avoir une bonne compréhension de la Bible !

    Je me régale et je partage 🙂

  • Jean Aubin dit :

    Si pour beaucoup de chrétiens dont certains pasteurs, l’Ancien Testament fait figure, tout au plus, de référence historique, ils n’oublient cependant jamais d’en sauvegarder la dîme, qui semble toujours d’actualité, elle, à travers l’éternité, accompagnée par l’incontournable et menaçant Malachie 3: 6 à 12, même si pour le reste, nous ne “sommes plus sous la loi” . Ups!

  • Ghislain dit :

    Absolument, et étant chrétien non juif, au travers des écrits du frère Paul et des différents psaumes de David, le Seigneur par l’Esprit m’a toujours poussé à avoir en tête Son peuple Israël, les chrétiens doivent intercéder en faveur d’Israël, celà fait plaisir à notre Père.

  • Haïm Goël dit :

    Ce que tu évoques là, Elishéva, est intéressant et souvent méconnu. Savais-tu que dans les débuts du Moyen-Age, en certains endroits d’Europe, il y avait une telle ignorance, compréhensible chez les païens venus à la foi en Yeshoua, que ceux-ci se dirigeaient fatalement vers les rabbanim dans les synagogues afin d’y recevoir instruction ? Il semble qu’ils n’abandonnaient pas pour autant nécessairement leur foi en Jésus. L’Eglise mit un terme par publication d’interdit et ce faisant elle commit à mon sens une grave erreur car une des missions essentielles des non-juifs n’est-elle pas de provoquer la jalousie des juifs par l’éblouissement évident d’une foi troublante venue par le biais d’un juif d’exception (comme de plus en plus de rabbanim l’admettent en pleine lumière en ces jours de l’épuisement lent des querelles) ? Ainsi, je crois que D.ieu était et est pour ce lien. Les juifs ont une connaissance des textes dont ont besoin les non-juifs (avec le discernement qu’assure le Rouah’ haKodesh, le Saint-Esprit, en tout être vraiment né de nouveau). Les Goïms venus au salut en Yeshoua détiennent, eux, la preuve bouleversante que D.ieu est vivant et que le salut au travers de la loi accomplie est une réalité historique. La rencontre entre mondes juif et non-juif sur ces bases est fatalement un creuset de vie que l’Eglise n’aurait jamais dû craindre… ou refuser par ambition d’hégémonie. Le « dialogue » judéo-chrétien (les premiers chrétiens n’étant que des juifs suivant leur Messie…) faisait au départ partie du plan de D.ieu et si cette position d’échanges entre les deux univers complémentaires s’était perpétuée, bien des malheurs ne seraient pas survenus et bien des bonheurs les auraient remplacés. Il est troublant de constater que D.ieu en ces temps finitifs déploie encore et encore tant d’efforts pour tenter de restaurer sans cesse ce face à face de façon glorieuse pour Lui. Et cela se perçoit chez les plus engagés d’un côté comme de l’autre en ces temps, car plus il y a recherche du sens du divin au-delà du religieux plus on se redirige vers l’autre… Attention il ne s’agit pas d’oecuménisme mais de restauration d’un face à face dynamique, vivant, avec ce que cela comporte de fruits forts, inévitables.
    H.G.

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