Quatre ou cinq drones ont encore été repérés dans la nuit de mardi à mercredi au dessus de Paris. Cette fois, ils ont observés à la Concorde, porte de Clignancourt, porte de Saint Ouen, et porte d’Issy les Moulineaux, près de l’héliport de Paris.
La menace qu’ils représentent est prise très au sérieux.
La police cherche des indices afin de comprendre qui dirige ces vols non revendiqués et quels en sont les motifs.
Une massive opération de police a été déclenchée, hier après le survol précédent, mais n’a pas permis de déterminer le nombre exact de drones.
“Pour le moment, ce que nous avons constaté après les vols de drones au dessus des centrales nucléaires en octobre, c’est qu’ils ne sont pas équipés de charges explosives. Ces drones ne s’écrasent pas non plus au sol,” a déclaré à Euronews Jean-Marc Tanguy, un journaliste français spécialisé dans les sujets militaires. “Ces drones sont utilisés par des gens qui savent les faire fonctionner, mais nous ne pouvons pas savoir s’il s’agit de pros ou de geeks. Ca pourrait être juste des adolescents assez compétents pour faire voler des drones comme on en trouve dans les magasins.”
Les drones ont plusieurs fonctions. Ils sont utilisés pour des opérations militaires, pour le jeu, pour la surveillance, l’espionnage, la photo, le cinéma et la recherche, mais pourraient aussi servir à commettre des attentats.
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